Pourquoi jouez vous du Piano? ..et pourquoi..
Pourquoi jouez vous du Piano? ..et pourquoi..
passez vous du temps a travailler votre instrument?
Suite a une discussion privee avec un membre de ce forum, J'ai ete amene a formule ma reponse a cette question et je me suis rendu compte qu'il pouvait y en avoir beaucoup beucoup d'autres pour une question en apparence simple et anodine ( autant de reponse que de pianiste?)
Donc curieux je pose la question a haute voix et a la cantonade ici pour voire quelle type de reponse elle genere..et pour montrer l'exemple,je commence par y apporter la mienne. (qui a varie en fonction de mon age)
Il y avait un piano a la maison dont ma mere et ma grand mere jouait.
J'ai ete attire vers l'instrument naturellement sans pouvoir dire pourquoi et sans donc reellement le choisir, simplement parceque je reagissais emotionellement et instinctivement a la musique et que l'instrument etait la...( mais sans don particulier non plus)
. Mes parents m'ont alors propose de prendre des courts ( vers 8-9 ans je ne me souviens plus bien. a cette epoque je trouvais cela amusant et ludique
Vers l'adolescence j'ai eu le syndrome du virtuose, je voulais joue plein de note et vite et epater les camarades avec ca (d'ailleurs ca marchait) et c'est clairement ce qui me faisiat passer des heures sur l'instrument avec en face de moi les montagne du repertoire que j'ai copieusement massacre bien sur....) mais il n'etait pas question de musique, je ne suis pas sur d'ailleurs avec le recul de savoir ce que c'etait vraiment...........Horowitz and co n'avait qu'a bien se tenir....
Ensuite les hasards de la vie ont fait que j'ai interrompu toute pratique instrumentale mais ceette interruption m'a graduellement fait comprendre que j'avais un besoin de pratique de musique ( et pas simplement d'ecoute) simplement pour mon equilibre interne.
aujourd'hui je reprends-plus age- avec une perspective completement egoiste ou je veux jouer pour moi meme a l'exclusion de toute autre consideration ( sauf que je voudrais aussi faire de la musique de chambre mais c'est une autre histoire)...
en effet je me suis rendu compte qu'une journee ou je pouvais jouer de la musique etait differente d'une journee ou je ne pouvais pas simplement sur le plan de mon humeur de mon entrain.. et que l'emotion musicale n'etair pas liee au nombre de note sur la partition ( plutot le contraire d'ailleurs )..
pour moi le travail au piano va donc consister surtout a etre capable de rendre le son que mon oreille veut entendre sans reel soucis de plaire a un autre public de quelque nature qu'il soit ou de vouloir jouer des morceaux difficiles simplement pour progresser ( vers quoi?) .
je chercherai aussi a affiner le sens critique de mon ecoute en confrontant des interpretations reconnues a mon esthetique mais il faut avant cela que j'ameliore ma technique ( au sens large) de production de mon son.. c'est pour cela maintenant que passerai du temps sur mon instrument en repetant une mesure moule et moulte fois si necessaire sans lassitude...
Et vous?
Suite a une discussion privee avec un membre de ce forum, J'ai ete amene a formule ma reponse a cette question et je me suis rendu compte qu'il pouvait y en avoir beaucoup beucoup d'autres pour une question en apparence simple et anodine ( autant de reponse que de pianiste?)
Donc curieux je pose la question a haute voix et a la cantonade ici pour voire quelle type de reponse elle genere..et pour montrer l'exemple,je commence par y apporter la mienne. (qui a varie en fonction de mon age)
Il y avait un piano a la maison dont ma mere et ma grand mere jouait.
J'ai ete attire vers l'instrument naturellement sans pouvoir dire pourquoi et sans donc reellement le choisir, simplement parceque je reagissais emotionellement et instinctivement a la musique et que l'instrument etait la...( mais sans don particulier non plus)
. Mes parents m'ont alors propose de prendre des courts ( vers 8-9 ans je ne me souviens plus bien. a cette epoque je trouvais cela amusant et ludique
Vers l'adolescence j'ai eu le syndrome du virtuose, je voulais joue plein de note et vite et epater les camarades avec ca (d'ailleurs ca marchait) et c'est clairement ce qui me faisiat passer des heures sur l'instrument avec en face de moi les montagne du repertoire que j'ai copieusement massacre bien sur....) mais il n'etait pas question de musique, je ne suis pas sur d'ailleurs avec le recul de savoir ce que c'etait vraiment...........Horowitz and co n'avait qu'a bien se tenir....
