Problème avec mon fils au conservatoire

[montnath2]

Bonjour à tous !

Je suis nouvelle.

Mon fils de 13 ans fait du piano depuis ses 8 ans et depuis quelque temps pleure me fait des crises et me demande de tout stopper.

Il était avant en cursus normal et depuis l'année dernière on l'a mis en aménagé car il ne pouvait pas passer son premier exam d'instrument, la trouille et le fait d'être devant des jurys lui faisait perdre tous ses moyens.

De plus sa prof ne l'avait pas préparé à temps et lui avait donné le travail à faire que deux mois avant l'examen alors que s'était un travail à préparer en début de l'année.

Depuis il est écoeuré et ne veut plus y aller. Il dit constamment que se sont tous des c... Et ça me désole.

Pourtant il vient de passer son examen écrit et le prof me dit qu'il était épaté car non seulement, il a fini avant tout le monde mais en plus les réponse étaient justes alors qu'il y a quelques mois il me demandait si mon fils comprenait tout, car il était effacé en classe.

J'ai peur qu'il se soit passé quelque-chose qui l'a démotivé. Il ne veut rien me dire, mais sa soeur me dit qu'il lui a exprimé son ennui en cours.

Qu'en pensez vous ?

Merci pour vos réponses.

[Nick Borderline]

Bonjour nouvelle
Bienvenue sur ce forum.
C'est difficile d'émettre un avis sur l'histoire de ton fils, mais j'essaie d'imaginer.
Le fait de perdre ses moyens en public est banal. J'ai le même problème et j'essaie de me "soigner"
Je dirais que plus on a des facilités naturelles, comme ton fils semble en avoir, plus les chances de se planter en public sont importantes.
Quand on est naturellement mucical, on s'appuie sur notre oreille et notre mémoire musculaire du morceau et tout se passe bien, en mode relax.
Quand on est en situation de stress, notre cerveau essaie de reprendre le contrôle de la situation en nous disant fait-ceci,
fait-cela, sauf que....on ne connait pas assez bien intellectuellement notre morceau et c'est : panique à bord et la cata assurée.
Connaître un morceau pour faire face au trac, ça demande donc beaucoup plus de travail...que de le jouer tranquille à la maison.
Mais on n'apprend que trop rarement cela en conservatoire.
Ma prof me dit :"tu dois savoir reprendre à n'importe quelle mesure et savoir intellectuellement toutes tes notes".... et je suis loin de l'un et de l'autre.
Mon prélude de Scriabine du moment, je sais le jouer mains séparées par coeur, et ca m'aide beaucoup à réduire le risque de plantage.
Tout ça pour dire que ce genre de techniques de préparation, en mode concours, ne sont pas abordées forcément en conservatoire.
Mais ce qui est valable pour le concours Chopin, l'est tout autant pour passer son 1er cycle.
Je subodore que pour ton fils, le fait d'être mis en classe aménagée ne changera probablement rien, s'il ne prend pas conscience du Comment travailler différemment.
Ce qu'il lui faudrait c'est d'être coaché sur les raisons de son échec en public, pour comprendre ses lacunes de préparation et aborder le prochain examen, comme un match sportif. Et s'il prend conscience de cela, cela devrait le remotiver à le prendre comme un challenge intéressant, plutôt que de reporter sa frustration sur les autres en les trouvant c..s.
Voilà pour mes quelques réflexions, qui relèvent probablement beaucoup de la psychologie de comptoir. A bientôt, Nick

[Oukee]

Le conservatoire est une formation de masse, et les professeurs n’individualisent véritablement leur enseignement que dans les niveaux les plus élevés. Si votre fils nécessite une pédagogie adaptée, ce n’est pas forcément le meilleur endroit : un prof particulier avec les compétences requises serait peut être plus indiqué.

