En ce qui me concerne, jouer en public restera quelque chose de relativement peu fréquent, donc pas de problèmes, je prendrai mon beta bloquant annuel ou bi-annuel et puis voilà. Mais en effet, pour un pianiste qui doit se produire très régulièrement devant un large auditoire, c'est une autre histoire...Gracou a écrit :Quand on trouve une solution à base de médocs satisfaisante, ça résout la question un temps, mais ce n'est pas une excellente solution à mon avis car cela nous rend dépendants du produit utilisé. Après, si c'est pour une fois ou deux par an, ça se discute, mais si on joue régulièrement, il viendra forcément un jour où on se retrouvera en panne de médocs et là...
gestion du trac...
Re: gestion du trac...
- André Quesne
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Re: gestion du trac...
Les bêta-bloquants ne sont qu'une béquille passagère permettant d'éradiquer petit à petit les effets du stress. S'il est question de jouer occasionnellement, pourquoi ne pas les utiliser ?
Ma chaîne youtube: https://www.youtube.com/user/AndreQuesne/videos
- jean-séb
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Re: gestion du trac...
Les choses sont finalement bien faites, car je pense que celui qui joue régulièrement a moins de trac, en général, que celui qui ne joue qu'occasionnellement. Moins de trac ou du moins il a plus d'occasions d'apprendre à le gérer. Donc il a moins besoin de se shooter aux beta-bloquants.
Re: gestion du trac...
Pourquoi ne pas tester les moyens plus soft (homéopathie, respiration, meditation etc) avant de passer au dure ? Ou si on a déjà utilisé le dure, pourquoi ne pas tester les soft quand même une fois ?André Quesne a écrit :S'il est question de jouer occasionnellement, pourquoi ne pas les utiliser ?
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: gestion du trac...
On vous aura prévenus:
http://www.besancon-cardio.org/cours/67 ... quants.php
On trouve ici les contre indications et les effets secondaires.
Mieux que wikipedia car sur ce site du CHU de Besançon, c'est classé entre contre indicationas absolues (ou non), et effets secondaires fréquents, ou rares
Bon courage!

PS: j'ai pris le premier site venu sur les effets secondaires, donc cela ne prejuge pas d'effets "pires" qui ne seraient pas documentés ici ...
http://www.besancon-cardio.org/cours/67 ... quants.php
On trouve ici les contre indications et les effets secondaires.
Mieux que wikipedia car sur ce site du CHU de Besançon, c'est classé entre contre indicationas absolues (ou non), et effets secondaires fréquents, ou rares
Bon courage!

PS: j'ai pris le premier site venu sur les effets secondaires, donc cela ne prejuge pas d'effets "pires" qui ne seraient pas documentés ici ...

Modifié en dernier par Wandarnok le mar. 17 juin, 2014 17:25, modifié 2 fois.
Re: gestion du trac...
Franchement, Mona a si merveilleusement bien joué, elle était si concentrée, et ensuite si parfaitement heureuse, que ma foi, pourquoi pas ces petits cachets! Je vous assure, c'était spectaculaire (je l'ai vue trembler comme une feuille, blêmir, disparaître, il y a deux ans, dès que quelqu'un entrouvrait la salle où elle allait jouer dans son coin en cachette!)
Je médite, elle médoc, pour l'instant c'est avantage médoc.
Je médite, elle médoc, pour l'instant c'est avantage médoc.
Re: gestion du trac...
Bien sur que cela "fonctionne", mais est ce "raisonnable"?Oupsi a écrit :Franchement, Mona a si merveilleusement bien joué, elle était si concentrée, et ensuite si parfaitement heureuse, que ma foi, pourquoi pas ces petits cachets! Je vous assure, c'était spectaculaire (je l'ai vue trembler comme une feuille, blêmir, disparaître, il y a deux ans, dès que quelqu'un entrouvrait la salle où elle allait jouer dans son coin en cachette!)
Je médite, elle médoc, pour l'instant c'est avantage médoc.
That is the question...