Ensuite les hasards de la vie ont fait que j'ai interrompu toute pratique instrumentale mais ceette interruption m'a graduellement fait comprendre que j'avais un besoin de pratique de musique ( et pas simplement d'ecoute) simplement pour mon equilibre interne.
aujourd'hui je reprends-plus age- avec une perspective completement egoiste ou je veux jouer pour moi meme a l'exclusion de toute autre consideration ( sauf que je voudrais aussi faire de la musique de chambre mais c'est une autre histoire)...
en effet je me suis rendu compte qu'une journee ou je pouvais jouer de la musique etait differente d'une journee ou je ne pouvais pas simplement sur le plan de mon humeur de mon entrain.. et que l'emotion musicale n'etair pas liee au nombre de note sur la partition ( plutot le contraire d'ailleurs )..
pour moi le travail au piano va donc consister surtout a etre capable de rendre le son que mon oreille veut entendre sans reel soucis de plaire a un autre public de quelque nature qu'il soit ou de vouloir jouer des morceaux difficiles simplement pour progresser ( vers quoi?) .
je chercherai aussi a affiner le sens critique de mon ecoute en confrontant des interpretations reconnues a mon esthetique mais il faut avant cela que j'ameliore ma technique ( au sens large) de production de mon son.. c'est pour cela maintenant que passerai du temps sur mon instrument en repetant une mesure moule et moulte fois si necessaire sans lassitude...
Et vous?
Modifié en dernier par jeff62 le ven. 13 avr., 2007 9:52, modifié 1 fois.
-Aimez vous Beethoven...?
-Oui beaucoup mais juste un petit verre...
-Oui beaucoup mais juste un petit verre...
J'ai passé toute mon enfance à suppiler mes parents pour faire de la musique (du violoncelle). Ils ont toujours refusé.
Un beau jour, enfin, ok, on t'inscrit à l'école de musique, mais du piano ! (à 12 ans) inscription couplée avec l'achat d'un synthé....
déjà, ça commençait mal.
Pourquoi je joue du piano ? Certainement pas pour les autres !
Pour moi, et uniquement pour moi. Parce que ça fait du bien, parce que l'instrument est ma seule compagnie et que de toute façon, j'ai pas envie de faire autre chose. Parce que j'ai l'impression d'être en conversation avec moi même.
Et ça, c'est peut-être finalement ce que je recherche : L'apprentissage de mes morceaux me cause beaucoup de soucis car je bloque tout le temps, je refuse très certainement de m'affirmer, d'écouter mon corps, donc, je n'arrive pas à jouer mes morceaux....
Et lorsque j'y arrive un peu alors c'est un tête à tête avec moi même, auquel personne d'autre n'a le droit d'assister. C'est pour ça que je m'enferme systematiquement lorsque je suis au piano, à l'école. Je ne supporte pas d'être entendue... Ou pire, d'être vue.
J'ai eu l'occasion très récemment de faire le bilan de ce que je jouais, quasiment exclusivement du Schumann Schubert et Brahms ces dernières années, mais ça m'est égal, je suis bien avec ceux-là, ils n'y a qu'eux que je comprenne et qui m'apportent ce dont j'ai besoin.
Le syndrôme du virtuose, il relève pour moi du fantasme.
Il ne m'interesse pas, les morceaux que je joue sont anti-virtuose, et pourtant, après, je rumine dans mon coin que je ne sais pas aligner 4 doubles croches, et que finalement, peut être c'est chouette de jouer un maximum de notes à la seconde, avec plein de gens qui t'admirent autour, qui en ont plein les oreilles et plein les yeux...
mais ce n'est qu'un fantasme.
Un beau jour, enfin, ok, on t'inscrit à l'école de musique, mais du piano ! (à 12 ans) inscription couplée avec l'achat d'un synthé....
déjà, ça commençait mal.
Pourquoi je joue du piano ? Certainement pas pour les autres !
Pour moi, et uniquement pour moi. Parce que ça fait du bien, parce que l'instrument est ma seule compagnie et que de toute façon, j'ai pas envie de faire autre chose. Parce que j'ai l'impression d'être en conversation avec moi même.
Et ça, c'est peut-être finalement ce que je recherche : L'apprentissage de mes morceaux me cause beaucoup de soucis car je bloque tout le temps, je refuse très certainement de m'affirmer, d'écouter mon corps, donc, je n'arrive pas à jouer mes morceaux....
Et lorsque j'y arrive un peu alors c'est un tête à tête avec moi même, auquel personne d'autre n'a le droit d'assister. C'est pour ça que je m'enferme systematiquement lorsque je suis au piano, à l'école. Je ne supporte pas d'être entendue... Ou pire, d'être vue.
J'ai eu l'occasion très récemment de faire le bilan de ce que je jouais, quasiment exclusivement du Schumann Schubert et Brahms ces dernières années, mais ça m'est égal, je suis bien avec ceux-là, ils n'y a qu'eux que je comprenne et qui m'apportent ce dont j'ai besoin.
Le syndrôme du virtuose, il relève pour moi du fantasme.
