Joyeux Noël... mon piano

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george
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par george »

Merci à Jean Seb ,Philmumu et Yapluka ,pour leurs réponses . :D
Je dois dire que j'avais pensé couper le matelas ,comme le dit Philmumu ,pour ne couvrir que la table d'harmonie.(je pense en effet que ça ne devrait pas changer grand chose ,mais ce n'est pas empirique!)
Je n'ai rien fait ,pour le moment car je n'ai pas eu le temps.
La housse n'est, évidemment, toujours pas faite mais c'est le son qui prime alors ,le reste...
Le comble ,c'est que ma tendinite à l'épaule s'est réveillée mardi!!Comme c'est curieux...
Donc je ne peux pas jouer. :mrgreen: et voilà .
Je rassure quand même Yapluka:Ce n'est pas moi qui ai soulevé le piano.!!Je confirme ,je ne suis pas wonder woman :( Je me suis juste allongée par terre pour remettre les coupelles correctement sous les roulettes!!et ça ,c'est déjà du sport... )
Je pense beaucoup à l'histoire de Dominique:"'le vilain petit canard" qui se transforme en cygne :mrgreen:
Je ne sais pas trop où je me situe:au milieu certainement(ni canard ,ni cygne).Bref ,je mute ,je peaufine la future transformation mais en attendant ça fait mal!!
"Yapluka" attendre ... :roll:
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BM607
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

Aujourd'hui suite et fin de la mise en place des corrections acoustique.

J'ai enfin trouvé il y a quelques jours dans une grande surface de bricolage (que je ne citerais pas mais dont le nom composé fait penser pour la première partie à un souverain dont le régime a été aboli en 1789 en France, et pour la seconde à un enchanteur de la table ronde) des plaques de Rocksol de masse volumique 120 kg/m3 (c'est raide comme la justice !), de dimensions 60 x 120 cm et 3 cm d'épaisseur. J'en ai pris 6 (58 €) et ai complété mon installation.
Évidement ils ne savent pas ce qu'ils vendent... mais moi je savais ce que j'achetais, c'était ce que je recherchais.

Quatre plaques sont allées entre le mur et le piano, une derrière le pianiste (j'avais constaté des défauts assez marqués au niveau de la tête), une a été positionnée sous le piano.

ImageImage

Image

Comme prévu l'effet est moins marqué que lors de la campagne précédente, néanmoins on entend une petite amélioration, assez nette dans les mediums.

Ca me va maintenant, ça suffit. Je vais donc passer à l'étape "décoration" pour essayer que ça ressemble moins à un hall de démonstration des différentes laines de roche, et donc je vais mettre un peu de tissus (impérativement très transparent au son) autour de ces dispositifs, puis je ferais venir mon accordeur pour une harmo.

Je vais y arriver, à avoir un bon son !! (j'espère)

BM
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jean-séb
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par jean-séb »

BM607 a écrit :J'ai enfin trouvé il y a quelques jours dans une grande surface de bricolage (que je ne citerais pas mais dont le nom composé fait penser pour la première partie à un souverain dont le régime a été aboli en 1789 en France, et pour la seconde à un enchanteur de la table ronde)
C'est à peu près du niveau de Qui veut gagner des millions ? :wink:
TBpiano
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

Bonjour,
après avoir parcouru votre petit article "Correction, isolation acoustique", je suis un peu déçu de ne pas voir figurer dans ce post les mesures que vous avez dû faire (?) avant correction (?) et après correction ? cela nous permettrait de discuter de façon plus objective sur les résultats que vous obtenez, sur les corrections que vous nous montrez, et éventuellement sur la ou les méthodes de mesure que vous avez utilisé...

Dans un autre post " Mesure de ma salle de musique : des notes mf deviennent f !!" vous nous présentez une "méthode de mesure". Si l'idée peut semblé attrayante d'utiliser au final le piano comme source sonore, Il me semble que de nombreux aspects de votre démarche sont critiquables, nous pourrions peut-être en discuter, puisque que vous dites vous même dans votre conclusion que: " Bon ce n'est pas trop terrible...."

