La composition vue par les PMistes

[roulroul2]

Ta tata ta ta...Le thème est bien choisi, c'est mélodieux et léger. Je vais faire un peu mon critique : si les images de la vidéo sont correctes, les bruits d'ambiance, touches, respiration, son réglé trop haut viennent gâcher cette très belle composition. C'est dommage, car sur un numérique, la prise de son peut être directe. A part ça, c'est vraiment bien.

[Pnce]

Et vla la fin





Je l'enregistrerai sur l'acoustique pour les amateurs plus tard

[Pnce]

Voila la version acoustique

[Pnce]

Je partage la partition d'ailleurs, comme d'hab

http://pianoclassic.free.fr/PFBe.pdf




Si vous trouvez des erreurs d'altération dites le moi, je fait des altération bizarre des fois

[Chtilli]

SUper, merci pour cette petite douceur savoureuse !

La mesure 23 me semble incorrecte. je ne comprends pas pourquoi tu as remplacé lab par sol# et j'ai l'impression que tu as inversé le bécarre (qui me semble inutile) et le b du si et du ré

[Pnce]

ha ouais exact, j'avais pas vu ca
Jai corrigé ca

[Dominique Manchon]

Cette pièce en quatre mouvements s'appelle Le surprenant rivage. Elle date de janvier 1987. Elle est écrite pour six pianos décalés d'un douzième de ton, donc l'octave est divisée en 72 parties égales (72edo ou 72TET dans le jargon des microtonalistes). Pas sûr que ce soit jouable... Je l'ai rentrée note à note dans un logiciel qui l'a transformée en fichier midi. J'ai eu l'idée ce soir de faire jouer ce fichier par Pianoteq. On a donc une interprétation par six pianos à queue virtuels Bechstein DG Prélude !



N'hésitez pas à commenter ! C'est du microtonal harmonique et modal, où j'essaie de jouer sur les harmoniques 7 et 11 (voire 13) inaccessibles dans notre tempérament égal à 12 demi-tons. De haut en bas, les pianos sont au tempérament égal avec le la3 à 448,6 - 444,3 - 440,0 - 435,8 - 431,6 et 427,5. Voici à quoi ressemble la première page :

Furdustrandir1.jpg (93.97 Kio) Vu 1002 fois

[Christof]

Cette pièce en quatre mouvements s'appelle Le surprenant rivage. Elle date de janvier 1987. Elle est écrite pour six pianos décalés d'un douzième de ton, donc l'octave est divisée en 72 parties égales (72edo ou 72TET dans le jargon des microtonalistes). Pas sûr que ce soit jouable... Je l'ai rentrée note à note dans un logiciel qui l'a transformée en fichier midi. J'ai eu l'idée ce soir de faire jouer ce fichier par Pianoteq. On a donc une interprétation par six pianos à queue virtuels Bechstein DG Prélude !



N'hésitez pas à commenter ! C'est du microtonal harmonique et modal, où j'essaie de jouer sur les harmoniques 7 et 11 (voire 13) inaccessibles dans notre tempérament égal à 12 demi-tons. De haut en bas, les pianos sont au tempérament égal avec le la3 à 448,6 - 444,3 - 440,0 - 435,8 - 431,6 et 427,5. Voici à quoi ressemble la première page :

Furdustrandir1.jpg

Wouah, super intéressant ! Comment t'es venue cette idée ?
Les effets créés sont impressionnants. Et tout cela sonne d'une façon très cohérente !

[Dominique Manchon]

Wouah, super intéressant ! Comment t'est venue cette idée ?
Les effets créés sont impressionnants. Et tout cela sonne d'une façon très cohérente !

La lecture d'une prépublication de... physique dans laquelle (je résume de mémoire) l'auteur émettait l'hypothèse que les masses des particules élémentaires se répartissait sur une échelle chromatique avec chaque demi-ton divisé en six petits intervalles, pas tout-à-fait égaux. J'ignore ce que la communauté des physiciens en a fait, mais les possibilités musicales étaient évidentes. J'ai rapidement pensé aux six pianos décalés, avant d'apprendre qu'Ivan Wyschnegradsky avait eu la même idée dès 1956 avec "Arc en Ciel" :



Les moyens actuels permettent un rendu assez sympathique qui était inaccessible en 1987 !

[Pnce]

Je n'ai rien compris au dernier morceau posté, mais celui d'avant a l'air intéressant

[flober]

Intérerssant ça sonne un peu comme un phaser ...
Je me demande comment ça ferait avec de vrai pianos joués ...

[roulroul2]

Cette pièce en quatre mouvements s'appelle Le surprenant rivage. Elle date de janvier 1987.