Il ne m'interesse pas, les morceaux que je joue sont anti-virtuose, et pourtant, après, je rumine dans mon coin que je ne sais pas aligner 4 doubles croches, et que finalement, peut être c'est chouette de jouer un maximum de notes à la seconde, avec plein de gens qui t'admirent autour, qui en ont plein les oreilles et plein les yeux...
mais ce n'est qu'un fantasme.
- Rubato
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- Mon piano : Erard 1903 2m12 (n°88800)
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J'ai des parents musiciens. Donc , tout naturellement , à l' age de 7 ans (pas avant car j'étais quasi-handicapé : une jambe dans le plâtre pendant 2 ans !), j' ai été inscrit au Conseravatoire. j'ai beaucoup aimé le piano et le solfège ! A l' âge de 14 ans, j'ai décroché du piano (mais j'ai déja raconté ça quand je me suis présenté) et j'ai appris seul la guitare classique puis le charango. Vers l'âge de 27 ans, je me suis remis seul au piano. Je me suis dit que c'était trop bête d'avoir étudié cet instrument et de ne plus en jouer et la guitare commençait à moins m'attirer (répertoire trop limité à mon goût : je n'aime pas beaucoup les transcriptions deBach à la guitare, ça manque d'expressivité). Depuis, j'ai toujours fait du piano, à certaines périodes beaucoup (et en particulier maintenant) , à d'autres moins tout en continuant à maintenir à peu près mon niveau en guitare classique (je joue les Préludes de Villa-Lobos , Asturias - et au piano aussi -,...). La musique a imprégné toute ma vie. Mon père m'a appris à aimer Bach, ma mère Mozart et Schumann. Que demander de plus ?
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
- MAC
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- Mon piano : ROLAND FP-7 (!)
- Localisation : Paris
J'ai un peu la flemme de raconter ma vie, surtout lorsqu'il n'y a pas encore de trucs à dire!
Je ne sais même pas comment j'ai commencé le piano, ni quand (mais j'ai une petite idée): mes parents m'ont dit que c'était après avoir vu ma soeur commencer il y a 5 ans, moi j'ai plus l'impression que c'est à cause des dessins sur le bouquin d'apprentissage (j'aimais bien les animaux dessus ). Au début comme ma soeur avait arrêté au bout d'un mois (elle avait un clavier tout pourri 5 octaves enfin vous voyez quoi), j'ai voulu essayer quelque mois plus tard, et je devais ainsi chaque soir sortir et ranger (ce que joubliais souvent!) et puis on en a eu marre alors on l'a laissé définitivement coincé entre la fenêtre et le téléphone . J'ai continué comme ça en auto didacte jusqu'il y a deux ans où j'ai découvert une assoc qui donnait des cours. L'année dernière, elle a fait faillite (et pas à cause de moi!) et j'ai pris des cours particuliers. Et c'est à ce moment là que j'ai vraiment découvert ma passion: j'ai découvert Chopin, Liszt, Bach (à moitié), Ha...non pas celui là(!), et autres compositeurs classiques et j'ai vraiment pris ma décision de m'investir dedans. J'ai "emmerdé" mes parents pour avoir un piano numérique minimum (un DGX-305 presque comme l'ancien de Burns). Et j'allais oublier: j'ai découvert ce forum, qui a bien boosé mes envies. Cet an-ci, j'ai demandé à rencontrer enfin un ami de mon père qui était pianiste et prof pour lui montrer où j'en étais et ce que je pouvais faire. J'ai passé et réussi le concours d'entrée à l'école normale Cortot, mais c'était trop cher. Finalement, le pianiste m'a filé comme prof une de ses meilleurs éleves, et en plus elle peut lui faire un petit rapport quand elle a cours. (8) Il m'a recommandé également d'achter un P-70 (presque comme le nouveau de Burns).
Voilà! Vous pouvez vous réveiller!
Mon rêve serait d'avoir un vrai piano chez moi...
Ok c'est un peu détaillé, mais vous voulez que je parle de quoi?! c'est ma vie, et ça montre un peu comment je me suis raprroché du piano graduellement, pour en devenir ma passion.
Tout ça, je le fais pour moi et j'ai parfois l'impression que ma famille ne cherche pas à aller plus loin, et ce soutien peut me manquer (cela se sent dans certains gestes quotidiens quand je joue).
