Ah non, ce n'est pas de tout ça, rassure toi ! Tu as ouvert une petite boîte de Pandore comme gag et tu veux tout remettre dedans, sauf qu'il y a des esprits qui traînent, je ne parle pas de moi, ou en tout cas, pas moi toute seule, voyons le message juste avant le tien :mieuvotar a écrit : ↑jeu. 09 août, 2018 20:32 Comme je disais quelque-part plus haut ou dans un autre fil, je ne sais plus : je comprends que la jouteuse en toi se sente bien seule depuis que qui-tu-sais a décidé de ne plus te donner la répartie (de guerre lasse ?). Et je compatis. Mais je ne prendrai pas la relève, désolé.
Mais tu avoues qu'il y a plusieurs limitations des classifications, ou au moins des œuvres ou des auteurs difficilement classables dans seulement un genre, non ? Quazart a justement parlé de 1984, qui est un très bon exemple. On classe dans la science fiction (parmi autre comme dystopique et fiction politique) parce qu'il y a des éléments de la science, les technologies qui n'existaient pas. Un autre livre dystopique qui est devenu encore plus célèbre depuis 2016 parce que ça sonne comme notre avenir est La Servante écarlate ou "The Handmaid's Tale" par Margaret Atwood. Déjà je me souviens que mon prof a dit que ce livre avait des éléments des autres livres de science fiction (dystopie, futur) mais ne ressemblait plus à la science fiction bien connue : dans le livre la société semble revenir aux sociétés qu'on considère anciennes ou très en retard, et surtout sans remplir sa definition de la science fiction c.a.d sans les nouvelles technologies et des explication par la science. Donc plus les technologies avancent et deviennent notre norme dans notre société actuelle, plus invisibles il deviennent dans la fiction aussi (au moins comme sujet ou "couleur" de livre) donc plus ces distinctions des genres s'estompent...Bastien a écrit : ↑jeu. 09 août, 2018 19:05Parce que si l'on ne classifie pas on ne peut pas définir les caractéristiques d'un genre donné, en dégager les particularités, les thèmes et enjeux, bref classifier et "étiqueter" c'est aussi comprendre. J'ai des classes de 6èmes en séances (je suis documentaliste) qui confondent systématiquement la science-fiction , le fantastique et la fantasy parce qu'on a jamais défini ces termes pour eux, même si bien entendu la frontière est parfois ténue entre ces genres selon les œuvres.
La science est présente dans la SF et plus particulièrement dans la Hard SF, où les éléments technologiques et les phénomènes sont décrits avec une certaine rigueur, par exemple chez des auteurs comme Vernor Vinge ou Peter F. Hamilton. Le récit d'anticipation se déroule dans un futur souvent plus proche de nous, sur Terre et pas dans l'espace ou sur des planètes inconnues, et les thèmes sont plus centrés sur des enjeux sociaux, politiques et écologiques (récit post-apocalyptique, dystopie etc.)
J'ajoute un slogan que j'ai vu récemment qui doit devenir mon cri de ralliement (mais j'ai baissé les bras): MAKE ORWELL FICTION AGAIN
The handmaids également, j'aimerais qu'ils retournent dans le livre au lieu de les voir dans les tribunals en protestation silenceuse contre ce pouvoir des hommes exercés contre eux.