Pour ma part je suis nouveau si ce forum, c'est en effectuant une recherche bibliographique sur la correction acoustique des salles (de travail de très petite dimension ) que j'ai abouti là au grès de mon surf.
En effet, j'ai ressemant transféré mon piano droit dans une petite pièce (4mx3.5mx2.5m) de la maison que je vais consacrer exclusivement au piano (la pièce, le piano, le siège, la correction acoustique... et c'est tout).
L'acoustique est pour l'instant épouvantable, c'est l'occasion de s'amuser un peu, de façon profitable, à apporter les corrections indispensables en mélangeant physique, technique et musique...

Cordialement, TB.
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BM607
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

TBpiano a écrit :après avoir parcouru votre petit article "Correction, isolation acoustique", je suis un peu déçu de ne pas voir figurer dans ce post les mesures que vous avez dû faire (?) avant correction (?) et après correction ? cela nous permettrait de discuter de façon plus objective sur les résultats que vous obtenez, sur les corrections que vous nous montrez, et éventuellement sur la ou les méthodes de mesure que vous avez utilisé...
L'ennui c'est que la pièce était déjà partiellement corrigée quand le piano est arrivé, et j'ai même dû terminer en catastrophe certains travaux (le plancher) pour lesquels j'ai rencontré des soucis imprévus, je n'ai pas eu le temps de faire un point 0.
Il y avait déjà notamment tout le plafond en dalles acoustiques en place quand le piano est arrivé, ce n'est pas rien, ainsi que quelques étagères.
De toute façon je ne cherche pas à avoir une correction parfaite, ce serait impossible car la pièce est trop petite pour encaisser ce qu'il faudrait, on ne pourrait plus y bouger littéralement, je suis donc resté à des ambitions plus modestes que ce à quoi j'avais pensé au début.

Disons qu'avec les derniers aménagements j'ai constaté à l'oreille quand je joue une amélioration assez nette, et les relevés a posteriori montrent un état pas merveilleux mais relativement acceptable quand même quand je vois la taille de la pièce et les possibilités.
Quand à utiliser le piano comme source de relevés je préfère cette solution à celle qui consisterait à émettre un bruit blanc ou des fréquences glissantes et à regarder le spectre ou la réponse temporelle (j'y ai pensé mais je ne savais ou mettre la source : sur la table ?), parce que la pièce est dédiée piano et c'est le piano tel qu'il est et où il est qui m'intéresse et uniquement lui.
Ca n'a rien à voir avec une correction "audiophile" c'est sûr ; mais d'un autre côté je ne recherche qu'un son de piano dans une ambiance feutrée particulière, la mienne, pas le rendu d'un concert symphonique enregistré dans les grades salles du monde.

Donc encore une fois comme on ne peut pas corriger avec beaucoup de finesse vu la taille de la pièce, je suis resté assez léger dans ma démarche.
Et les dernières mesures étaient surtout destinées en fait à savoir si je devais mettre un ou des résonateurs à membrane pour certaines fréquences graves, ça ne semble pas nécessaire en fait. Par contre elles ont détecté des perturbations au niveau de la tête du pianiste, ce que j'ai amélioré avec de la laine de roche derrière le tabouret (il faudrait que je re-mesure d'ailleurs pour les chiffrer).

BM
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

Bonjour,
BM607 a écrit :...De toute façon je ne cherche pas à avoir une correction parfaite, ce serait impossible car la pièce est trop petite pour encaisser ce qu'il faudrait, on ne pourrait plus y bouger littéralement, je suis donc resté à des ambitions plus modestes que ce à quoi j'avais pensé au début...etc
Quelle idée aussi de vouloir faire rentrer un si grand piano dans une si petite pièce ! ... non je plaisante, chacun est en droit de se faire plaisir, même si ce mariage est un peu contre nature il me semble... car à certains égards la pièce peut être vue comme un prolongement de l'instrument qu'elle reçoit, le choix de l'instrument est donc en partie conditionné par les caractéristiques dimensionnelles de la salle, et vise versa... cela dit je comprend bien qu'il n'y a pas que le son, la mécanique du piano a aussi une grande importance... d'où le choix du S4 je suppose...