MAC
Je ne sais même pas comment j'ai commencé le piano, ni quand (mais j'ai une petite idée): mes parents m'ont dit que c'était après avoir vu ma soeur commencer il y a 5 ans, moi j'ai plus l'impression que c'est à cause des dessins sur le bouquin d'apprentissage (j'aimais bien les animaux dessus ). Au début comme ma soeur avait arrêté au bout d'un mois (elle avait un clavier tout pourri 5 octaves enfin vous voyez quoi), j'ai voulu essayer quelque mois plus tard, et je devais ainsi chaque soir sortir et ranger (ce que joubliais souvent!) et puis on en a eu marre alors on l'a laissé définitivement coincé entre la fenêtre et le téléphone . J'ai continué comme ça en auto didacte jusqu'il y a deux ans où j'ai découvert une assoc qui donnait des cours. L'année dernière, elle a fait faillite (et pas à cause de moi!) et j'ai pris des cours particuliers. Et c'est à ce moment là que j'ai vraiment découvert ma passion: j'ai découvert Chopin, Liszt, Bach (à moitié), Ha...non pas celui là(!), et autres compositeurs classiques et j'ai vraiment pris ma décision de m'investir dedans. J'ai "emmerdé" mes parents pour avoir un piano numérique minimum (un DGX-305 presque comme l'ancien de Burns). Et j'allais oublier: j'ai découvert ce forum, qui a bien boosé mes envies. Cet an-ci, j'ai demandé à rencontrer enfin un ami de mon père qui était pianiste et prof pour lui montrer où j'en étais et ce que je pouvais faire. J'ai passé et réussi le concours d'entrée à l'école normale Cortot, mais c'était trop cher. Finalement, le pianiste m'a filé comme prof une de ses meilleurs éleves, et en plus elle peut lui faire un petit rapport quand elle a cours. (8) Il m'a recommandé également d'achter un P-70 (presque comme le nouveau de Burns).
Voilà! Vous pouvez vous réveiller!
Mon rêve serait d'avoir un vrai piano chez moi...
Ok c'est un peu détaillé, mais vous voulez que je parle de quoi?! c'est ma vie, et ça montre un peu comment je me suis raprroché du piano graduellement, pour en devenir ma passion.
Tout ça, je le fais pour moi et j'ai parfois l'impression que ma famille ne cherche pas à aller plus loin, et ce soutien peut me manquer (cela se sent dans certains gestes quotidiens quand je joue).
MAC
:)
- egtegt
- Messages : 3287
- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
Ben moi, j'ai commencé trés tard, à l'âge de 33 ans en 2000. Je n'avais jamais été attiré par le fait de jouer d'un instrument et un copain qui avait besoin d'argent m'a proposé de lui racheter son piano droit (un petit Euterpe). J'ai accepté surtout pour lui rendre service et en me disant que comme ça, quand mes potes musiciens viendraient à la maison, ils pourraient jouer dessus. Mais je pensais me contenter de jouer "Au clair de la lune" avec un doigt, à la rigueur passer un jour à 2 doigts
Et puis suite à un pari, j'ai appris un morceau simple (petite fleur de sydney bechet) et je m'y suis mis, avec juste 3 ou 4 cours par un copain pianiste de jazz de profession puis j'ai appris seul pendant quelques années. Et c'est devenu une passion, au point de remplacer mon droit par un petit quart de queue et mon quart de queue par un demi-queue
Maintenant, j'ai une petite fille d'un an donc c'est devenu un peu plus dur de jouer aussi souvent mais je sais que je continuerai, peu importe le rythme.
Par contre, contrairement à Louna, j'apprend avant tout pour les autres, pour l'échange, même si je me fais plaisir en travaillant. Je dois avouer que j'ai du mal à croire au fait de jouer uniquement pour soi. Non pas que je mette en doute ce que dit Louna, mais je crois que c'est inconscient.
La musique est un moyen d'expression, à quoi ça peut bien servir de jouer pour soi ? Comme si on avait besoin de traduction pour se parler à soi même J'avoue qu'il y a l'intérêt d'étudier ce que le compositeur a voulu dire, d'un certaine façon au lieu de s'exprimer, on écoute le compositeur, mais quand même, je pense que le but premier de la musique, c'est de s'exprimer soi-même. Sinon on ne parlerait pas d'interprête, le terme est parfaitement précis : qui interprête les émotions du compositeur.
Mais c'est vrai que c'est parfois dur de se rendre compte de l'énergie qu'on met pour faire passer une émotion dans un morceau et qu'au bout de 10 secondes d'écoute, les auditeurs se mettent à commenter le temps qu'il fait ou la couleur du piano Sans compter qu'on se remet nécessairement en question !
Et puis suite à un pari, j'ai appris un morceau simple (petite fleur de sydney bechet) et je m'y suis mis, avec juste 3 ou 4 cours par un copain pianiste de jazz de profession puis j'ai appris seul pendant quelques années. Et c'est devenu une passion, au point de remplacer mon droit par un petit quart de queue et mon quart de queue par un demi-queue
Maintenant, j'ai une petite fille d'un an donc c'est devenu un peu plus dur de jouer aussi souvent mais je sais que je continuerai, peu importe le rythme.