Re: gestion du trac...
Tu as dit Médoc ?Oupsi a écrit :e médite, elle médoc, pour l'instant c'est avantage médoc.


“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: gestion du trac...
Donc on va voir le médecin et on lui dit :
"Coucou! Je dois jouer un p'tit morceau de piano devant d'autres personnes et j'aurais besoin que vous me prescriviez un p'tit béta-bloquant siou plaît sinon ça va être la cata et je m'enferme chez moi pour plus jamais ressortir"
Je rigole et j'exagère évidemment mais c'est parce que je me demande si les médecins adhèrent facilement à la démarche. Oui?
Et on peut aussi mentir (ou en tout cas le présenter autrement
)
"Coucou! Je dois jouer un p'tit morceau de piano devant d'autres personnes et j'aurais besoin que vous me prescriviez un p'tit béta-bloquant siou plaît sinon ça va être la cata et je m'enferme chez moi pour plus jamais ressortir"





Je rigole et j'exagère évidemment mais c'est parce que je me demande si les médecins adhèrent facilement à la démarche. Oui?
Et on peut aussi mentir (ou en tout cas le présenter autrement

Re: gestion du trac...
Je ne fais peut-être pas avancer les choses, mais il faut rappeler que le trac est 100% causé par le mental, et les beta bloquants agissent sur les manifestations corporelles du trac.
Donc ça ne règle pas la dimension émotionnelle du problème, qui créé bien des soucis même si les mains ne tremblent plus du tout. Et en général, je suis assez réfractaire au concept de la pilule miracle pour un problème qui n'a rien de médical (il ne se déclenche que dans un contexte particulier), mais qui est totalement psychologique, et plus précisément comportemental.
Il existe des solutions qui me semblent bien préférables, car 100% naturelles et plus robustes car s'attaquant à la racine du mal. Souffrant moi-même fortement du trac lorsque je joue en solo (mains glacées et tremblements au début, puis interrogations inopinées et perte de contrôle) j'ai entrepris il y a quelques mois un "programme anti-trac" qui explore plusieurs directions. C'est un travail de longue haleine, et je vais vite pouvoir vous dire si les choses se sont améliorées : j'ai 2 concerts dans les 10 prochains jours, le premier ce vendredi dans un auditorium de 200-300 personnes.
Donc ça ne règle pas la dimension émotionnelle du problème, qui créé bien des soucis même si les mains ne tremblent plus du tout. Et en général, je suis assez réfractaire au concept de la pilule miracle pour un problème qui n'a rien de médical (il ne se déclenche que dans un contexte particulier), mais qui est totalement psychologique, et plus précisément comportemental.
Il existe des solutions qui me semblent bien préférables, car 100% naturelles et plus robustes car s'attaquant à la racine du mal. Souffrant moi-même fortement du trac lorsque je joue en solo (mains glacées et tremblements au début, puis interrogations inopinées et perte de contrôle) j'ai entrepris il y a quelques mois un "programme anti-trac" qui explore plusieurs directions. C'est un travail de longue haleine, et je vais vite pouvoir vous dire si les choses se sont améliorées : j'ai 2 concerts dans les 10 prochains jours, le premier ce vendredi dans un auditorium de 200-300 personnes.
- Arabesque44
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Re: gestion du trac...
Je rigole et j'exagère évidemment mais c'est parce que je me demande si les médecins adhèrent facilement à la démarche. Oui?
Et on peut aussi mentir (ou en tout cas le présenter autrement )
fugue
La réponse est oui, en général...Comme pour d'autres indications un peu marginales dans des troubles bénins mais très gênants comme les tremblements essentiels, l'érotophobie etc...
Certains généralistes "se couvrent " en demandant un avis cardio avant, mais de moins en moins, car on connaît bien les effets et les contre-indications.
je n'ai jamais observé de catastrophe avec un béta bloquant prescrit dans les respect des CI, à fortiori de façon ponctuelle comme ici! Des centaines de milliers de patients sont traités au long cours pendant des années, et ces béta bloquants prescrits chez ces vrais "cardiaques" ont sauvé des milliers de vies ...
Cependant , je suis la première à proposer un changement de traitement si une alternative est possible , si on constate un pb de libido, d'aggravation d'un asthme, d'un psoriasis, ou d'un syndrome de Raynaud. Je ne vais pas soutenir le contraire, c'est fréquent, mais surtout à partir d'un certain âge, et pour des utilisations chroniques.
Mais d'une façon générale, le rapport bénéfice risque de ces produits est sans doute l'un des meilleurs de toute la pharmacopée. Et les effets secondaires sont presque toujours réversibles en totalité.
Alors, on ne devrait pas avoir peur d'essayer. Et on n'insiste pas si ça ne convient pas. Mais les témoignages de plusieurs personnes ici sont assez encourageants, non?
Et puis ça n'empêche pas, parallèlement, le travail sur les causes profondes du trac.
Re: gestion du trac...
Merci pour ta réponse Arabesque
Occasionnellement (mais très), ce n'est pas quelque chose qui me gênerait et je pourrais y avoir recours mais j'aimerais surtout résoudre le problème de fond. Pas ce souci pour parler devant un public nombreux mais...au piano, c'est une cata maintenant. Ca tracasse même mon prof car c'est de plus en plus le cas avec lui aussi.
Du coup Okay, tu nous diras ça bien sûr (le résultat de ce travail que tu effectues pour lutter contre ça) et ce que tu dis est loin d'être inutile. Le médoc serait une réponse ponctuelle pour moi mais sans travail sur ce "problème de fond", j'en resterai toujours au même point et c'est quelque chose que j'aurais de toute façon du mal à supporter si ça continuait ainsi. Il faut enfin régler ça un jour!
En même temps, comme disaient certains, peut-être qu'en effet s'habituer à jouer plus souvent devant un auditoire (c'est TRES rare pour moi) peut faire progresser les choses. Sais pas. Suis pas sûre.
Comprends pas... c'était pas comme ça les 1ères années où j'apprenais...Ca tremblotait un p'tit peu au tout début et puis plus rien et je fonçais allègrement et sans complexe dans l'exécution du morceau, fausses notes ou pas, pas de trous de mémoire dus à la panique!.
Ah là là!!