Ce n'est pas le genre de musique que j’écoute d'habitude...Mais venait d'un membre de PM, alors c'est pas tout à fait pareil...Alors, je vais essayer d’émettre un avis, en vrac : la première chose, c'est l 'étonnement, la surprise. Les sons de piano tirent un peu sur le "Honky Tonk", avec de la reverb, on dirait. On pourrait aussi dire que c'est du meilleur Genesis, les maitres du pop rock progressif, qui à été savamment transcrit pour du piano. Morceau assez inclassable, des dissonances (mais à mon avis, calculées...) une marche, un peu de celtique, quelques accents jazzy, finalement un fouillis de sons et de styles assez ordonné, une pincée de ceci, une petite dose de cela....Un peu comme une bonne cuisine musicale sucrée-salée. J'ai comme l'impression que ce morceau raconte une histoire, mais laquelle ? Celle d'une vie toute entière, sans doute.

En conclusion : très surprenant,très original, mais passionnant, novateur, et qui donne envie d’écouter la mesure suivante, et d'aller jusqu'au bout des 6"46. Fichier midi, donc, il faudrait voir ce que cela donne en live avec de vrais instruments.

[Dominique Manchon]

Je n'ai rien compris au dernier morceau posté, mais celui d'avant a l'air intéressant

Merci Pnce !

[Dominique Manchon]

Intérerssant ça sonne un peu comme un phaser ...
Je me demande comment ça ferait avec de vrai pianos joués ...

Merci Flober ! Le son devient un peu plus "électronique" quand Pianoteq sature un peu, dans les clusters un peu touffus. J'ai peur que l'exécution en acoustique par six pianistes ne soit très difficile à réaliser.

[Dominique Manchon]

Cette pièce en quatre mouvements s'appelle Le surprenant rivage. Elle date de janvier 1987.

Ce n'est pas le genre de musique que j’écoute d'habitude...Mais venait d'un membre de PM, alors c'est pas tout à fait pareil...Alors, je vais essayer d’émettre un avis, en vrac : la première chose, c'est l 'étonnement, la surprise. Les sons de piano tirent un peu sur le "Honky Tonk", avec de la reverb, on dirait. On pourrait aussi dire que c'est du meilleur Genesis, les maitres du pop rock progressif, qui à été savamment transcrit pour du piano. Morceau assez inclassable, des dissonances (mais à mon avis, calculées...) une marche, un peu de celtique, quelques accents jazzy, finalement un fouillis de sons et de styles assez ordonné, une pincée de ceci, une petite dose de cela....Un peu comme une bonne cuisine musicale sucrée-salée. J'ai comme l'impression que ce morceau raconte une histoire, mais laquelle ? Celle d'une vie toute entière, sans doute.

En conclusion : très surprenant,très original, mais passionnant, novateur, et qui donne envie d’écouter la mesure suivante, et d'aller jusqu'au bout des 6"46. Fichier midi, donc, il faudrait voir ce que cela donne en live avec de vrais instruments.

Merci Roulroul, tes commentaires me touchent ! Il y a beaucoup de calculs assez amusants à faire, par exemple 8x9=72. Ca permet de diviser l'octave en 8 parties égales (des 3/4 de tons) ou en 9 (des 2/3 de tons). Quand on les empile ça crée effectivement des dissonances. Mais ce tempérament élargi permet aussi d'atteindre de nouvelles consonances. Le côté "celtique" que tu as perçu à juste titre (même s'il y aurait beaucoup à redire sur ce terme) s'explique de deux manières : d'une part, le début du quatrième mouvement part sur un rythme de reel irlandais. D'autre part, la septième naturelle (rapport de fréquences 7/4), qui est très bien approximée en abaissant la 7ème mineure d'un sixième de ton et dont je ne me suis pas privé, est une caractéristique de la cornemuse écossaise. Quant à l'histoire ici racontée, toute une vie peut-être, mais je n'avais pas 25 ans à l'époque. Le titre fait référence à la découverte de l'Amérique par Leif Eiriksson autour de l'an 1000.

Pour en revenir à la musique elle-même, l'autre harmonique très bien approximée est la 11ème : le rapport 11/8 s'approche par une quarte juste + 1/4 de ton. Elle est présente dans le répertoire du cor de chasse, ou dans le répertoire de violon traditionnel de la Norvège à l'Auvergne, le Limousin et le Poitou. Un dernier ingrédient, toujours au début du 4ème mouvement, vient des îles Salomon (ensembles de flûtes de Pan Are-Are collectés par Hugo Zemp) : j'ai approximé aussi bien que possible les échelles non tempérées, précisément décrites sur la pochette du disque, des quatre flûtes de ces enregistrements, en reprenant également des éléments de style. Quant au jeu en acoustique sur six pianos réels, je ne sais pas si c'est réalisable : cela demanderait un énorme travail de coordination entre les six pianistes...

[Dominique Manchon]

La même sur Youtube, synchronisée avec l'intégralité de la partition :

[Pnce]

une petite idée comme ca

[Dominique Manchon]

Très bon début à la Bach, on attend la suite avec impatience ! Ca vaudrait le coup de combler le petit creux aux mesures 11, 12 et 13.

[Pnce]

voila la suite

[Pnce]

Suite