Quand vous dites:
BM607 a écrit :...De toute façon je ne cherche pas à avoir une correction parfaite...

je suppose que vous voulez dire une correction optimale au regard des contraintes qui sont les vôtres et de ce que vous voulez finalement obtenir sur le plan sonore... le parfait n'a pas de place ici.
BM607 a écrit :...Disons qu'avec les derniers aménagements j'ai constaté à l'oreille quand je joue une amélioration assez nette, et les relevés a posteriori montrent un état pas merveilleux mais relativement acceptable quand même quand je vois la taille de la pièce et les possibilités.
Vous avez raison de prendre en compte ce que vous disent vos oreilles, les mesures sont une chose, mais au final c'est l'oreille qui est le juge de paix, mais quand vous dites "...un état pas merveilleux mais relativement acceptable quand même..." quels sont vos critères de jugements objectifs (aux travers des mesures) et subjectifs (au travers de votre expérience auditive) ? êtes-vous capable de quantifier et de qualifier les choses ?

Quand vous dites:
BM607 a écrit :...Quand à utiliser le piano comme source de relevés je préfère cette solution à celle qui consisterait à émettre un bruit blanc ou des fréquences glissantes et à regarder le spectre ou la réponse temporelle (j'y ai pensé mais je ne savais ou mettre la source : sur la table ?), parce que la pièce est dédiée piano et c'est le piano tel qu'il est et où il est qui m'intéresse et uniquement lui...
Oui je comprend bien votre démarche, mais le protocole que vous utilisez me semble présenter plusieurs inconvénients:
Dans le protocole classique de mesure des caractéristiques acoustique d'une pièce, la chaîne de mesure est souvent constituée d'une source sonore dont la réponse en fréquence est connue et qui permet donc de produire des sons connus en fréquence, en durée, et en intensité.
D'autre part, un microphone de mesure (omnidirectionnel) étalonné en fréquence et en pression, et qui présente en général une courbe de réponse en fréquence relativement plate entre 5hz et 20 Khz pour faire simple.
L'électronique d'acquisition, de traitement, et d'amplification est elle aussi connue, bref, l'ensemble des constituants de la chaîne de mesure sont connues, cela permet de s'en affranchir et donc au final de connaitre un certains nombres de caractéristiques acoustique de la salle. Je ne doute pas que vous connaissez tout cela dans le détail, aussi bien que moi...
Dans votre post " Mesure de ma salle de musique : des notes mf deviennent f !!" vous remplacez donc la source sonore par le piano, le microphone par vos oreilles, le système d'acquisition, de traitement et d'amplification par votre cerveau et vos muscles... vous utilisez enfin toutes ces fonctions dans une chaîne de rétro-action qui est sensée vous permettre de produire des notes de durées mais surtout d'intensité égale !
Si cela parait simple à mettre en œuvre, il semble néanmoins un peu illusoire de vouloir faire des mesures de cette façon là.
En effet notre système auditif n'est pas très discriminant vis-à-vis de l'intensité, grosso modo le Bel soit 10 dB. Cette imprécision apparait clairement dans la pratique des musiciens que nous sommes et vous noterez que la pratique ne retient en effet que 7 échelons d'intensité, ppp, pp, p, mf, f, ff et fff ! en effet dans une salle de musique le bruit de fond est de l'ordre de 40 dB et le tutti d'orchestre correspond environ à 110 dB, la dynamique de la musique est donc de 110-40=70 dB, l'échelon d'intensité des musiciens correspond donc environ à 70 dB/7=10 dB soit 1 Bel entre chaque nuance.
D'autre part notre système auditif n'est pas sensible de la même façon à un son grave (basse fréquence) et à un son aigu (haute fréquence) ( voir diagramme de Fletcher que vous connaissez).
Et puis votre capacité auditive est aussi à prendre en compte: connaissez vous votre audiogramme ? ...c'est comme pour le microphone, il faut se faire calibrer les feuilles ! sans quoi vous ne savez pas de quelle façon vous entendez.
Et puis il y aussi votre capacité à contrôler la vitesse que vous imprimez à chaque touche lorsque vous montez votre gamme... bon soit, vous avez probablement de l'expérience comme pianiste, mais dans l'absolu...
Et puis il y a la mécanique de votre piano, rien ne vous dit que pour une même vitesse de touche, chaque corde va émettre la même intensité sonore... la mécanique du piano est complexe, les phénomènes mis en jeux sont nombreux...
Et puis, et puis, et puis... tout cela fait qu'il me semble donc illusoire de procéder de cette façon.
Il me semble par ailleurs qu'essayer de faire une analyse des sons avec une représentation dans le plan dynamique ( temps-amplitude) est beaucoup moins efficace que d'utiliser la représentation dans le plan mélodique ( temps-fréquence-amplitude) c'est à dire un sonogramme, qui permet à œil de voir en quelque sorte ce que l'oreille entend.
Cela dit je pense que la méthode du piano comme source sonore n'est pas à rejeter complètement, j'ai moi aussi envisager d'utiliser le piano comme source, mais il faudrait pour cela être capable de produire des notes d'intensité calibrées, il me semble qu'on peut très bien envisager de mécanisé l'action sur les touches ( je réfléchi à divers solutions depuis qq semaines) mais il faut aussi avoir les idées claires sur le comportement de la mécanique du piano, l'interaction des marteaux avec les cordes, le comportement des cordes, la table d'harmonie...etc, etc... pas gagner ! (n'y aurait-il pas un facteur de piano sur le forum pour nous préciser les choses ?)
Vous vous demandez ou placer la source sonore lors de la mesure... je me suis posé la même question. Il me semble que positionner la source sonore au niveau de la table d'harmonie pourrait être la solution, j'imagine pour ma part utiliser une source sonore directionnelle, dirigée dans le sens ou la table d'harmonie rayonne, et le microphone de mesure au niveaux des oreilles du pianiste.
Il me semble par contre qu'il est indispensable de faire les mesures avec le piano dans la pièce, dans sa position définitive, avec le pianiste assis à sa place, compte tenue de la faible dimension de nos salles de travaille le piano et le bonhomme représentent un volume et une surface non négligeable par rapport au volume et aux surfaces de la pièce...

