Re: Fil de Spianissimo (Scriabine - 5 Préludes Opus 16)

[Oukee]

Gilels est incomparable dans ce morceau : ceux qui ne l’ont pas entendu doivent se précipiter sur YT pour l’écouter, cette sonorité a disparu avec Gilels.
Ta version se tient très bien . Je la préfère de loin à celle de Bruce Liu que j’ai entendu en concert (c’était un bis) : il en faisait de la guimauve .

[Pos]

Bach/Siloti au réveil, admirablement servi. Je plussoie Oukee pour la version de Gilels. Mais la version Spianni ce matin m’a ravie !

[Ninoff]

Belle version Spianissimo, merci de ce partage matinal

[PianoLuxembourg]

Superbe version,
On dirait une mélodie avec un arpège de guitare.
Aérien.

[Spianissimo]

Merci à toutes et tous pour vos retours bienveillants et content que vous ayez apprécié cette interprétation.
BM, j'avais remarqué ce petit défaut effectivement, il faudra que je le réenregistre un jour...pour éviter cette "rubatisation" hors de propos....
Par contre, Vikingur est dans le tempo mais je n'aime pas son interprétation qui est trop rapide et trop mécanique et loin derrière celle de Gilels....(serais-je en train de me Cassariser... ??).
L'interprétation de Gilels est assez éloignée de la partition de Siloti, d'ailleurs, il y a même un internaute qui à réécrit le prélude de Bach / Siloti façon Gilels...et les arpèges sont joués et calquées sur les doubles croches de la main droite pour éviter tout retard intempestif à la Spianissimo...
Je vous partage la partition :

Bach - prelude-in-b-minor-bach-siloti-as-played-by-emil-gilels-3-pdf-free.pdf

(70.84 Kio) Téléchargé 18 fois

[PianoLuxembourg]

Merci pour la partition,

pour ces notes arpégées, je trouvais que tu avais eu une idée musicale très intéressante, plutôt que de le jouer à la "machine à coudre" Vikingür,
ça sonnait comme un accord d'un instrument, puis les notes d'un chant.

(je n'ai aucun voie au chapitre, suis piètre musicien et pire pianiste encore).

Je me demande comment tu as approché ce morceau du point de vue du travail main gauche, main droite, et pour les arpèges tu fais comment pour leur trouver la bonne expression ? vikingür n'arpège pas, mais Siloti l'écrit arpégé.

désolé de cette question de bleu, mais comme vous pouvez me donner la réponse.

[quazart]

L'interprétation de Gilels est assez éloignée de la partition de Siloti, d'ailleurs, il y a même un internaute qui à réécrit le prélude de Bach / Siloti façon Gilels...et les arpèges sont joués et calquées sur les doubles croches de la main droite pour éviter tout retard intempestif à la Spianissimo...
Je vous partage la partition :

Bach - prelude-in-b-minor-bach-siloti-as-played-by-emil-gilels-3-pdf-free.pdf

Le plus simple c'est encore de conserver la même façon d'arpéger les accords sans te poser de question... tu changes juste l'attaque, sur le temps et non juste avant comme dans ce qui précède, c'est d'ailleurs ce que fait Gilels. Tellement pianissimo qu'il faut tendre l'oreille pour percevoir ce changement si minime...

[quazart]

(je n'ai aucun voie au chapitre, suis piètre musicien et pire pianiste encore).

Tsss...
Bon, tu n'as rien dit !

pour ces notes arpégées, je trouvais que tu avais eu une idée musicale très intéressante, plutôt que de le jouer à la "machine à coudre" Vikingür,
ça sonnait comme un accord d'un instrument, puis les notes d'un chant.

Vikingür ne respecte pas plus le texte non plus, il n'arpège pas ou quasiment jusqu'à la modification d'écriture, la note supérieure de l'accord tombe sur la 3è double main droite. Ca permet aux deux mains de tomber ensemble sur le temps
Spiani veut respecter l'écriture de Siloti mais c'est plus délicat à faire. Et au passage, ses 1ers arpèges sont joués à la façon romantique, avec anticipation du temps...

Bref, tout ça on s'en fout un peu... L'essentiel est que ce soit beau !!

[Fort Et Doux]

Je voulais te répondre hier Spianissimo, mais les combats de coqs sur les autres posts m'avaient fichu en rogne.

C'est vrai que tu le défends bien ce Siloti, et c'est pas si évident que ça.