Occasionnellement (mais très), ce n'est pas quelque chose qui me gênerait et je pourrais y avoir recours mais j'aimerais surtout résoudre le problème de fond. Pas ce souci pour parler devant un public nombreux mais...au piano, c'est une cata maintenant. Ca tracasse même mon prof car c'est de plus en plus le cas avec lui aussi.
Du coup Okay, tu nous diras ça bien sûr (le résultat de ce travail que tu effectues pour lutter contre ça) et ce que tu dis est loin d'être inutile. Le médoc serait une réponse ponctuelle pour moi mais sans travail sur ce "problème de fond", j'en resterai toujours au même point et c'est quelque chose que j'aurais de toute façon du mal à supporter si ça continuait ainsi. Il faut enfin régler ça un jour!
En même temps, comme disaient certains, peut-être qu'en effet s'habituer à jouer plus souvent devant un auditoire (c'est TRES rare pour moi) peut faire progresser les choses. Sais pas. Suis pas sûre.
Comprends pas... c'était pas comme ça les 1ères années où j'apprenais...Ca tremblotait un p'tit peu au tout début et puis plus rien et je fonçais allègrement et sans complexe dans l'exécution du morceau, fausses notes ou pas, pas de trous de mémoire dus à la panique!.
Ah là là!!

Re: gestion du trac...
Méfiance quand même. Les béta bloquant ce sont des médicaments par des bonbons à la menthe. Je crois que ça agit directement sur le coeur, sur le rythme cardiaque, et c'est d'ailleurs l'un des médicaments contre l'hypertension. Je le sais parce que justement je fais un peu d'hypertension et le toubib a évité avec moi les béta bloquants parce que j'ai un rythme cardiaque naturel très lent.Mona a écrit :J'ai finalement tenté le beta-bloquant... Franchement, très convaincant ! Il faut prendre une dose suffisante et suffisamment de temps avant la prestation (en ce qui me concerne, 32 cachets toutes les 1/2 heures, ce pendant les 8 jours précédant le moment fatidique, et en doublant la dose le jour J). L'effet est net : aucun tremblements, pas de transpiration. C'est la première fois que je pouvais jouer en public sans trembler. Le stress reste présent, mais sans les manifestations invalidantes qui l'accompagnent. Du coup, le confort de jeu est vraiment amélioré, et l'assurance est plus grande. L'objectif est bien sûr de pouvoir, à terme, m'en passer. Mais quel soulagement de savoir qu'on peut enfin jouer sans frôler l'asphyxie !
Un médicament n'est jamais anodin.
Je trouve plus sage d'essayer d'abord des thérapies plus soft.
Ensuite, comme il a été dit dans une précédente intervention , le médicament ne règle pas le fond du problème.
Enfin, en tout cas, le béta bloquant ne rend pas bêta et ne bloque pas l'exécution, alors c'est déjà ça.
Re: gestion du trac...
Boh boh boh!Mona a écrit :Je suis suffisamment venimeuse à mes heures, je ne vais pas en rajouter !topipap a écrit : Tentée par le serpent des paradis artificiels, Mona se pique?

Quelles sont ces sornettes que tu siffles au-dessus de nos tête. Si tu es un serpent, tu n'es qu'un serpent à sonates merveilleux.