Quand vous dites:
BM607 a écrit :...Donc encore une fois comme on ne peut pas corriger avec beaucoup de finesse vu la taille de la pièce, je suis resté assez léger dans ma démarche.
Et les dernières mesures étaient surtout destinées en fait à savoir si je devais mettre un ou des résonateurs à membrane pour certaines fréquences graves, ça ne semble pas nécessaire en fait. Par contre elles ont détecté des perturbations au niveau de la tête du pianiste, ce que j'ai amélioré avec de la laine de roche derrière le tabouret (il faudrait que je re-mesure d'ailleurs pour les chiffrer)...
Tenez-nous informé de vos résultats finaux, cela nous intéresse...

Cordialement, TB
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BM607
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

TBpiano a écrit :... car à certains égards la pièce peut être vue comme un prolongement de l'instrument qu'elle reçoit, le choix de l'instrument est donc en partie conditionné par les caractéristiques dimensionnelles de la salle, et vise versa... cela dit je comprend bien qu'il n'y a pas que le son, la mécanique du piano a aussi une grande importance... d'où le choix du S4 je suppose...
Je voulais un queue avec un excellent toucher car j'achetais un piano surtout pour travailler. Les droits pour moi ne sont pas aussi bons de ce point de vue.
Et les pianos à queue (pour moi encore) ne se justifient qu'à partir de 1m80, en dessous le son est étriqué et de peu d'intérêt par rapport à un grand droit (d'1m30 par exemple).
TBpiano a écrit :
BM607 a écrit :...Disons qu'avec les derniers aménagements j'ai constaté à l'oreille quand je joue une amélioration assez nette, et les relevés a posteriori montrent un état pas merveilleux mais relativement acceptable quand même quand je vois la taille de la pièce et les possibilités.
Vous avez raison de prendre en compte ce que vous disent vos oreilles, les mesures sont une chose, mais au final c'est l'oreille qui est le juge de paix, mais quand vous dites "...un état pas merveilleux mais relativement acceptable quand même..." quels sont vos critères de jugements objectifs (aux travers des mesures) et subjectifs (au travers de votre expérience auditive) ? êtes-vous capable de quantifier et de qualifier les choses ?
Objectif, les mesures que j'ai réalisées me donnent un état plus plat que ce que j'avais craint, au moins au niveau de l'emplacement de l'enregistreur. C'est moins vrai au niveau de ma tête hélas.
Pour les critères subjectifs, j'ai constaté une plus grande pureté au niveau des médiums et médiums-aigus avec les dernières corrections, un son moins confus, moins brouillé, plus tranché, plus incisif, plus lumineux.
Un pianiste amateur même de faible niveau comme moi est habitué à écouter finement dans certains cas, et puis j'ai mis 2 ans à choisir mon piano ça m'a aidé à développer mon oreille pour le son de l'instrument et ses défauts, ce n'est pas négligeable pour tester.

