Merci de votre écoute et de vos retours. Je suis totalement d'accord (c'est pour ça que je l'ai posté, parce qu'il nécessite encore de la maturation, mais avec mon prof on est passé à autre chose, un peu à ma demande, mais lui aussi m'avait dit de faire gaffe aux 3/2).
@ Fritz & Fort Et Doux : c'est tout à fait ça, je le ressens et hélas ça s'entend donc, le manque de respiration, c'est parce que je ne me sens pas encore libérée de la partition, pas assez bossé (à cause du déchiffrage plus simple que les autres morceaux que je travaille sans doute, d'où le non par coeur aussi, la flemme s'est emparée de moi
), et trop dans la peur de me planter et faire des fausses notes... Je pense que pour jouer Schubert, il faut bcp de temps passé sur le morceau pour se libérer et donner l'impression de simplicité mélodique. Pour la pédale, c'est THE question que je ne cesse de me poser à ce sujet (PM est utile pour cela car en visio, mon prof peut moins m'aider, je l'ai vu avec les cours en live, l'utilisation de la pédale est plus facile à saisir) : il y en a peu écrite sur la partition, et soit je ne la mets pas et ça fait sec, soit je la mets et ça bave, je ne sais pas trop comment faire, je suis assez novice dans l'utilisation de la pédale, que j'ai toujours mise au feeling sans avoir appris à la mettre. L'effet Liszt, intéressant, ça pourrait être flatteur, surtout pour moi qui idolâtre Franz (Liszt) mais je préfère l'effet Schubert
et essayer de trouver le truc.
@ PianoLuxembourg : Merci de rappeler les circonstances d'écriture de ce morceau composé par un musicien si précocement disparu. Il est possible que je le joue trop vite. Je veillerai à le détendre un peu, et cela ira de pair avec ce que j'ai écrit dessus. C'est bien d'avoir des avis extérieurs, surtout sur un "tube", merci de ton point de vue. En tout cas au cas où cela se serait adressé à moi, je ne me considère pas faisant partie des "excellents" pianistes du forum. La route est longue pour cela. Tu me vois peut-être de plus "bas" mais moi je me vois très "bas" par rapport à bien d'autres musiciens ici. Enfin tu as compris avec les guillemets que je ne parle pas de se dévaloriser avec le mot "bas", mais juste que l'on est "bas" sur la montagne. Certains sont au niveau des Alpages, d'autres dans la vallée, certains dans les pierriers, et quelques uns arpentent les cimes enneigées... Tout est beau dans cette balade. De la vallée aux sommets. Ce qui compte c'est d'évoluer et grâce à des avis extérieurs de mélomanes, on ne peut que le faire. Il y a des mélomanes qui ne jouent pas et qui sont d'excellents conseils. Et je suis sûre que tu pourras bientôt le jouer sur tes sublimes Steinway (en plus je n'ai pas choisi la version de Liszt, j'aime bien celle-ci (tant mieux, ouf !) car elle est épurée). C'est celle que j'avais entendue jouée par une enfant, dans un téléfilm sur la 2ème guerre mondiale. Version volontairement imparfaite dans le film, qui m'avait bcp plu, car riche émotionnellement.
@ Pos : J'avoue que je n'ai pas compris ton allusion à la "version complète", au violoncelle. Je me doute qu'il s'agit d'une métaphore des basses et je t'ai relue, mais ne suis pas certaine d'avoir saisi. Pourrais-tu ton point de vue développer stp ? Ca m'intéresse ! Quand je le reprendrai, en parallèle de mes 3 morceaux en cours (+1 avec celui de Fritz pour CéKIKIJOUEça
) je le ferai comme tu le dis. En ce moment Laurent m'apprend à alléger au max la m.g. dans le Nocturne.