Les mystères de l'interprétation

[alex2612]

Une découverte coup de coeur. Un jeune pianiste . Nos routes ce sont croisées à un Festival de piano au Mexique en 2022. Je le trouve atypique et plein de variete dans son jeu.
Peut être le suivez vous deja . VLADIMIR PETROV.
Un nom à retenir. Comme son jeu dans ce concours. Mais en concert il se lache...

[quazart]

Pour la technique, va écouter les enregistrements de jeunesse d’Horowitz (et même jusqu’aux années 60), tu entendras qu’il ne joue pas dans la même catégorie.
Pour l’interprétation, également, il y a des œuvres que Horowitz a marqué de son empreinte (Rachmaniniv, Scriabine, Schumann, Chopin, Liszt). J’attends encore d’être marqué par une note de Lang Lang.

Horowitz était brillantissime techniquement, aucun doute là-dessus, il était sans doute au dessus du lot à ses débuts, mais par exemple, quand Czyffra s'est fait connaitre, certains critiques ont dit qu'il était encore plus impressionnant... Depuis, il me semble que le niveau n'a cessé de croître, au point d'arriver à une surenchère dans la difficulté des répertoires abordés qui laisse parfois un peu la musique de côté.
Pour ce qui est des interprétations, c'est un domaine tellement subjectif que tout débat est illusoire. On ne peut que s'accorder - ou pas - à dire que l'un ou l'autre est plus ou moins dans le style attendu, ce qui n'a pas forcément de rapport avec l'émotion ressentie...
A chacun de juger la part de liberté que l'interprète peut prendre avec le texte et l'intention du compositeur. Pour mon goût personnel elle est assez étroite

[Oukee]

Horowitz était brillantissime techniquement, aucun doute là-dessus, il était sans doute au dessus du lot à ses débuts, mais par exemple, quand Czyffra s'est fait connaitre, certains critiques ont dit qu'il était encore plus impressionnant... Depuis, il me semble que le niveau n'a cessé de croître, au point d'arriver à une surenchère dans la difficulté des répertoires abordés qui laisse parfois un peu la musique de côté.
Pour ce qui est des interprétations, c'est un domaine tellement subjectif que tout débat est illusoire. On ne peut que s'accorder - ou pas - à dire que l'un ou l'autre est plus ou moins dans le style attendu, ce qui n'a pas forcément de rapport avec l'émotion ressentie...
A chacun de juger la part de liberté que l'interprète peut prendre avec le texte et l'intention du compositeur. Pour mon goût personnel elle est assez étroite

Cziffra était un phénomène hors du commun. Sa maîtrise de l’instrument était probablement supérieure encore à celle d’Horowitz : j’ai regardé ses transcriptions, et sur le papier (et à l’écoute), il va plus loin dans la démesure pianistique.
Quant au fait que les générations actuelles jouent encore plus vite, je n’y crois pas : il suffit d’écouter J. Lhevinne dans une paraphrase de Strauss ou Horowitz dans ses deux premiers enregistrements du 3ieme de Rachmaninov pour être abasourdi par la performance réalisée. La différence avec aujourd’hui, c’est la densité de professionnels qui jouent très vite.

Je te rejoins sur l’interprétation. Mais quand un artiste marque à ce point des générations de mélomanes (et de musiciens), cela dépasse la seule agrégation des avis individuels (la plaie des réseaux sociaux au passage).