TBpiano a écrit :Quand vous dites:
BM607 a écrit :...Quand à utiliser le piano comme source de relevés je préfère cette solution à celle qui consisterait à émettre un bruit blanc ou des fréquences glissantes et à regarder le spectre ou la réponse temporelle (j'y ai pensé mais je ne savais ou mettre la source : sur la table ?), parce que la pièce est dédiée piano et c'est le piano tel qu'il est et où il est qui m'intéresse et uniquement lui...
Oui je comprend bien votre démarche, mais le protocole que vous utilisez me semble présenter plusieurs inconvénients:
Dans le protocole classique de mesure des caractéristiques acoustique d'une pièce, la chaîne de mesure est souvent constituée d'une source sonore dont la réponse en fréquence est connue et qui permet donc de produire des sons connus en fréquence, en durée, et en intensité.
D'autre part, un microphone de mesure (omnidirectionnel) étalonné en fréquence et en pression, et qui présente en général une courbe de réponse en fréquence relativement plate entre 5hz et 20 Khz pour faire simple.
L'électronique d'acquisition, de traitement, et d'amplification est elle aussi connue, bref, l'ensemble des constituants de la chaîne de mesure sont connues, cela permet de s'en affranchir et donc au final de connaitre un certains nombres de caractéristiques acoustique de la salle. Je ne doute pas que vous connaissez tout cela dans le détail, aussi bien que moi...
Dans votre post " Mesure de ma salle de musique : des notes mf deviennent f !!" vous remplacez donc la source sonore par le piano, le microphone par vos oreilles, le système d'acquisition, de traitement et d'amplification par votre cerveau et vos muscles... vous utilisez enfin toutes ces fonctions dans une chaîne de rétro-action qui est sensée vous permettre de produire des notes de durées mais surtout d'intensité égale !
Si cela parait simple à mettre en œuvre, il semble néanmoins un peu illusoire de vouloir faire des mesures de cette façon là.
En effet notre système auditif n'est pas très discriminant vis-à-vis de l'intensité, grosso modo le Bel soit 10 dB. Cette imprécision apparait clairement dans la pratique des musiciens que nous sommes et vous noterez que la pratique ne retient en effet que 7 échelons d'intensité, ppp, pp, p, mf, f, ff et fff ! en effet dans une salle de musique le bruit de fond est de l'ordre de 40 dB et le tutti d'orchestre correspond environ à 110 dB, la dynamique de la musique est donc de 110-40=70 dB, l'échelon d'intensité des musiciens correspond donc environ à 70 dB/7=10 dB soit 1 Bel entre chaque nuance.
D'autre part notre système auditif n'est pas sensible de la même façon à un son grave (basse fréquence) et à un son aigu (haute fréquence) ( voir diagramme de Fletcher que vous connaissez).
Et puis votre capacité auditive est aussi à prendre en compte: connaissez vous votre audiogramme ? ...c'est comme pour le microphone, il faut se faire calibrer les feuilles ! sans quoi vous ne savez pas de quelle façon vous entendez.
Et puis il y aussi votre capacité à contrôler la vitesse que vous imprimez à chaque touche lorsque vous montez votre gamme... bon soit, vous avez probablement de l'expérience comme pianiste, mais dans l'absolu...
Et puis il y a la mécanique de votre piano, rien ne vous dit que pour une même vitesse de touche, chaque corde va émettre la même intensité sonore... la mécanique du piano est complexe, les phénomènes mis en jeux sont nombreux...
Et puis, et puis, et puis... tout cela fait qu'il me semble donc illusoire de procéder de cette façon.
Non, je ne suis pas d'accord avec tout celà :
- j'ai utilisé un enregistreur et non mes oreilles, les courbes sont celles données par l'analyse de l'enregistrement, certes pas parfaitement linéaire loin de là mais comme le piano ne titille ni les 20 hz ni les 20 000 on doit bien atteindre 3 dB de précision (les micros sont quand même des électrostatiques, même si un mauvais statique ne vaut pas un bon dynamique). Je n'aurais eu aucune confiance en mes oreilles pour détecter les creux et les bosses de fréquences, alors que pour certaines configurations l'oreille est très performante (distorsion par exemple). De toute façon j'ai un creux de fréquence sur une oreille, donc il n'était pas envisageable de faire une simple écoute pour l'égalité des notes.
- pour la source, j'ai constaté que jouer de manière régulière les notes donnait un son assez constant en final (j'ai joué ppp, pp, p, mf, f, ff...) pour une même note donnée, et que c'est en fait assez facile d'avoir un jeu régulier pour ce test pour moi avec ma demi-douzaine d'années de piano. D'ailleurs quand je me rendais compte que j'avais mal joué une note (trop fort ou pas assez) je la rejouais immédiatement et sur l’enregistrement on peut voir à la fois l'écart et la bonne fiabilité du jeu "sans erreur".
Également j'ai testé en ne respectant pas l'ordre, c'est à dire quelques notes à gauche du clavier les graves puis au milieu puis à droite les aigus puis retour à gauche etc... et j'ai constaté que le toucher n'était pas affecté, le niveau sonore des notes était assez constant.
Je ne me suis pas contenté de suppositions, j'ai fait une analyse de la méthode et des moyens de vérifier la fiabilité, et les résultats ont montré qu'avec mes moyens la méthode était fiable, répétitive, et les grandeurs mesurables et significatives.
Je n'ai pas mis ces relevés sur le site évidement, déjà que ce genre de choses intéresse très peu les membres de ce forum qui sont des musiciens amateurs mais pas vraiment passionnés par le son (curieusement, ils sont intéressés par l'instrument mais pas par la manière de le faire bien sonner, c'est l'opposé complet des forums audiophiles ici).