Par contre, contrairement à Louna, j'apprend avant tout pour les autres, pour l'échange, même si je me fais plaisir en travaillant. Je dois avouer que j'ai du mal à croire au fait de jouer uniquement pour soi. Non pas que je mette en doute ce que dit Louna, mais je crois que c'est inconscient.
La musique est un moyen d'expression, à quoi ça peut bien servir de jouer pour soi ? Comme si on avait besoin de traduction pour se parler à soi même J'avoue qu'il y a l'intérêt d'étudier ce que le compositeur a voulu dire, d'un certaine façon au lieu de s'exprimer, on écoute le compositeur, mais quand même, je pense que le but premier de la musique, c'est de s'exprimer soi-même. Sinon on ne parlerait pas d'interprête, le terme est parfaitement précis : qui interprête les émotions du compositeur.
Mais c'est vrai que c'est parfois dur de se rendre compte de l'énergie qu'on met pour faire passer une émotion dans un morceau et qu'au bout de 10 secondes d'écoute, les auditeurs se mettent à commenter le temps qu'il fait ou la couleur du piano Sans compter qu'on se remet nécessairement en question !
Plus sérieusement, étant petit j'ai toujours haïs la musique classique (vous avez bien lu!). Je ne sais pas pourquoi, je détestais et chaque note de classique qui sortait d'une radio me rendait profondément malade!
J'avais déjà pris à 8 ans des cours de solfège à l'académie, ce qui n'a fait que renforcer ma haine de ce domaine. Puis, un jour, j'ai entendu le 5ème Concerto pour piano de Beethoven... Et j'ai été littéralement transformé. C'est la première pièce classique que j'ai aimé d'ailleurs, et j'avoue ne pas comprendre moi-même pourquoi. A 9 ans, j'ai entamé un an de piano à Dinant (pour ceux ou celles qui connaissent) : c'était tout bonnement génial! Mais j'avançais moyennement, voire pas du tout, et c'est seulement quand j'ai commencé à connaitre les autres élèves que j'ai commencé à tricoter, non pas pour me croire supérieur à eux, mais pour les épater et pour qu'ils me félicitent d'avancer. Contrairement à louna et d'autres, je ne jouais pas vraiment pour moi. Maintenant non plus d'ailleurs: J'aime lire pour moi des volumes qui me passent sous la main, mais c'est toujours mieux d'avoir un public je trouve! Je pense que ca donne de la volonté dans le travail (vu qu'autrement je ne travaillerais pas du tout). un an plus tard (10 ans), mon prof ne m'a fait jouer que du Disney... J'etais a nouveau dégouté, je ne travaillais plus, mes résultats frôlaient le redoublage, je me cachais dans les toilettes pour ne pas aller à mon cours, j'ai même voulu arrêter!
Apres cette périlleuse année, j'ai changé d'académie et j'y ai découvert Chopin, Schumann, Schubert, Liszt (plus tard), Prokofiev... Que je connaissais même pas de nom. Ma prof était allarmée, elle ne savait pas quoi faire. Et en fait, c'est grace à une partition préenregistrée de la valse n°1 op.69 de Chopin qu'on s'en est sorti. Je suis venu près d'elle (ma prof), en lui disant que j'avais écouté un truc de très joli, et que je croyais être de Schumann ou Schubert (c'est dire la culture ). Par contre et étrangement, je connaissais beaucoup mieux Haydn, Haendel, Bach etc... Car je me suis rendu compte l'autre jour que je ne possédais "que" ca comme partoches à Dinant ... et maintenant je me retrouve avec cette #)àé'_è& de Ravel
J'avais déjà pris à 8 ans des cours de solfège à l'académie, ce qui n'a fait que renforcer ma haine de ce domaine. Puis, un jour, j'ai entendu le 5ème Concerto pour piano de Beethoven... Et j'ai été littéralement transformé. C'est la première pièce classique que j'ai aimé d'ailleurs, et j'avoue ne pas comprendre moi-même pourquoi. A 9 ans, j'ai entamé un an de piano à Dinant (pour ceux ou celles qui connaissent) : c'était tout bonnement génial! Mais j'avançais moyennement, voire pas du tout, et c'est seulement quand j'ai commencé à connaitre les autres élèves que j'ai commencé à tricoter, non pas pour me croire supérieur à eux, mais pour les épater et pour qu'ils me félicitent d'avancer. Contrairement à louna et d'autres, je ne jouais pas vraiment pour moi. Maintenant non plus d'ailleurs: J'aime lire pour moi des volumes qui me passent sous la main, mais c'est toujours mieux d'avoir un public je trouve! Je pense que ca donne de la volonté dans le travail (vu qu'autrement je ne travaillerais pas du tout). un an plus tard (10 ans), mon prof ne m'a fait jouer que du Disney... J'etais a nouveau dégouté, je ne travaillais plus, mes résultats frôlaient le redoublage, je me cachais dans les toilettes pour ne pas aller à mon cours, j'ai même voulu arrêter!
