Je constate avec plaisir -d'autant que j'angoissais un peu soyons franc avant de le poster
- que ce morceau ne laisse pas indifférent.Atypique c'est un bon qualificatif: mais plus je l'écoute plus je perçois d'infimes petites variations dans l'harmonie, les rythmes et la composition elle-même qui rendent ce compositeur très attachant tout au long de son œuvre.
Je ne connaissais pas cette pianiste dont tu postes l'interprétation mais c'est une autre belle interprétation de ce morceau avec celle de Volodos, Coppola et Mompou lui-même.
Je crois que ni ce morceau ni Mompou en général ne sont joués en concert ou alors excessivement rarement, du moins chez nous. Il est probable qu'en Espagne et en Catalogne en particulier il soit plus souvent joué comme par Alicia de Larrocha avec Secreto, un autre morceau.
Celui que je posterai ensuite est très différent du palmier et bien plus en rapport avec la culture catalane espagnole. À mon avis.
Une proximité avec Messiaen ? certes mais Messiaen a un style propre qui le rend reconnaissable avec l'habitude tout du long de ses morceaux. Alors que même avec un peu d'habitude, tous les morceaux de Mompou ne sont pas si aisément reconnaissables et identifiables comme tels. Quant à Scriabine je ne connais pas assez pour en parler.
@danaus
Je connaissais la page en tête avec sa biographie qui figure sur un site.
On dit qu'il était très timide et réservé ce qui fait qu'il y a peu de témoignages sur lui et son œuvre, y compris en France où il a fait plusieurs séjours et où il a du forcément rencontrer des compositeurs d'ici, peut-être Messiaen précisément.
À ma connaissance il n'a pas écrit comme d'autres compositeurs comme John Cage ou Xenakis.
Ou alors il a écrit mais comme Satie sur ses propres partitions, des brèves comme on dit
Un moment avec un copain nous avions le projet de monter un spectacle théâtral sur Satie.