C'est à partir de là que j'ai décidé d'adopter ce test qui me permettait de vérifier le couple piano-pièce directement.
Avant cela je ne savais si la méthode allait fonctionner, j'avais plutôt envisagé d'émettre un bruit blanc ou des fréquences pures glissantes.
TBpiano a écrit :Il me semble par ailleurs qu'essayer de faire une analyse des sons avec une représentation dans le plan dynamique ( temps-amplitude) est beaucoup moins efficace que d'utiliser la représentation dans le plan mélodique ( temps-fréquence-amplitude) c'est à dire un sonogramme, qui permet à œil de voir en quelque sorte ce que l'oreille entend.
Là je ne comprends pas : le fait de jouer les notes en montant à vitesse à peu près constante donne directement un diagramme fréquence-amplitude.
TBpiano a écrit :Cela dit je pense que la méthode du piano comme source sonore n'est pas à rejeter complètement, j'ai moi aussi envisager d'utiliser le piano comme source, mais il faudrait pour cela être capable de produire des notes d'intensité calibrées, il me semble qu'on peut très bien envisager de mécanisé l'action sur les touches ( je réfléchi à divers solutions depuis qq semaines) mais il faut aussi avoir les idées claires sur le comportement de la mécanique du piano, l'interaction des marteaux avec les cordes, le comportement des cordes, la table d'harmonie...etc, etc... pas gagner ! (n'y aurait-il pas un facteur de piano sur le forum pour nous préciser les choses ?)
Personnellement je déconseille. Déjà parce que les graves sont plus lourds que les aigus, donc c'est pas une partie de plaisir pour régler un système, ensuite parce que le touché d'un pianiste même amateur est d'une très grande précision par rapport à la mécanique, même si on préférerait un système mécanique plus satisfaisant intellectuellement.
TBpiano a écrit :Vous vous demandez ou placer la source sonore lors de la mesure... je me suis posé la même question. Il me semble que positionner la source sonore au niveau de la table d'harmonie pourrait être la solution, j'imagine pour ma part utiliser une source sonore directionnelle, dirigée dans le sens ou la table d'harmonie rayonne, et le microphone de mesure au niveaux des oreilles du pianiste.
Ca ne me parait pas une bonne solution ; la table rayonne dans 2 directions privilégiées, une source type HP placée très près de la table rayonnerait peu à l'opposé de son placement (par rapport à la table) et d'autre part la table en elle-même génèrerait une réponse particulière surajoutée assez marquée à cause de la proximité, donc une source résultante différente de ce qu'on aurait imaginé.
Mais ce ne sont que des hypothèses, qu'il serait bon de confirmer (ou infirmer) de toute façon si le choix d'un tel dispositif est retenu.

