Ces instants de grâce dans les oeuvres

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Cadenza
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Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Cadenza »

Jouishy a écrit :
Presto a écrit :J'aime bien ton fil, mais je dois dire que je manque d'esprit critique pour y participer. Le plus souvent ce fut le contraire : les instants de grâce qui peuvent occuper une ou 2 mesures, 1 ou 2 temps de mesure et qui m'ont ouvert toutes grandes les portes d'un chef d'œuvre à côté duquel je serais passé.
J'ai hésité à créer en parallèle, un fil sur «ces moments d'extase dans ces oeuvres que l'on aime (ou pas, par ailleurs)». Mais, d'un point de vue personnel, je me suis dit que tous les cas que j'ai en tête sont de «simples» transition au mode mineur ou des cadences rompues avec un emploi du degré «vi». Mais dans une optique de partage, c'est vrai qu'au final, il pourrait être intéressant de le créer, ce fil.
Voilà qui est fait!

Alors, quels sont les passages, dans des pièces que vous adorez ou non par ailleurs!, qui vous laissent admiratifs, subjugués, ébahis, ...?

Je lance avec un extrait tout bête : les accords des mesures 6 et 7 du prélude no. 6 de Chopin. Je trouve qu'il y a quelque chose de tellement déchirant et de tellement magnifique!
Je vais poster un lien avec la partition, mais je préfère les interprétations un peu plus lente de cette pièce : https://www.youtube.com/watch?v=KJbnm6Mhdps (comme celle que l'on peut trouver d'Evgeny Kissin).
Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
arg

Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par arg »

Sans hésiter en 1e idée...le début tout début de la fantaisie en fa mineur à 4 mains de Schubert
Le début de Ondine de Ravel
Les mesures 37 à 67 du 2e mvt de la sonate en fa de Brahms (flemme de mettre les liens.... les curieux chercheront !)
Provençal-le-Gaulois
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Provençal-le-Gaulois »

Si ça n'a pas été dit, la fin de Ondine de Ravel, à partir du long crescendo en octaves montantes.
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Arabesque44
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Arabesque44 »

Si on prend "grâce " au sens strict, on va trouver de tels instants chez Mozart comme par exemple la 4 eme variation de l'andante grazioso de la sonate KV 331 , ou le trio du Minuetto de la même sonate ( les petites notes aigües réalisées en croisant la MG )
https://www.youtube.com/watch?v=CLkWPiMkl8k 6mn38

Sinon...des instants merveilleux et fugaces j'en trouve dans la plupart des oeuvres de Schumann, en général ça tient au côté fantasque du compositeur et aux forts contrastes, aux "surprises" que cela amène.
Par exemple le début de la 6 eme étude symphonique, "agitato"
https://www.youtube.com/watch?v=G1FFWgzk4vI
Et de nombreux passages de la Fantaisie op 17 , des Kreislerianas et de la Grande Humoresque.
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Lee
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Lee »

Le thème sirène dans la 4ème ballade de Chopin, on veut le suivre et mourir heureuse...
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Jacques Béziat
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Jacques Béziat »

J"avais pensé faire le même sujet, voilà qui est fait ! :D

En effet, les moments de grâce, quasi orgasmiques, je les attendais à chaque audition de mes morceaux préférés quand j'étais gamin, je n'attendais presque que ce moment !
À présent c'est moins systématique (avec l'âge, c'est normal :mrgreen: ), mais on peut les repérer, et je suis certain que le compositeur sait parfaitement qu'il tient un bonne transition, une bonne modulation, un pic harmonique, au moment où il compose !

Je pense que le musicien qui m'a donné le plus de moments de grâce dans ma vie est Bach, mais cet avis est évidemment complètement subjectif !! :wink:

Très souvent chez Bach, tout se déroule de manière très logique, déjà géniale grâce aux mélodies au contrepoint serré, et soudain une modulation, un passage sublime est introduit, alors qu'il n'y était en aucun cas obligé, mais la trouvaille surgit, inattendue, presque décalée et surgie du futur, déchirante de beauté alors qu'on était déjà, apparemment, au sommet de la beauté.

Peut-être ces moments magiques, intenses, sont-ils l'apanage des vrais génies, on les retrouve dans les œuvres de tous les grands compositeurs.
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Presto
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Presto »

Pour moi l'instant de grâce absolu dans une musique absolument sublime, il est dans le 15e quatuor de Beethoven : https://youtu.be/kiVbMB6iLPc?t=20m36s
Sinon comme Jacques ces frottements de neurones ont surtout guidé mes goûts jeune, surtout chez les romantiques, Chopin, les Ballades, le 2e scherzo avec le thème central bien sûr, Rachma à la fin de la cadence du 3e concerto, Schumann beaucoup notamment le développement qui suit l'exposition du thème de la Légende dans la Fantaisie. Mais très peu de Bach en revanche, hormis le canon à l'unisson des Goldberg.
Comme instant de grâce révélé par un interprète, je ne l'ai pas trouvé sur yt mais je n'ai jamais retrouvé l'émotion que crée en moi Gelber dans la transition vers la coda du dernier mouvement de la 3e sonate de Brahms.
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oiseau.prophète
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par oiseau.prophète »

pour moi le passage lento sostenuto (si majeur ?) de la fantaisie de Chopin

je l'ai entendu pour la première fois il y a près de 30 ans et à chaque écoute l'impression est la même je suis subjugué j'ai l'impression d'être dans une sorte de méditation absolue... plus rien n'a d'importance autour de moi le temps s'est totalement arrêté et j'aimerais que ce passage dure des heures

au sein d'une oeuvre qui ne m'émeut pas plus que ça par ailleurs (probablement que je ne la comprends pas encore, ça viendra peut-être au cours des trente prochaines années)
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Spykou
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Spykou »

