OPUS27...
J'étais ironique

Je comprends tout à fait la nuance ! Ce serait absurde de vouloir écrire une «musique qui plaît à tout le monde» de toute façon et je ne m'attribue humblement pas cette aburdité précise. Les gens qui écrivent pour les centres commerciaux ou les publicités s'en chargent !
Il me fait plaisir de faire découvrir aux gens de ce forum un instrument de la même famille que le piano (qui soit dit en passant, n'est pas désaccordé comme certains le prétendent, mais bâti comme tel par des ingénieurs allemands à partir des plans donnés par Carrillo). Que ce piano sème la zizannie, ça me plaît bien. Mais qu'on ne soit pas capable de faire la distinction entre donner son appréciation, son opinion, de l'information supplémentaire ou encore poser des questions intéressées et faire des commentaires haineux me désole beaucoup. Mais, ne vous inquietez pas pour moi, j'ai Utricule qui prend divinement soin de moi ! ehhe
Je comprend que pour revenir sur le sujet des quarts de ton - que je n'utilise pas d'ailleurs sans avoir une définition plus fine car je trouve les échelles en quarts de ton souvent trop rugueuses à mon goût - si votre seule expérience d'écoute de quarts de ton a été les préludes de Wyschnegradsy... il se peut bien que vous en ressentiez une potentielle aversion. Sachez que ce n'est pas la seule musique ayant été écrite en microtonalité. Il existe d'ailleurs plusieurs types de microtonalité ayant des caractéristiques fort diffirentes les unes de autres. La musique spectrale - «née» en France d'ailleurs avec Murail, Dalbavie, et d'autres - a une utilisation des micro-intervalles basée sur le désir de créer de nouveaux timbres (pour ici résumer encore une fois). L'intonation juste - un mouvement étudiant les intervalles issus des ratios fréquentiels - pensons à Partch par exemple. Y'a des musiques où les micro-intervalles ont été également tempérés (en 1/4, 1/8, 1/12, 1/16, etc.) sous les banières de Wyschnegradsy, Mather et d'autres. Y'a le musiques micro-tempérées ou micro-modales dont je fais généralement parti qui utilise des modes constitués d'intervalles non-tempérés égaux.
Donc avant de rejetter la microtonalité... soyez certains de quelle microtonalité vous parlez. D'ailleurs, l'accord du piano - je le répète - est probablement un des accords les plus faux qui existe... notre oreille occidentale s'y est pourtant habituée... comme quoi on peut se faire à n'importe quoi !... ceci dit... qu'elle belle invention !! (J'adule Chopin et Liszt comme plusieurs d'entre-vous... surtout la Sonate en si mineur).
Comme je m'evertue à le rappeller... n'aimez pas, soit !... mais ne rejettez pas tout systématiquement... écoutez d'abord. Écoutez plusieurs trucs différents. Et avant d'appuyez vos arguments - qu'ils soient pour ou contre - vérifiez vos sources, histoire d'être crédibles, sinon spécifier que c'est votre opinion.
L'été étant fini, Utricule repars chez lui aujourd'hui... ces commentaires sont donc probablement dans les derniers que j'écris ici. Je trouve ça triste de voir aussi peu de pianistes curieux envers les compositeurs. Mais bon, ce n'était pas pour moi que j'ai écris ici, mais pour vous. Je n'avais rien à y retirer... Je vous laisse une dernière pièce de ma composition dont le fichier sera un peu plus volumineux... donc pas d'extraits ici. C'est un orchestre du conservatoire qui a joué la pièce, l'interprétation est bonne, mais imparfaite. Ça vous donnera une bonne idée tout de même.
Ce fut un plaisir de dialoguer - j'y ai quand même pris mon pied !! Ehehe Bonne fin d'été à tous et pratiquez bien ! Ça sera peut-être vous qui jouerai ma musique sur un piano en seizième de ton à Paris un de ces quatre ! ehehe --- j'imagine déjà avec une satisfaction malsaine l'horreur que cette idée doit créer chez certains ahahahah --- Bises.
VO
Pensée toute spéciale pour Jypé :
Titre : Alighieri (2003)
Mouvement : Hymne à Virgile (2e mouvement)
Durée : 5'53... grrr... ça faisait 5.3 megs et c'est max.5... donc extrait encore une fois... il manque les 30 secondes de la fin et 13 secondes au début.
Alighieri est une oeuvre pour orchestre et quatuor de saxophones - écrite en huitièmes de ton ehehe - qui est constituées de visions de la Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321). La vision que vous entendez est celle inspirée par Virgile - poète de la Rome antique - guidant Dante à travers les enfers et le purgatoire. L'interprétation entendue ici est celle de l'Orchestre du Conservatoire de Montréal et du quatuor de saxophone Nota Bene. La partition a depuis été retravaillée et sera interprétée par l'Orchestre Symphonique de Montréal en mars 2007... mais bon, ça, vous le savez déjà ! Bonne écoute ! Je ne lirai pas vos commentaires, mais je vous souhaite des discussions animées !! ehehe