[Spianissimo]

J'ai pris des cours de 5 à 13 ans, âge auquel j'ai décidé d'arrêter, j'ai repris ensuite vers l'âge de 20 ans pour ne plus m'arrêter ensuite, mes 2 enfants ont fait du piano de 5 à 14 ans pour l'un et de 7 à 11 ans pour l'autre. L'un a définitivement arrêté (pour l'instant, il n'a que 19 ans) et l'autre joue de temps en temps des chansons actuelles qui lui plaisent et la motivent.
Si votre enfant est malheureux en cours, il faut arrêter...et lui laisser le temps de se rendre compte par lui même de la chance qu'il a eu d'avoir cet enseignement, ça ne sert à rien de lutter contre lui à cet âge là.
Si votre projet pour lui était d'en faire un pro, faites en votre deuil. Si votre projet était de lui donner un enseignement musical, vous l'avez fait et il ne pourra rien vous reprocher ensuite, bien au contraire. Bien être au clair sur les raisons qui poussent l'adolescent à arrêter et lui signifier notre désaccord éventuel tout en respectant ses propres envies....c'est ce que nous pouvons faire de mieux en tant que parents. Du moins, c'est mon point de vue....mes 2 cents

[Abegg63]

Bonjour
C’est peut-être juste le ras-le-bol de l’adolescence ça va passer après quelques semaines.
J’ai eu ça aussi et ça a fini par passer.
Un de mes élèves a eu aussi une très mauvaise période vers 13 14 ans. C’était une plaie en cours!
Sa mère a insisté, résultat au lycée il est tombé dans une classe ou il y avait plusieurs autres musiciens et il s’est réellement intéressé au piano au point d’obtenir son BEm mention bien l’année suivante il continue ses cours et est en BTS son.

Vous pouvez aussi essayer de changer de prof ça fait du bien.
Après s’il s’est passé autre chose qui l’a choqué et qui n’a rien à voir avec la musique c’est autre chose.

Il faudrait peut-etre lui trouver de quoi le motiver un stage d’été par exemple.

[acx01b]

La crise d'adolescence qui passe après quelques semaines

Comme dit Spianissimo aucune bonne raison de le forcer, en plus c'est l'âge où on apprend que si on a l'envie.

S'il arrête poussez-le à continuer à jouer, demandez lui de temps en temps de vous jouer des trucs (nouveaux ou pas) comme si vous étiez très fan, et voyez en fonction pour l'année prochaine et les suivantes.

[montnath2]

Merci beaucoup à tous pour vos réponses.
Mon plus grand qui a maintenant 30 ans et qui est prof de guitare me dit justement de lui trouver un prof de piano à domicile.
Je ne veux pas faire de lui un virtuose loin de là. Ce qui m'ennuie c'est toutes ces années qu'il a passé heureux d'y aller et que du jour au lendemain, plus rien.
Pour le changement de prof au conservatoire, est justement ce qu'il s'est passé pour cette année. Je pense qu'il a pas digéré cette décision.
Il a changé trois fois en deux ans. Sa prof habituelle est partie en congés mat et ne l'avait pas préparé pour son exam. Il s'est retrouvé à deux mois avec une nouvelle prof avec qui il avait fait d'énormes progrès et qui a compris son mal être. De plus il faisait de temps en temps d'autres répertoires que du classique pour le détendre comme des musiques de films... Il pensait la retrouver en septembre 2023 pour apprendre qu'il changeait de nouveau de prof. La nouvelle est très gentille mais bon, je me mets à sa place. J'aimerai faire un break pour cette année et voir l'année prochaine ce qu'il en pense. Mais j'ai peur qu'il perd sa place au conservatoire au cas où s'il veut y retourner en septembre 2025.

[Gruppetto]

C'était il y a longtemps, mais j'avais pu prendre un congé au conservatoire durant une année pour me préparer à un concours qui n'avait rien à voir avec la musique. Si j'étais revenue, j'aurais pu reprendre ma place. Il y a peut-être moyen de faire une pause et de retrouver sa place à la rentrée, vous pouvez peut-être vous renseigner auprès de l'administration.

[montnath2]

Bonsoir.
Merci pour l'info.
Je vais prendre rendez-vous avec la directrice pour en discuter.
Bonne soirée.

[Angelique]

Bonjour à tous !

Je suis nouvelle.

Mon fils de 13 ans fait du piano depuis ses 8 ans et depuis quelque temps pleure me fait des crises et me demande de tout stopper.