Pour paraphraser la citation de Presto qui s'appliquait au sujet jumeau, je manque peut-être aussi d'esprit critique et surtout de recul pour donner des exemples, tant il me reste de choses à explorer, à apprendre et à comprendre dans le vaste répertoire de la musique classique.

Un exemple qui me vient spontanément à l'esprit est le 1er mouvement de la sonate n°12 de Mozart : cette petite suite d'accords tranchants et colorés qui sont introduits à 1:20, et qui viennent contraster avec le début du mouvement en lui assénant une teinte un peu plus sombre, m'a captivé dès la première écoute... https://www.youtube.com/watch?v=wXhm-C_mb_k

puis petit à petit j'ai appris à apprécier les passages qui l'entourent et le mouvement tout entier, puis bientôt peut-être la sonate toute entière :)
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rachmaninoff
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par rachmaninoff »

Je pourrais m'attarder des heures sur ce fil, mais l'oeuvre qui me vient à l'esprit en lisant "instant de grâce", c'est le Concerto pour violoncelle de Dvořák, qui serait même je pense un instant de grâce à lui tout seul... Allez, pour ne citer que quelques-uns des passages les plus prenants : le chant du cor à 2:06, l'entrée majestueuse et passionnée du violoncelle à 3:25, le climat qui s'installe à 9:15 et tout le passage quasi-chambriste qui s'ensuit, tout le mouvement lent dès 14:50 et en particulier le sublimissime passage à 17:38 et son homologue à 19:22, puis dans le 3e mouvement à 32:16, l'espèce de "regard en arrière" sur le concerto à partir de 35:45 et jusqu'à la fin... ça en fait pas mal !
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Lee
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Lee »

Ah très Dvorak, très très russe, j'adore ! Je crois avoir déjà entendu mais l'interprétation n'était pas de tout habité comme ta suggestion. Merci !
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Presto
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Presto »

Il était Tchèque, faut aller à Prague et écouter la Philharmonie, un des rares orchestres européens à avoir gardé son identité, quelles cordes ! Ancerl the great ! ,
Le miracle de Rostro est de se l'avoir totalement approprié et d'avoir apporté sa touche à l'art de jouer ce concerto...
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Lee
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Lee »

Ah oui #-o j'avais même cherché une oeuvre piano par lui pour le thème Europe de l'Est...n'empêche qu'il sonne toujours très russe à mes oreilles...
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Presto
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Presto »

Ben alors c'est le principal :)
Mais tu dirais ça à un tchèque qu'il en serait froissé.
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quazart
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par quazart »

Jouishy a écrit : lun. 31 juil., 2017 22:42 Alors, quels sont les passages, dans des pièces que vous adorez ou non par ailleurs!, qui vous laissent admiratifs, subjugués, ébahis, ...?
Dans la 4ème Ballade de Chopin, les lents accords diaphanes qui précèdent le déchainement final. Le temps semble suspendu... magique !
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JPS1827
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par JPS1827 »

Quelques passage qui m'ont fait une vive impression dès la première écoute :

Par exemple après la cadence du troisième concerto de Beethoven le retour des fragments du premier thème me donne une impression incroyablement prométhéenne, l'univers est en train de se créer, avec ce simple passage

https://www.youtube.com/watch?v=R1QNhRNxvTI&t=16m08s

et dans le 15ème quatuor, cet instant de suspension avant l'arrivée du merveilleux thème du finale : https://www.youtube.com/watch?v=2bfOc9z8b5E&t=40m2s

et dans le 11ème quatuor, ce moment ou Beethoven semble "chercher" le thème de son finale : https://www.youtube.com/watch?v=Oqhod3rvAcU&t=17m0s

le début du Davidsbundler n°4 :https://www.youtube.com/watch?v=8f54gTj-Bh4&t=4m36s
et celui du n°14 : https://www.youtube.com/watch?v=sBYPPoUhkHE&t=15m41s

et dans le finale du trio en mi b de Schubert cet instant magique où il ramène le thème du second mouvement : https://www.youtube.com/watch?v=_iskfKi5Tog&t=35m18s

dans la Fantaisie en fa mineur cette incroyable coda harmonique : https://www.youtube.com/watch?v=UruWMxY2OF4&t=18m18s, 4 accords qui m'ont fasciné toute mon adolescence

Et dans l'opus 106, ce moment suspendu qu'est le largo où Beethoven semble encore une fois explorer l'espace à la recherche de son thème de la fugue : https://www.youtube.com/watch?v=7WCAyUkq654&t=20m36s


