Bonjour,
A la recherche d'un 1/2 queue (au moins 2m) de bonne facture et pas trop cher, je suis tombé sur un Gaveau modèle 3 (2m05) du début des années 50.
Je ne trouve aucune information sur les Gaveau de cette époque, c'est à dire après guerre mais avant le regroupement avec Pleyel et Erard (début des années 60 je crois).
Aux spécialistes du forum, que pensez-vous des queues Gaveau de cette époque ? Qualité de la mécanique (Schwander) en terme de touché et de solidité, ainsi qu'en facilité de réglage ? Sonorité, robustesse... ?
Merci d'avance!
lolo13
Gaveau modèle 3 années 50
Re: Gaveau modèle 3 années 50
J'ai une mécanique Schwander sur mon Erard, et j'en suis très content. J'ai joué toute ma jeunesse sur du Renner et honnêtement, je ne sens pas beaucoup de différence. Je crois que l'une est l'héritière de l'autre, d'ailleurs. La dynamique est très importante, par rapport à des pianos de moyenne gamme, ce n'est plus la mécanique qui est une limite à un pianiste honnête, mais la propre technique du pianiste. Il y aura toujours mieux (Steinway, Bechstein...) mais aussi plus cotonneux (Kawaï, Petrof de base, etc.)
Quant aux Gaveau (Gaveaux ? Gaveaus ? ) des années 50, il me semble que c'est leur âge d'or : l'époque de Cziffra, à qui on en avait offert deux, et qui lui convenaient parfaitement. Brillants, élégants.
Qu'est-ce que tu appelles "pas trop cher" ?
Quant aux Gaveau (Gaveaux ? Gaveaus ? ) des années 50, il me semble que c'est leur âge d'or : l'époque de Cziffra, à qui on en avait offert deux, et qui lui convenaient parfaitement. Brillants, élégants.
Qu'est-ce que tu appelles "pas trop cher" ?
Re: Gaveau modèle 3 années 50
Bonjour,
Merci Bourrac pour ta réponse. Et honte sur moi de ne pas l'avoir vue avant aujourd'hui! J'avoue être plus un lecteur qu'un contributeur sur le forum, m'en excuse, mais le temps est toujours le nerf de la guerre!
Entre temps, je suis bien sûr allé essayer le Gaveau 1/2 queue, j'ai même hésité à l'acheter, mais au final je ne l'ai pas fait car je n'ai pas eu de véritable "coup de coeur", et je fonctionne au "coup de coeur".
Concernant la mécanique, elle était effectivement pas mal du tout, assez rapide et légère, mais manquant peut-être un peu de contrôle (je ne suis pas spécialiste). Globalement, le piano était très équilibré, mais manquant (à mon goût) un peu de dynamique. Un piano très intimiste, rentrant bien dans l'image qu'on se fait d'un queue Gaveau.
Les mains expertes d'un bon artisan auraient-elles pu donner (ou rendre?) un peu plus de dynamique, tant au son qu'à la mécanique, je ne le sais vraiment pas malheureusement.
Voilà pour le retour sur ce Gaveau.
Entre temps, j'ai essayé aussi pas mal d'autres instruments, et vendredi dernier, après plusieurs années de recherche plus ou moins intensive selon les périodes, je crois que j'ai enfin trouver la perle rare que je recherchais depuis si longtemps... Un Feurich de Langlau
Merci Bourrac pour ta réponse. Et honte sur moi de ne pas l'avoir vue avant aujourd'hui! J'avoue être plus un lecteur qu'un contributeur sur le forum, m'en excuse, mais le temps est toujours le nerf de la guerre!
Entre temps, je suis bien sûr allé essayer le Gaveau 1/2 queue, j'ai même hésité à l'acheter, mais au final je ne l'ai pas fait car je n'ai pas eu de véritable "coup de coeur", et je fonctionne au "coup de coeur".
Concernant la mécanique, elle était effectivement pas mal du tout, assez rapide et légère, mais manquant peut-être un peu de contrôle (je ne suis pas spécialiste). Globalement, le piano était très équilibré, mais manquant (à mon goût) un peu de dynamique. Un piano très intimiste, rentrant bien dans l'image qu'on se fait d'un queue Gaveau.
Les mains expertes d'un bon artisan auraient-elles pu donner (ou rendre?) un peu plus de dynamique, tant au son qu'à la mécanique, je ne le sais vraiment pas malheureusement.
Voilà pour le retour sur ce Gaveau.
Entre temps, j'ai essayé aussi pas mal d'autres instruments, et vendredi dernier, après plusieurs années de recherche plus ou moins intensive selon les périodes, je crois que j'ai enfin trouver la perle rare que je recherchais depuis si longtemps... Un Feurich de Langlau