Tu nous étoufferas tous de ton talent, une Mona constrictor en quelque sorte.

Re: gestion du trac...
Il me semble que tous les gens qui ont, sur ce fil et sur d'autres, témoigné de la prise de beta bloquant, se sont montrés très clairs : à aucun moment ces cachets ne sont considérés comme une solution en soi réglant le fond du problème. On l'a dit et redit, oui, c'est un traitement, non, ce n'est pas anodin, oui, il faut une prescription médicale. Comme le souligne André, ils sont à envisager comme une béquille, une aide ponctuelle, permettant de gagner en assurance, en se prouvant qu'il est possible de jouer en public sans décéder sur le champ. J'ai tenté absolument toutes les autres solutions, sans aucun effet positif.... Sans ce beta bloquant, il se serait passé la même chose que d'habitude : tremblements incontrôlables, mains moites qui glissent sur le clavier, battements de coeur qui me déchirent la poitrine, respiration coupée, verdissement.... Là, le stress était bien présent, le beta bloquant ne le supprime pas. Mais je n'en avais pas toutes les manifestations physiologiques invalidantes. Ce concert était pour moi très important. Avoir pu passer ce cap me fait dire que ce que je croyais impossible est à ma portée. Et d'ailleurs, je n'en attribue pas tous les mérites au médicament. J'ai énormément travaillé, je me suis préparée à reprendre à n'importe quel moment de mon morceau en cas de plantage, et, sans ce travail, beta bloquant ou pas, ça n'aurait pas fonctionné. Je sais maintenant que je peux jouer en public. C'est une ouverture, un premier pas vers quelque chose que je n'envisageais pas jusqu'alors, et peu à peu, je pense que je pourrai maîtriser mon stress sans l'aide de ce médicament (quant aux 32 cachets, c'était une blagounette hein !).toniov a écrit :
Méfiance quand même. Les béta bloquant ce sont des médicaments par des bonbons à la menthe. Je crois que ça agit directement sur le coeur, sur le rythme cardiaque, et c'est d'ailleurs l'un des médicaments contre l'hypertension. Je le sais parce que justement je fais un peu d'hypertension et le toubib a évité avec moi les béta bloquants parce que j'ai un rythme cardiaque naturel très lent.
Un médicament n'est jamais anodin.
Je trouve plus sage d'essayer d'abord des thérapies plus soft.
Ensuite, comme il a été dit dans une précédente intervention , le médicament ne règle pas le fond du problème.
Enfin, en tout cas, le béta bloquant ne rend pas bêta et ne bloque pas l'exécution, alors c'est déjà ça.
Merci Oupsi !Oupsi a écrit :Franchement, Mona a si merveilleusement bien joué, elle était si concentrée, et ensuite si parfaitement heureuse, que ma foi, pourquoi pas ces petits cachets! Je vous assure, c'était spectaculaire (je l'ai vue trembler comme une feuille, blêmir, disparaître, il y a deux ans, dès que quelqu'un entrouvrait la salle où elle allait jouer dans son coin en cachette!)
Je médite, elle médoc, pour l'instant c'est avantage médoc.

