vigafr a écrit : mer. 30 oct., 2024 9:52
alex2612 a écrit : mar. 29 oct., 2024 21:58
... Pour le poids des touches , vu qu’il s'agit d'un ressenti je dirais 30 pour l'aigu 40 gr pour médium et 55 gr pour les basses sur mon Bosen. Pour l'érard 15 gr aigu 25 gr médium 30 basses.
Je vérifierai cela dès que je rentre chez moi .
Et pour les piano que je jouais dans les année 80 ,les bôsen , kawai , mon ressenti 80 gr dans les aigus , 100 gr les médiums 110 basses
c'est possible?
Les Steinway D étaient bien plus léger. Mais pas forcement moins fatigant à jouer.suivant les réglages enfoncements échappements chasses
Je repréciseà Luc i que plomber ton kawai pour l'alléger est une mauvaise idée . Il srsque de souffrir de saturnisme.
Pour la mesure du poids c'est avec le poids des étouffoirs ou sans?
Autrement, le poids au niveau de la touche est principalement déterminé par le poids du marteau et la force du ressort de répétition, ceci sans le poids des étouffoirs qui sont lestés ( ou des ressorts d'étouffoirs sur piano droit).
avec un marteau de basse de 12g (comme dit pbt) et un coefficient chasse/enfoncement de 4.5 on obtient un poids minimum de 54g voir 67g si on considère 8mm pour l'enfoncement les 2mm restant servant à l'échappement. Toujours sans les poids des étouffoirs qui peuvent être très lourds dans les basses.
Ceci pour les pianos à queue qui ne devraient pas avoir de touches plombées.
Sur un piano droit, il n'y a pas de ressort de répétition qui s'oppose à l'enfoncement de la touche, et le poids des marteaux est porté en grande partie par son axe de rotation, donc le poids statique est faible et les touches doivent être plombées du côté de la mécanique.
Tu as raison, très important le poids exercé par la cuillère d’étouffoir sur un piano a queue. Même si le poids paraît infime quelques grammes ? Le ressenti est très perceptible.
Sur mon Bösen, elles sont réglées très haut (départ plus tard) ce qu allège considérablement le clavier.
Ce n’est pas un réglage a conseiller car il faut adapter son jeu pour le légato, on a en revanche une varité de détaché plus importante .
Le réglage conseillé étant la moité de la course du marteau.
En pratique c’est tout autre.Sur bon nombres d’instruments , y compris dans les salles de concert , ils démarrent beaucoup trop tôt renforçant l’inertie de la touche .
On comprend que ce n’est pas qu’une affaire de poids de touche qui donne l’impression faussée de « lourdeur du clavier » chez les pianistes. Pour les techniciens c’est différent . Les « pianistes » comprennent se ressenti , arrivent même a adhérer a cette fausse notion du « clavier est trop lourd »
en revanche les autres ont du mal avec ce terme impropre.
C’est toujours la même demande des pianistes mais formulée autrement…… Il faut alléger ce piano d’où la stupéfaction du technicien qui doit tout décoder ….stress compris……
quel métier difficile. Il y a une anecdote qui résume bien cela.
Richter qui fait la même demande à Daniel Magne Ayant très peu de temps , il arrive a corriger le problème en ajoutant une fine feuille de papier sous lla mécanique pour réduire l’enfoncement il n’y a hélas pas la possibilité de faire plus . Durée intervention 3 minutes , il a du réfléchir 1 minute.
Richter , stress en moins, réessaye le piano une heure plus tard . Il sent de suite cette infime différence et lui dit exactement ceci.
« vous avez réduit l’enfoncement d’une feuille de papier à cigarette. »
ils font un superbe concert bien sur.
Je trouve que cela résume bien le tallent des deux personnages , le respect l’un envers l’autre et la complexité de satisfaire les instrumentistes au pied levé….