A la liste des maîtres qui ont préformé à la manière de Gilels on peut ajouter Hélène Tysman (J'adore cette femme) je trouve qu'elle réussi vraiment bien la reprise.

Pour en revenir à nos moutons, tu nous offres un bel enregistrement, et on commence à comparer avec les plus grands, sous prétexte qu'eux font différemment. Pas sur que ce soit hyper sympa à lire pour toi.
J'espère que tu ne te formalises pas.

Au final tu sembles à l'aise dans un éventail de répertoire très large. Il y a t il un compositeur qui te resistes à ce jour ?

[Nick Borderline]

Prélude in B Minor BWV 855a, ce prélude doit beaucoup à l'interprétation légendaire d'Emil Gilels.

C'est très joli @Spianissimo. Tu arpèges plus les accords MG que Gilels, ce qui donne un style bien à toi et en effet une petite arythmie qui ne m'a pas gêné. Bravo pour cette très belle réalisation

[Spianissimo]

(je n'ai aucun voie au chapitre, suis piètre musicien et pire pianiste encore).

Tsss...
Bon, tu n'as rien dit !

pour ces notes arpégées, je trouvais que tu avais eu une idée musicale très intéressante, plutôt que de le jouer à la "machine à coudre" Vikingür,
ça sonnait comme un accord d'un instrument, puis les notes d'un chant.

Vikingür ne respecte pas plus le texte non plus, il n'arpège pas ou quasiment jusqu'à la modification d'écriture, la note supérieure de l'accord tombe sur la 3è double main droite. Ca permet aux deux mains de tomber ensemble sur le temps
Spiani veut respecter l'écriture de Siloti mais c'est plus délicat à faire. Et au passage, ses 1ers arpèges sont joués à la façon romantique, avec anticipation du temps...

Bref, tout ça on s'en fout un peu... L'essentiel est que ce soit beau !!

J'avoue que je ne calcule pas tout ça et que je fais "comme je peux". Lorsqu'on est amateur, l'idéal est de trouver le meilleur compromis entre la partition, notre piano (qui n'est pas un Steinway de concert, il faut le rappeler quand même.....), et nos capacités techniques, le tout au service d'une seule cause : obtenir le meilleur rendu musical possible....et tant pis si ça ne correpond pas tout à fait à ce qu'il faudrait vraiment faire en théorie...

[Spianissimo]

Je voulais te répondre hier Spianissimo, mais les combats de coqs sur les autres posts m'avaient fichu en rogne.

C'est vrai que tu le défends bien ce Siloti, et c'est pas si évident que ça.

A la liste des maîtres qui ont préformé à la manière de Gilels on peut ajouter Hélène Tysman (J'adore cette femme) je trouve qu'elle réussi vraiment bien la reprise.

Pour en revenir à nos moutons, tu nous offres un bel enregistrement, et on commence à comparer avec les plus grands, sous prétexte qu'eux font différemment. Pas sur que ce soit hyper sympa à lire pour toi.
J'espère que tu ne te formalises pas.

Au final tu sembles à l'aise dans un éventail de répertoire très large. Il y a t il un compositeur qui te resistes à ce jour ?

Merci Fort et Doux, Il ne faut pas se laisser abattre par les combats de coqs, le mieux est de zapper et de se concentrer sur le reste comme ça a déjà été dit dans un autre fil....merci pour Hélène Tysman, je ne la connaissais pas du tout.
Rassures-toi, je ne me formalise pas, c'est le jeu aussi quand on s'expose et je l'assume pleinement...
Pour répondre à ta question, oui, bien sûr qu'il y a des répertoires qui me résistent, ils sont d'ailleurs nombreux : Debussy, Ravel, Fauré, Prokofiev, Bartok, Albeniz, Liebermann, certains Brahms aussi, et certains Schumann....et certains Chopin...et certains Rachmaninov....et certains Scriabine .etc...et j'en oublie.....ça fait du monde et un gros répertoire qui m'est difficilement accessible quand même ...

[Spianissimo]

Prélude in B Minor BWV 855a, ce prélude doit beaucoup à l'interprétation légendaire d'Emil Gilels.

C'est très joli @Spianissimo. Tu arpèges plus les accords MG que Gilels, ce qui donne un style bien à toi et en effet une petite arythmie qui ne m'a pas gêné. Bravo pour cette très belle réalisation

Un grand merci Nick !!

