Jacques Béziat a écrit : jeu. 15 mars, 2018 13:34
floyer a écrit : jeu. 15 mars, 2018 11:20
De toute façon, les noms commerciaux n’aident pas beaucoup : rien ne vaut un déplacement dans un magasin de pianos pour tester.
Tout à fait.
Et comme de toute façon ce n'est pas un vrai piano, ce qui compte c'est surtout la sensation au toucher, vu que le son, ma foi, si on le cherche vraiment il faut aller le trouver sur un queue ou sur un bon droit sur lequel on ira de temps en temps s'entraîner et vérifier sa technique.
Je conseille cela à tous mes élèves pratiquant sur numérique.
Je trouve que tous les joueurs exclusifs sur numérique ne maîtrisent pas très bien la pédale, souvent plus facile à utiliser que sur un acoustique qui, lui, ne laissera rien passer ! cf surprise de mes élèves élevés au numérique sur mon droit ou le queue de mon école !
Je ne m'imagine pas non plus jouer sur un numérique...(sauf contrainte et forcée, si vraiment je ne peux pas faire autrement) et encore la mort dans l'âme
Depuis toujours je joue sur acoustique, sans vouloir remettre le débat en route (Dieu sait si ce dernier provoque des tensions...)

je pense comme d'autres l'ont dit qu'il ne pourrait y avoir vraiment de comparaison...le numérique: un pis-aller, le mot est un peu dur, mais j'avoue le ressentir ainsi moi aussi...En tout cas pour une personne habituée à l'acoustique, le son, le toucher, le ressenti n'est en rien comparable. L'acoustique est LE Piano parfait, qui possède à mon avis un SEUL inconvénient : le bruit peut déranger parfois, et c'est tout. Pour le côté encombrant, un piano droit ne prend pas finalement tant de place...(un queue un peu plus, mais quelle merveille...à tous points de vue *mon rêve*

)
Ceci dit j'ai visionné voici déjà un moment une vidéo (que je ne parviens plus à retrouver) sur laquelle Jean-Marc Luisada avouait travailler parfois sur un numérique (clavinova je crois) pour pouvoir répéter le soir sans déranger ses voisins...
Et bon, je peux comprendre que les personnes qui n'ont jamais connu les sensations de travailler sur acoustique peuvent très bien éprouver beaucoup de joie à jouer sur un numérique.
Mais quelle tristesse si nos magnifiques pianos acoustiques "à queue ou droits peu importe" étaient voués à disparaitre, j'espère que je ne verrai jamais ce jour ! Mais peut-être se fait-t'-on peur pour rien...