Bonjour,
Je suis allé hier à Nantes chez Desevedavy où j'ai reçu un accueil incroyable de la part de M. Morin-Desevedavy et de son équipe
Les 3 pianos préselectionnés étaient préparés, côte à. côte, dans leur magnifique showroom
Ils m'ont accompagné avec bienveillance et attention durant mes essais, répondant à mes interrogations, disponibles pour échanger.
Bref, une très belle rencontre.
Concernant les pianos.
J'avais un a priori plus que positif sur le Bechstein MP192, des interrogations sur le Schimmel K195 et de la curiosité pour le Blüthner.
J'ai joué plusieurs petits morceaux en passant de l'un à l'autre.
Dès le départ, j'ai écarté le Bechstein, qui avait de superbes medium, mais je trouvais que le reste était étouffé, trop rond, sans brillance.
Ensuite je me suis promené entre le Blüthner et le Schimmel sans trop réussir à les départager, avec une préférence toutefois pour le Blüthner qui a un son très équilibré des basses aux aigus.
J'ai joué du Chopin, Eroll Garner, Dire Straits, un peu de tout...
Puis j'ai joué (écorché) une reprise de Johnny Guitar, un western des années 50, dont j'ai une version très simple sur un bouquin que je n'avais pas ouvert depuis un bail. Mélodie simple, comme jouée sur une guitare
Et là, ça a été une révélation, sur le Blüthner, une vague d'émotion m'a envahi, j'avais les larmes aux yeux. J'entendais le piano chanter, comme si c'était une voix et non plus un instrument.
Difficile d'exprimer une émotion. Jamais je n'avais ressenti cette sensation. On aurait dit un ensemble de voix limpides qui chantaient. AVec une douceur et une clarté extrêmes.
Pour les amateurs de Tolkien, on aurait dit des chants d'elfes : beauté, douceur, clarté mais avec tout de même une certaine force
J'ai immédiatement basculé sur le Schimmel, avec le même morceau, et là le son m'est apparu comme étant projeté vers moi. Il était beau certes, mais sans cette limpidité.
Je suis revenu sur le Blüthner et j'ai eu de nouveau la même sensation
Bref, ce tout petit morceau de musique m'a permis de ressentir une émotion terrible et surtout de valider mon choix
M. Morin-Desevedavy qui était avec nous m'a dit : "c'est le piano qui choisit". Ce qui m'a fait un penser aux baguettes chez Ollivander dans Harry Potter (désolé pour les références

)
Je pense que c'est réellement ce qui s'est passé ici, le Schimmel m'est alors apparu comme "froid", même si c'est un superbe piano
Je suis donc désormais en phase de réflexion, je dois encore tester le Bösendorfer 170, mais je me demande encore si cela vaut le coup...
Je tiens encore une fois à remercier M. Morin-Desevedavy pour son accueil et son écoute.
Ils vivent, avec son équipe, une superbe aventure qui me rappelle celle des Pianos Parisot, une histoire de famille chargée d'émotions et de passion
Voilà, j'ai essayé avec mes mots de vous faire partager cette superbe rencontre