[Spianissimo]

Manuel Maria Ponce, né le 8 décembre 1882 ou 1886 à Zacatecas et mort le 24 avril 1948 à Mexico, est un compositeur mexicain. Il semble avoir très tôt été un véritable phénomène de la musique; selon ses biographes, il avait à peine trois ans lorsqu'ayant assisté à un cours de piano de sa sœur Josefina, il s'assit au piano et joua sans plus de difficulté une des pièces qu'il venait d'entendre.
Aussitôt, ses parents décidèrent de lui faire donner des cours de piano et de solfège. En 1901, Ponce entra au Conservatoire National de Musique, avec déjà une certaine réputation comme pianiste et compositeur. Il resta au Conservatoire jusqu'en 1903, année où il retourna à Aguascalientes. Ce n'était que le début de ses pérégrinations. En 1904 il se rendit en Italie pour effectuer des études supérieures de musique au Conservatoire Giovanni Battista Martini de Bologne. Il étudia ensuite en Allemagne entre 1906 et 1908.

Après plusieurs années à l'étranger, Ponce retourna au Mexique pour y enseigner le piano et l'histoire de la musique, à nouveau au Conservatoire National de Musique, de 1909 à 1915 et de 1917 à 1922. Il interrompit ces fonctions d'enseignant pour un voyage de deux ans à La Havane, à Cuba de 1915 à 1917. En 1912, il composa Estrellita (petite étoile).

La même année, Ponce donna un concert mémorable de musique populaire mexicaine au Théâtre Arbeau qui, bien que causant un scandale auprès des partisans de la musique classique européenne, constitua un jalon important de la reconnaissance du patrimoine national.

Grâce à son efficace activité de promotion de la musique de son pays et avec des mélodies comme Estrellita, A la orilla de un palmar, Alevántate, La Pajarera, Marchita el Alma et Una Multitud Más, Ponce acquit le titre de créateur de la chanson mexicaine moderne. Il est aussi le premier compositeur de musique populaire à avoir exporté sa musique: Estrellita, par exemple, a été inscrite au répertoire de beaucoup d'orchestres et de nombreux chanteurs dans le monde entier, les interprètes eux-mêmes ignorant souvent l'origine et le compositeur de cette chanson.

Ponce a écrit de la musique pour instrument seul, musique de chambre et orchestre. Ses partitions pour piano et guitare représentent l'essentiel de ses œuvres pour instrument seul si l'on considère les pièces qui nous sont connues. Le professeur et pianiste mexicain Carlos Vásquez (élève de Ponce) ayant conservé la plupart des manuscrits originaux du compositeur. L'ensemble a été cédé à l'École Nationale de Musique (UNAM) de Mexico et un catalogue analytique de ses œuvres fut ainsi publié.

[nox]

Bravo ! Très jolie interprétation de cette très jolie pièce !
Quand j'avais téléchargé la partition sur IMSLP il y a quelques mois/années la partition comportait des erreurs mais ça a manifestement été corrigé

PS : il faudrait accorder le piano un petit coup, ou c'est moi ?

[Ninoff]

Encore une belle découverte..!!!
Belle interprétation et une œuvre très intéressante

[celime]

J'aime beaucoup les œuvres pour guitare de Ponce ( par ex. Les Variations la Folia).
Grand plaisir à écouter ce séduisant Intermezzo pour piano, ici fort bien interprété.
Bravo !

[Hey-J]

C'est effectivement très beau et de surcroit joliment interprété
Merci pour cette découverte

[Spianissimo]

Bravo ! Très jolie interprétation de cette très jolie pièce !
Quand j'avais téléchargé la partition sur IMSLP il y a quelques mois/années la partition comportait des erreurs mais ça a manifestement été corrigé

PS : il faudrait accorder le piano un petit coup, ou c'est moi ?

Merci Nox, c'est un vieil enregistrement, j'ai juste rajouté la partition. Du coup, oui, le piano sonnait un peu limite quand je l'ai fait. A propos, je me suis refait les nocturnes de Liebermann (écoute juste....), et celui qui est très beau également, c'est le 3....et non le 2 qui est moins évident à apprécier. Je maintiens également que le 1, le 7 et le 8 sont vraiment sublimes....par contre, à bosser, c'est extrêmement difficile (sauf le 1 qui est vraiment très abordable), mais tu as le niveau, as-tu déjà essayé ?

[Spianissimo]

J'aime beaucoup les œuvres pour guitare de Ponce ( par ex. Les Variations la Folia).
Grand plaisir à écouter ce séduisant Intermezzo pour piano, ici fort bien interprété.
Bravo !

merci celime, très beau en effet les variations la Folia.