Apres cette périlleuse année, j'ai changé d'académie et j'y ai découvert Chopin, Schumann, Schubert, Liszt (plus tard), Prokofiev... Que je connaissais même pas de nom. Ma prof était allarmée, elle ne savait pas quoi faire. Et en fait, c'est grace à une partition préenregistrée de la valse n°1 op.69 de Chopin qu'on s'en est sorti. Je suis venu près d'elle (ma prof), en lui disant que j'avais écouté un truc de très joli, et que je croyais être de Schumann ou Schubert (c'est dire la culture ). Par contre et étrangement, je connaissais beaucoup mieux Haydn, Haendel, Bach etc... Car je me suis rendu compte l'autre jour que je ne possédais "que" ca comme partoches à Dinant ... et maintenant je me retrouve avec cette #)àé'_è& de Ravel
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- Enregistré le : mer. 21 juin, 2006 22:03
- Mon piano : Kawaï GL 10 Anytime
- Localisation : Paris
Faut raconter sa vie, alors ?
Très brièvement, j'ai voulu faire du piano un jour de Noël où j'avais reçu en cadeau un électrophone accompagné de deux disques dont l'un comprenait des sonates de Beethoven par Wilhelm Backhaus (avec la Clair de Lune).
Pendant l'année qui a suivi, mes parents ont loué un piano à l'année, et je me souviens très bien du jour où il est arrivé! Je tapais dessus sans rien savoir, essayant de reproduire ce que j'entendais.
La rentrée scolaire suivante (donc presque un an après ce Noël), mes parents m'ont inscrit chez ma prof; quelle ambiance! J'étais à la fois terrorisé et admiratif. Elle était très gentille mais avec un regard incisif où j'avais l'impression de ne rien pouvoir lui cacher. Cette impression n'en était pas une, je ne pouvais rien lui cacher, même dans les dernières années.
Les cours, je vous en parlé ici longuement, et cette prof m'a extrêmement motivé pour le piano, me faisant découvrir des tas de choses.
J'ai eu une période "orchestre" où je me disais que le piano était un petit orchestre à lui tout seul, et que c'était le seul intrument qui était aussi riche.
Aujourd'hui, le piano est quelque chose de très importante dans ma vie quotidienne, c'est presqu'une drogue. Parfois, je m'en éloigne exprès pour mieux y revenir plus tard. Mais je pense toujours à la musique.
Ca fait parti de moi, et je me dis souvent que je ne sais pas comment je ferais si un jour, dans un accident, je perdais une main ou les deux... même un doigt. Mieux vaut pas y penser
Je ne joue pas pour moi-même, je fais tout ce que je peux pour partager sans imposer (il n'y a que les exercices techniques que je fais seul et où je veux être seul). C'est pourquoi ce que je fais au Conservatoire me plaît énormément.
Très brièvement, j'ai voulu faire du piano un jour de Noël où j'avais reçu en cadeau un électrophone accompagné de deux disques dont l'un comprenait des sonates de Beethoven par Wilhelm Backhaus (avec la Clair de Lune).
Pendant l'année qui a suivi, mes parents ont loué un piano à l'année, et je me souviens très bien du jour où il est arrivé! Je tapais dessus sans rien savoir, essayant de reproduire ce que j'entendais.
La rentrée scolaire suivante (donc presque un an après ce Noël), mes parents m'ont inscrit chez ma prof; quelle ambiance! J'étais à la fois terrorisé et admiratif. Elle était très gentille mais avec un regard incisif où j'avais l'impression de ne rien pouvoir lui cacher. Cette impression n'en était pas une, je ne pouvais rien lui cacher, même dans les dernières années.
Les cours, je vous en parlé ici longuement, et cette prof m'a extrêmement motivé pour le piano, me faisant découvrir des tas de choses.
J'ai eu une période "orchestre" où je me disais que le piano était un petit orchestre à lui tout seul, et que c'était le seul intrument qui était aussi riche.
Aujourd'hui, le piano est quelque chose de très importante dans ma vie quotidienne, c'est presqu'une drogue. Parfois, je m'en éloigne exprès pour mieux y revenir plus tard. Mais je pense toujours à la musique.
Ca fait parti de moi, et je me dis souvent que je ne sais pas comment je ferais si un jour, dans un accident, je perdais une main ou les deux... même un doigt. Mieux vaut pas y penser
Je ne joue pas pour moi-même, je fais tout ce que je peux pour partager sans imposer (il n'y a que les exercices techniques que je fais seul et où je veux être seul). C'est pourquoi ce que je fais au Conservatoire me plaît énormément.