Il était avant en cursus normal et depuis l'année dernière on l'a mis en aménagé car il ne pouvait pas passer son premier exam d'instrument, la trouille et le fait d'être devant des jurys lui faisait perdre tous ses moyens.

De plus sa prof ne l'avait pas préparé à temps et lui avait donné le travail à faire que deux mois avant l'examen alors que s'était un travail à préparer en début de l'année.

Depuis il est écoeuré et ne veut plus y aller. Il dit constamment que se sont tous des c... Et ça me désole.

Pourtant il vient de passer son examen écrit et le prof me dit qu'il était épaté car non seulement, il a fini avant tout le monde mais en plus les réponse étaient justes alors qu'il y a quelques mois il me demandait si mon fils comprenait tout, car il était effacé en classe.

J'ai peur qu'il se soit passé quelque-chose qui l'a démotivé. Il ne veut rien me dire, mais sa soeur me dit qu'il lui a exprimé son ennui en cours.

Qu'en pensez vous ?

Merci pour vos réponses.

Ma petite soeur avait eu un problème similaire à la pré-adolescence. On avait le même professeur, mais la pauvre, elle était souvent en larmes à la fin du cours (on a 7 ans de différence environ, et mon prof n'était pas particulièrement patient avec les enfants). Elle était douée, ce n'était pas le problème.

Ma mère lui avait accordé le droit d'arrêter le piano puisque c'était sa 3e année (ou 4e, je ne sais plus); bref, elle avait les bases et était capable de dire que l'instrument lui plaisait ou ne lui plaisait pas (en l'occurrence, c'était le son du piano dans la salle de cours, qui était trop petite et bétonnée en plus, moi même j'avais du mal à tolérer ça).
Elle avait découvert la guitare par après et elle s'en était fait une passion (elle collectionnait même les guitares à un moment donné )
Si tu insistes trop, je pense qu'il y a un risque de dégoût; forcer les jeunes à faire quelque chose qu'ils n'aiment pas (en particulier à l'adolescence; on peut plus facilement forcer un enfant, mais un adolescent... on risque gros) n'est pas vraiment efficace, selon moi.

[Chtilli]

forcer les jeunes à faire quelque chose qu'ils n'aiment pas (en particulier à l'adolescence; on peut plus facilement forcer un enfant, mais un adolescent... on risque gros) n'est pas vraiment efficace, selon moi.

Et même contre-productif : en les forçant, on risque de les dégoûter de quelque chose qu'ils auraient pu aimer autrement. Je serais curieux de savoir s'il y a des contre-exemples ici, des personnes qu'on a forcées à se mettre au piano et pour qui c'est devenu malgré tout une passion.

[Oukee]

forcer les jeunes à faire quelque chose qu'ils n'aiment pas (en particulier à l'adolescence; on peut plus facilement forcer un enfant, mais un adolescent... on risque gros) n'est pas vraiment efficace, selon moi.

Et même contre-productif : en les forçant, on risque de les dégoûter de quelque chose qu'ils auraient pu aimer autrement. Je serais curieux de savoir s'il y a des contre-exemples ici, des personnes qu'on a forcées à se mettre au piano et pour qui c'est devenu malgré tout une passion.

Bien d’accord, mais il y a déjà eu sur ce forum des témoignages en sens inverse de personnes qui ont regretté a posteriori de ne pas avoir été plus poussées par leurs parents, à l’adolescence justement.
Sujet complexe, difficile de donner un avis générique…

[Chtilli]

C'est encore autre chose, c'est un avis a posteriori donc forcément un peu biaisé, pas sûr que l'enfant qu'ils étaient aurait été d'accord.

[fritz]

C'est bizarre d'être changé de prof sans avoir été consulté, ça ne se passait pas comme ça dans le conservatoire que j'ai fréquenté. Pas bien compris ce qu'englobe un cursus aménagé par rapport à un normal sinon. Et toujours une mauvaise idée de contraindre au-delà du raisonnable à mon avis

[Hey-J]

Et même contre-productif : en les forçant, on risque de les dégoûter de quelque chose qu'ils auraient pu aimer autrement. Je serais curieux de savoir s'il y a des contre-exemples ici, des personnes qu'on a forcées à se mettre au piano et pour qui c'est devenu malgré tout une passion.

