Bravo pour la propreté !
C'est bien joué techniquement et musicalement.
On sent un peu de fatigue à partir de la reprise, mais c'est un sacré boulot de trouver les clés physiques pour s'en libérer.
Par contre je trouve qu'on sent encore un peu l'effort pour rendre ça bien musical. Dans les passages techniquement plus ardus (les quelques mesures avant l'arpège en la majeur), les basses sont un peu délaissées, mais on sent que dès que tu reprends tes esprits tu as à coeur de remette une couche de musicalité (parfois un peu excessive avec les basses très posées, mais l'intention est là et elle est très juste).
Je trouve aussi qu'il y a un côté un peu uniforme dans la main droite qui me gêne parfois un peu. Bien sûr certaines mesures sortent du lot, mais on en a parfois 6, 8, 10 d'affilée qui se ressemblent. Il y a sûrement de la place pour encore mieux mener la danse avec le choral de la main gauche, et peut être chercher un effet crescendo-decrescendo plus ou moins marqué sur les arpèges ?
Après j'avoue que pour ma part je n'ai pas encore non plus trouvé la clé de cette étude...
En tout cas pour une "simple" décongélation (je me doute bien qu'on est loin d'avoir le même niveau de travail que sur l'op.25), c'est prometteur !
Okay a écrit :Je commence à être moins dogmatique sur cette histoire des titres.
Bien évidemment, je n'ai rien non plus contre les titres type "en tierces/sixtes/octaves", qui ne sont pas vraiment des titres mais plutôt des appellations, des raccourcis...
La "révolutionnaire", je m'en accommode assez bien tellement je trouve qu'il y a peu de place pour le doute quant à l'état d'esprit de Chopin et le contexte historique lié à cette étude.
Papillons et Tristesse, ça passe encore tellement c'est devenu commun (quand même...."tristesse" ça m'évoque plutôt toutes les reprises pourries qui ont été faites de cet air magnifique...)
Mais les trucs du genre "la négresse" ( !!!

), les abeilles, rayon de soleil et autres saloperies, vraiment ça ne passe pas...