- André Quesne
- Messages : 4930
- Enregistré le : lun. 19 juin, 2006 11:54
- Mon piano : Steinway B-211
J'ai toujours été attiré par la musique. A 4 ou 5 ans je fabriquais des "petits tambours" avec des boites métalliques dans lesquelles je faisais passer une petite corde...en guise de baguettes je "piquais" les cuillères à café de mes parents; dans le quartier avec les copains, c'était le défilé...jeux d'enfance...
A un Noël, j'ai eu un petit piano d'enfant (15 touches, les noires étaient peintes sur les blanches) et je le possède encore en souvenir...Je me souviens que j'étais capable de reproduire aussitôt n'importe quel air que j'entendais.
A l'âge de 7 ans, mes parents se sont décidés à me faire prendre des cours particuliers de solfège et de piano et de louer cette fois-ci un vrai piano avant de m'en acheter un d'occasion. J'allais donc tous les jeudi à mon cours et faisais quelques progrès malgré un peu de paresse infantile...
Après quelques années, ma prof est tombée malade et ne s'en est pas remise; elle m'a mis dans les mains de son frère pianiste et aussi violoniste habitant la même ville. J'ai travaillé le piano en sa compagnie jusqu'à l'âge de 15 ou 16 ans jusqu'au moment où lui aussi est tombé malade et ne s'en est pas remis.
J'ai décidé d'arrêter totalement le piano et d'entreprendre l'étude de la clarinette en école de musique. Ensuite départ à l'armée (sans l'avoir voulu...) et je suis sélectionné dans la musique comme clarinettiste...Aucune corvée, exemption de garde, des permissions à tout-va après un concert ou un défilé satisfaisant...
De retour de l'armée, je reprends la clarinette à l'école de musique...pour m'arrêter ensuite et définitivement avec cet instrument.
Interruption totale d'une bonne dizaine d'années avec la musique...
Vers l'âge de 35 ans, j'ai eu un déclic en écoutant les polonaises de Chopin par Rubinstein...
Mais que suis-je bête d'avoir arrêté ce piano me suis-je dit? C'est à partir de ce moment que je m'y suis remis sérieusement avec d'autres professeurs...28 ans ont passé...je n'ai plus arrêté mais j'avoue que je manque quelquefois de temps...il faut respecter les priorités familiales...
J'aime le son si particulier du piano; j'oublie sa percussion; il y a tant de manières de le faire chanter. Je ne joue pas que pour moi (je pratique la musique de chambre) cependant c'est le piano solo qui m'intéresse le plus et quand je maîtrise une oeuvre intéressante, j'aime la faire partager...Le plus difficile étant d'affronter ce monstre noir devant le public...
A un Noël, j'ai eu un petit piano d'enfant (15 touches, les noires étaient peintes sur les blanches) et je le possède encore en souvenir...Je me souviens que j'étais capable de reproduire aussitôt n'importe quel air que j'entendais.
A l'âge de 7 ans, mes parents se sont décidés à me faire prendre des cours particuliers de solfège et de piano et de louer cette fois-ci un vrai piano avant de m'en acheter un d'occasion. J'allais donc tous les jeudi à mon cours et faisais quelques progrès malgré un peu de paresse infantile...
Après quelques années, ma prof est tombée malade et ne s'en est pas remise; elle m'a mis dans les mains de son frère pianiste et aussi violoniste habitant la même ville. J'ai travaillé le piano en sa compagnie jusqu'à l'âge de 15 ou 16 ans jusqu'au moment où lui aussi est tombé malade et ne s'en est pas remis.
J'ai décidé d'arrêter totalement le piano et d'entreprendre l'étude de la clarinette en école de musique. Ensuite départ à l'armée (sans l'avoir voulu...) et je suis sélectionné dans la musique comme clarinettiste...Aucune corvée, exemption de garde, des permissions à tout-va après un concert ou un défilé satisfaisant...
De retour de l'armée, je reprends la clarinette à l'école de musique...pour m'arrêter ensuite et définitivement avec cet instrument.
Interruption totale d'une bonne dizaine d'années avec la musique...
Vers l'âge de 35 ans, j'ai eu un déclic en écoutant les polonaises de Chopin par Rubinstein...
Mais que suis-je bête d'avoir arrêté ce piano me suis-je dit? C'est à partir de ce moment que je m'y suis remis sérieusement avec d'autres professeurs...28 ans ont passé...je n'ai plus arrêté mais j'avoue que je manque quelquefois de temps...il faut respecter les priorités familiales...
J'aime le son si particulier du piano; j'oublie sa percussion; il y a tant de manières de le faire chanter. Je ne joue pas que pour moi (je pratique la musique de chambre) cependant c'est le piano solo qui m'intéresse le plus et quand je maîtrise une oeuvre intéressante, j'aime la faire partager...Le plus difficile étant d'affronter ce monstre noir devant le public...