topipap a écrit :
Boh boh boh!![]()
Quelles sont ces sornettes que tu siffles au-dessus de nos tête. Si tu es un serpent, tu n'es qu'un serpent à sonates merveilleux.
Tu nous étoufferas tous de ton talent, une Mona constrictor en quelque sorte.

Re: gestion du trac...
Je n'ai rien constaté de tel.Arabesque44 a écrit :[
Cependant , je suis la première à proposer un changement de traitement si une alternative est possible , si on constate un pb de libido.

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Re: gestion du trac...
Quand on a un programme à présenter, s'entraîner à le jouer devant quelqu'un (une seule personne peut suffire), tous les jours, comme en concert (donc sans s'arrêter), ça peut changer beaucoup de choses.fugue a écrit :En même temps, comme disaient certains, peut-être qu'en effet s'habituer à jouer plus souvent devant un auditoire (c'est TRES rare pour moi) peut faire progresser les choses.
On ne joue pas pareil quand quelqu'un écoute. Pas besoin d'un vaste auditoire. Maintenant il faut trouver au moins une personne, chaque jour, pour nous écouter

Quelques traductions de poèmes chinois à ma sauce
https://www.instagram.com/penseesaupinceau
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Re: gestion du trac...
Voilà un élément de mon plan anti-trac. En effet, même une seule personne ça suffit, et lorsqu'on a vraiment personne sous la main, il y a la caméra. Pas le micro seul, il faut vraiment l'oeil de verre de la caméra (ou du téléphone portable, de l'APN, etc).
Tous les jours c'est l'idéal, mais pas évident. Il faut au moins essayer de s'y tenir régulièrement.
Tous les jours c'est l'idéal, mais pas évident. Il faut au moins essayer de s'y tenir régulièrement.
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Re: gestion du trac...
J'ai oublié de mentionner qu'il n'était pas nécessaire que la personne qui écoute soit musicienne, du moment qu'il y a une écoute attentive, une présence.
Une caméra, c'est pas pareil, mais c'est utile. Au bout d'un moment, on arrête de s'arrêter ("mince! encore une prise ratée! je recommence..."
), on continue de jouer sans penser à ce qui est passé, sans stresser parce que "c'est en train d'enregistrer".
alors tu vas jouer oùùù ? qu'on puisse venir t'écouter
Une caméra, c'est pas pareil, mais c'est utile. Au bout d'un moment, on arrête de s'arrêter ("mince! encore une prise ratée! je recommence..."
](./images/smilies/eusa_wall.gif)
alors tu vas jouer oùùù ? qu'on puisse venir t'écouter

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Re: gestion du trac...
Je n'ose faire un parallèle avec la psychanalyse, même si le psy ne fait ni ne dit rien, sa seule présence et écoute (il est sensé ecouter) modifie notre état.BluePhoenix05 a écrit :Quand on a un programme à présenter, s'entraîner à le jouer devant quelqu'un (une seule personne peut suffire), tous les jours, comme en concert (donc sans s'arrêter), ça peut changer beaucoup de choses.fugue a écrit :En même temps, comme disaient certains, peut-être qu'en effet s'habituer à jouer plus souvent devant un auditoire (c'est TRES rare pour moi) peut faire progresser les choses.
On ne joue pas pareil quand quelqu'un écoute. Pas besoin d'un vaste auditoire. Maintenant il faut trouver au moins une personne, chaque jour, pour nous écouter.
Parler tout seul n'est pas la même chose.
Idem au piano j'ai l'impression...