Bien d’accord, mais il y a déjà eu sur ce forum des témoignages en sens inverse de personnes qui ont regretté a posteriori de ne pas avoir été plus poussées par leurs parents, à l’adolescence justement.
Sujet complexe, difficile de donner un avis générique…

Bonjour,

Dans un tout autre domaine (le tennis) j'ai connu un gars dans mon club qui avait 35 ans et qui jouait merveilleusement bien au point qu'il a passé un diplôme pour enseigner aux enfants, le goût du tennis lui était revenu. Ado son père l'avait tellement poussé qu'il avait abandonné le tennis et ce n'est que vers 32 ans qu'il a repris car son propre fils adorait le tennis. Il m'avait confié avoir été dégouté du comportement de son père quand il était plus jeune. Je connaissais son père et il me disait "Ah si Christophe avait continué plus jeune il aurait fait quelque chose" La fierté de son père était que Chris avait joué avec Fabrice Santoro dans le sud. Pardon pour le parallèle avec le tennis. Entre autre il était bon batteur de Jazz

Sinon bah oui pour moi par exemple je regrette que plus jeune je n'ai pas eu des parents qui m'ai "poussé" car je n'en serais pas à 67 ans à me débattre avec les touches blanches et noires comme un fou. Ou bien peu être un peu moins. Mais bon en 73 mes parents devant mon insistance à ne rien lâcher avec la musique m'ont offert une guitare (que j'ai toujours). Un CAP réussi et le 25 décembre la guitare tant attendu était en ma possession. Mais j'ai mal appris, sans prof. Mes rêve de l'époque était la guitare, violon, piano, alors j'aurais pu des que j'ai bossé m'offrir des cours mais à cet age et bien j'avais d'autres priorité et tout ceci c'est éloigné mais la zik est toujours resté accroché en moi. Et maintenant plus vieux je relativise et me dit que mes parents ouvriers n'avaient certainement pas les moyens en ces temps de m'offrir un prof de piano ou de tennis. C'était très select. De nos jours les jeunes peuvent avoir accès pour pas grand chose à des structures d'apprentissages et les instruments sont bien moins chers qu'avant. Conclusion et bien maintenant je bosse beaucoup le piano et ne peut m'empêcher par moment de penser que si j'avais commencé plus tôt bah......... ou peu être pas. Donc je profite du moment et je m'éclate bien. J'adore venir ici même si parfois je ne comprends pas tout. Des pointures au moins pointures je lis les posts et capte des infos.
pardon pour ce long message dominicale.

Bonne musique à tous

[Angelique]

C'est bizarre d'être changé de prof sans avoir été consulté, ça ne se passait pas comme ça dans le conservatoire que j'ai fréquenté. Pas bien compris ce qu'englobe un cursus aménagé par rapport à un normal sinon. Et toujours une mauvaise idée de contraindre au-delà du raisonnable à mon avis

Un cursus aménagé, c'est quand on te permet de prendre tes cours de musique (pratiques et théoriques) pendant tes heures de cours au collège.

[fritz]

Ah ok merci Angélique, c'est l'équivalent d'un sport étude mais en musique du coup ?

[Spianissimo]

forcer les jeunes à faire quelque chose qu'ils n'aiment pas (en particulier à l'adolescence; on peut plus facilement forcer un enfant, mais un adolescent... on risque gros) n'est pas vraiment efficace, selon moi.

Et même contre-productif : en les forçant, on risque de les dégoûter de quelque chose qu'ils auraient pu aimer autrement. Je serais curieux de savoir s'il y a des contre-exemples ici, des personnes qu'on a forcées à se mettre au piano et pour qui c'est devenu malgré tout une passion.

Ben, t'as Lang Lang quand même.....par contre, je ne sais pas s'il viendra en témoigner un jour sur le forum....

Quand à moi, dans une moindre mesure, mon père ne m'avait pas vraiment laissé le choix, et je l'en remercie tous les jours... Par contre; lorsqu'à l'âge de 13 ans, j'ai décidé d'arrêter, il n'a pas insisté....