- burns300
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J'avais joué de la guitare dans les années 60 puis arrêté toute activité musicale de 75 à 90. A cette époque, un ami s'est acheté un orgue électronique et en jouait pas mal. J'ai été fasciné par cet instrument et acquis des CDS d'orgues à tuyaux. J'ai donc acheté aussi un orgue électronique (technics GN3K) et joué des morceaux de variété en accompagnement automatique. Fin 92, j'ai repris la guitare classique et électrique et donc, arrêté le clavier.
Un jour de l'été 2006, ma voisine nous ayant invités à boire l'apéro, j'ai proposé de donner des cours (gratuits) de guitare à la fillette (10 ans). Comme, ça n'a pas bien marché, je lui ai appris Au clair de la Lune sur l'orgue. Et là, miracle, la fillette était enthousiaste. Alors, les cours de guitare se sont transformés en cours de piano. Mais comme je n'y connaissait rien, au piano, il a bien fallu que je m'y mette sérieusement.
Et ça m'a plu! J'ai découvert le forum et cet univers fabuleux du piano...
Et maintenant, je bosse....
Un jour de l'été 2006, ma voisine nous ayant invités à boire l'apéro, j'ai proposé de donner des cours (gratuits) de guitare à la fillette (10 ans). Comme, ça n'a pas bien marché, je lui ai appris Au clair de la Lune sur l'orgue. Et là, miracle, la fillette était enthousiaste. Alors, les cours de guitare se sont transformés en cours de piano. Mais comme je n'y connaissait rien, au piano, il a bien fallu que je m'y mette sérieusement.
Et ça m'a plu! J'ai découvert le forum et cet univers fabuleux du piano...
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peu de fruits, mais mùrs
et une bouchée à la fois
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MAC a écrit :T'as trop joué de Liszt, toi!Jean-Luc a écrit : J'ai eu une période "orchestre" où je me disais que le piano était un petit orchestre à lui tout seul, et que c'était le seul intrument qui était aussi riche.
MAC
Non, en fait quand j'y pense je n'ai pas joué beaucoup de Liszt : seulement quelques consolations, deux Rhapsodies, Un Sospiro et Rêve d'amour... Peut-être les Jeux d'Eau de la Villa d'Este qu'on m'a conseillé de travailler ici même, mais pour l'instant c'est en stand-by après une lecture brute de déchiffrage...
Il y a deux choses qui m'ont donné envie de jouer du piano. Déjà, j'ai un copain en CM1 qui en jouait, et j'étais très étonné par le niveau qu'on pouvait avoir à notre âge. comme ses doigts bougeaient, c'était fou ! Mais la révélation, et c'était un autre niveau, c'était chez des amis à mes grands parents, c'est la seule fois où j'y suis allé d'ailleurs. Il y avait leur fille (Pauline) qui s'était levée à 11H, quand on arrivait, et qui nous a joué (enfin à moi, j'étais le seul à l'écouter :p) une sonate de Beethoven. La fille n'était pas particulièrement belle, mais c'était vraiment sa maîtrise du clavier et sa musicalité qui m'avait épaté. Mais bon, contrairement au gosse de tout à l'heure en CM1, elle avait 14 ans, et allait dans une école spéciale 1/3 de cours normaux et 2/3 de musique. Pas le même niveau quoi ! Je pense que je n'ai toujours pas son niveau .
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Ces études, hormis peut être la première (et encore), s'adressent à des pianistes d'exception qui ont déjà franchi le cap de la virtuosité.MAC a écrit :Tu n'as jamais essayé les études???
MAC
Pour moi, c'est vraiment réservé à l'élite.
En plus, il y a tant de choses magnifiques à jouer avant de s'y attaquer (et cotons aussi d'ailleurs)....
Pourquoi je passe des heures et des heures à répéter la même chose sans jamais être satisfaite... ? Bonne question !
Pour moi, piano = passe-temps agréable où je me déconnecte complètement. Je pourrais faire de la cuisine, mais je n'ai aucun goût pour. De la couture, de la broderie, de la peinture, du sport mais en fait je n'en ai aucune envie. En bref, je ne sais faire que du piano et c'est la seule chose qui m'intéresse (ça tombe bien ). A un moment, j'aimais bien les jeux vidéo (avant ma reprise du piano) mais il faut faire un choix, les journées ne sont pas élastiques.
J'aime le piano, c'est un fait mais je ne sais toujours pas pourquoi...
Pour moi, piano = passe-temps agréable où je me déconnecte complètement. Je pourrais faire de la cuisine, mais je n'ai aucun goût pour. De la couture, de la broderie, de la peinture, du sport mais en fait je n'en ai aucune envie. En bref, je ne sais faire que du piano et c'est la seule chose qui m'intéresse (ça tombe bien ). A un moment, j'aimais bien les jeux vidéo (avant ma reprise du piano) mais il faut faire un choix, les journées ne sont pas élastiques.
J'aime le piano, c'est un fait mais je ne sais toujours pas pourquoi...