Dans la cantate BWV 4 Christ lag in Todesbanden, ce moment ou après la répétition d'une formule cadencielle, le on a l'impression de glisser dans un autre monde pour la péroraison de ce magnifique double chœur : https://www.youtube.com/watch?v=HUDQWBkj9t4&t=4m50s

le début incroyablement chromatique du troisième Kyrie de la messe en si : https://www.youtube.com/watch?v=-hNnwuwlF3k&t=14m8s, variante du BACH, on a ici la transposition de BHA

etc. j'en ai encore énormément à signaler.
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Okay
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Okay »

Merci beaucoup JPS pour la liste d'écoute. Je n'ai toujours pas fait connaissance avec les derniers quatuors de Beethoven, en mode "j'attends car je sens qu'il faut être prêt", mais là ça va me démanger sérieusement !

(Comment répondre à ce fil... tant de choses... je vais y réfléchir et je repasserai...)
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Arabesque44
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Arabesque44 »

Là, on rejoint l'ancien fil sur les frissons, c'est encore plus fort que la grâce.
La musique de chambre est particulièrement riche de tels moments, impossible de tout mentionner.
Sinon, encore Beethoven, la transition entre 2 eme et 3 eme mouvement du concerto l'Empereur. La modulation un demi-ton plus bas, l'introduction progressive du thème et puis le jaillissement somptueux du "Rondo " final. Génial, inégalé.
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JPS1827
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par JPS1827 »

Merci Okay

Je voudrais revenir sur la fin du premier mouvement du 3ème concertos de Beethoven et essayer d'expliquer le ressenti que j'en ai depuis l'enfance (vous n'êtes pas obligés de me croire mais c'est vrai, même si je ne l'expliquais pas comme ça bien sûr).

Le premier thème de ce concerto est d'une simplicité confondante : do mi sol fa mi ré do sol do sol do ; on monte les degrés de l'accord parfait mineur, on redescend les 5 premiers degrés de la gamme, et on assène deux fois la formule cadentielle sol-do sol-do. La charpente rythmique est là pour sauver ce thème de l'extrême banalité, "la patte du lion s'abattant sur le piano" (d'après Cortot) dès l'entrée du soliste. Le second thème beaucoup plus conciliant n'a absolument rien de mozartien, malgré ce que pourrait suggérer certaines interprétations (qui à mon avis se trompent de but), il ne fait qu'établir la calme domination du fauve.
Beaucoup pus tard, après les voyages du développement, la fin de la cadence du soliste s'immobilise sur un trille (procédé sans originalité) auquel succèdent des accords flottants de 7èmes diminuées. Alors que Beethoven attribuait l'essentiel de nombreux effets musicaux aux 7èmes diminuées, ici au contraire, ces accords (arpèges descendants du piano) paraissent d'une étrange incertitude, introduisant un flottement dont on attend quelque chose et d'où va surgir l'étincelle. Cette étincelle est elle-même d'une banalité confondante (de quoi prendre 0/20 à un devoir d'harmonie !) : do mi, do mi, ré fa, si ré, et voilà que cette formule subit sans presque aucun moyen supplémentaire une géniale amplification : do do do mi do, do do do mi do, ré ré ré fa ré, si si si ré si, do mi do, do mi do, ré fa ré, ré fa ré
En l'espace de quelques mesures, Beethoven semble regretter la "complexité" (très relative comme on l'a vu ) de son thème et nous dit "j'avais besoin de bien moins pour mettre l'humanité en marche, nous y voilà", et c'est fini aussitôt après.
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Okay
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Re: Ces instants de grâce dans les oeuvres

Message par Okay »

En fait, je me demande quel thème de Beethoven peut être réellement qualifié de "complexe". Il n'est pas un mélodiste comme peut l'être son contemporain Schubert ; c'est un architecte, un philosophe, tout ce que vous voulez, mais à mes yeux il n'est pas un mélodiste. Et c'est évidemment tout sauf une "critique", bien au contraire... J'irai même plus loin... un thème trop riche tuerait son potentiel de brique élémentaire qu'on peut tordre dans tous les sens. Le motif est en fait beaucoup plus malléable que le thème, et c'est entre autres là qu'est le génie de Beethoven. Aussi, pour bâtir une pyramide ou une cathédrale, il faut de la bonne pierre robuste, pas du marbre.

Pour revenir à ce concerto, n'oublions pas qu'il est issu tout droit du génialissime 24e concerto de Mozart, de la même tonalité, dont le thème débute exactement de la même façon, et pour lequel Beethoven ne cachait pas son admiration (de manière amusante, Mozart dans sa verve Sturm une Drang a été beaucoup plus loin dans l'usage des diaboliques 7e diminuées ici !... ainsi que dans le style fugué). Je ressens aussi tout à fait que le second thème du 3e de Beethoven n'a rien de mozartien, rien d'aimable ou de courtois, mais est-ce que le second thème du 24e (aussi dans le relatif majeur de mi b M) se niche là où on attendrait Mozart ?
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