[Chtilli]

Les Chinois et leur pédagogie punitive... Je me demande s'ils remercient aussi leurs parents une fois adultes ?

[pianiste des Alpes]

Ma fille aînée a fait de la flûte traversière à l'école de musique (même cursus qu'en conservatoire, avec examens etc) de sa grande section de maternelle à la fin de seconde au lycée. Au début elle adorait, sa prof était géniale. puis sa prof est partie, et ensuite elle a changé de prof chaque année. Une seule était bien, toutes les autres nulles (elle a même régressé avec l'une d'entre elles). La dernière pendant 2 ans correcte mais le mal était fait. Elle ne supportait plus les auditions en permanence, l'examen de fin de deuxième cycle qu'on lui a fait repousser deux fois car la prof voulait être sûre et certaine qu'elle le réussirait (100% de réussite à l'école de musique, donc ils ne voulait pas d'échec). Sans compter le solfège obligatoire (elle a son certificat de fin d'études musicale en solfège). Elle voulait arrêter au lycée, le l'ai poussée à continuer jusqu'au diplôme de fin de second cycle, qu'elle n'a pas voulu passer finalement en fin de seconde. Les derniers mois elle ne travaillait plus rien, sauf les morceaux d'orchestre, et on s'engueulait parfois pour qu'elle travaille sa flûte. Il n'y avait que l'orchestre qui l'intéressait, mais c'est interdit de ne faire que de l'orchestre sans prendre les cours. Du coup elle a arrêté définitivement. Ecœurée. Pendant des mois elle n'a plus touché à sa flûte. On aurait dû lui trouver une prof particulière, et/ou peut-être la faire rejoindre une harmonie dans un village voisin pour jouer à plusieurs.
Finalement 1 an et demi plus tard, elle a rencontré dans sa classe de terminale d'autres élèves musiciens, et elle s'est remise toute seule à la flûte de temps en temps. Elle veut rejoindre un orchestre l'année prochaine pendant ses études (bac cette année).

Que ce soit la flûte ou le piano, le problème est le même : trop de rigidité dans l'enseignement, obligation d'examens, travailler pour travailler et non pas pour le plaisir. Morceaux travaillés pendant des mois et des mois pour les examens, ce qui finit par dégoûter. A cette école de musique, on avait l'impression que la musique était plus importante que la scolarité et le sport.
Plein d'élèves arrêtaient au bout de 3-4-5 ans, écœurés, et seuls les meilleurs continuent. Comme s'ils ne voulaient garder que ceux qui deviendront professionnels.
Certains ont changé pour des cours particuliers, mais du coup ne peuvent plus jouer à l'orchestre.
Ce qui est dommage, car l'orchestre est vraiment le moment où les enfants adorent se retrouver.



Du coup la petite sœur a tardé très longtemps avant de se mettre à la musique. Ce n'est que cette année, à 12 ans, qu'elle a commencé le piano, en cours particuliers (que je lui donne, en attendant la crise d'adolescence où il faudra probablement que ce soit quelqu'un d'autre, mais tant qu'elle aime bien que je lui enseigne, je le fais - et tant que j'ai le niveau !). Elle avait peur du solfège (des tas d'enfants ont été terrorisés par l'une des 2 profs de solfège, qui fait aussi de la chorale dans les 2 écoles primaires de la ville). Elle n'a émis l'envie de faire de la musique vraiment que lorsqu'elle a été sûre qu'on ne l'inscrirait pas à l'école de musique.
Une de ses amies fait du piano à l'école de musique, et a dû se taper 2 ans de solfège avant de pouvoir toucher un piano... A 8 ans ça passe, 12 beaucoup moins...



Voilà pour mon expérience, si cela peut aider.
C'est comme dans un job : quand ça ne se passe pas bien, on démissionne et on change de boîte. Le conservatoire c'est un état d'esprit, si ça coince, il y a le cours particulier (plus cher hélas).

Après attention, on s'est focalisé sur l'enseignement rigide, le prof, etc, mais il pourrait aussi y avoir un problème qui n'a rien à voir avec la musique.

Bon courage.