BM
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

BM607 a écrit:
TBpiano a écrit:
Vous vous demandez ou placer la source sonore lors de la mesure... je me suis posé la même question. Il me semble que positionner la source sonore au niveau de la table d'harmonie pourrait être la solution, j'imagine pour ma part utiliser une source sonore directionnelle, dirigée dans le sens ou la table d'harmonie rayonne, et le microphone de mesure au niveaux des oreilles du pianiste.
Ca ne me parait pas une bonne solution ; la table rayonne dans 2 directions privilégiées, une source type HP placée très près de la table rayonnerait peu à l'opposé de son placement (par rapport à la table) et d'autre part la table en elle-même génèrerait une réponse particulière surajoutée assez marquée à cause de la proximité, donc une source résultante différente de ce qu'on aurait imaginé.
Mais ce ne sont que des hypothèses, qu'il serait bon de confirmer (ou infirmer) de toute façon si le choix d'un tel dispositif est retenu.
Vos remarques sont tout à fait pertinentes, mais je n'ai pas dit que c'était la solution miracle.
Néanmoins si vous voulez faire des mesures en présence du piano, dans une si petite salle, vous ne disposez pas de nombreuses solutions...
Pour ce qui est de la table qui rayonne dans deux directions privilégiées ( et opposées) vous pouvez imaginer simuler l'émission sonore de la table en plaçant de part et d'autre de celle-ci une source sonore, les deux émettant simultanément.
Encore faudra-t-il certainement prendre des précautions sur la position et l'orientation des sources et sur leur phasage, ce qui n'est peut-être pas une mince affaire je vous l'accorde .
Pour ce qui est de la proximité des sources et de la tables, les sources étant directionnelles on peu considérer quelles ne rayonnent pas à l'arrière, ce n'est pas le champ direct qui viendra excité la table, mais plutôt les champs réfléchis...
Je suis d'accord avec vous sur le faite que la table, les cordes, la carcasse, piano dans son ensemble donc, auront une influence sur le résultat de la mesure et c'est bien pour cela qu'il faut des sources de réponse connues, pour pouvoir faire la différence entre ce qui provient de la source elle-même, et ce qui vient par ailleurs modeler les sons. Dans cette façon de procéder, le faite que le piano et la pièce participent au modelage du son est une bonne chose il me semble, puisque vous voulez la réponse globale piano+salle.
Si par contre vous rejetez cette façon de procéder, ce que l'on peut admettre, il ne vous reste que peu de solutions pour faire des mesures:
- La solution qui consiste à sortir le piano de la pièce et à utiliser une procédure plus classique, avec l'usage d'une source omnidirectionnelle (dodécahèdrique).
-La solution qui consiste à utiliser le piano comme source sonore... tient cela me dit quelque chose, c'est en partie le sujet de cette discussion...
Comme vous le dites, nous n'en sommes qu'à faire vous et moi des hypothèses, l'expérience pourrait nous préciser les choses sur la faisabilité et l'intérêt de tout cela...
BM607 a écrit:
TBpiano a écrit:
Il me semble par ailleurs qu'essayer de faire une analyse des sons avec une représentation dans le plan dynamique ( temps-amplitude) est beaucoup moins efficace que d'utiliser la représentation dans le plan mélodique ( temps-fréquence-amplitude) c'est à dire un sonogramme, qui permet à œil de voir en quelque sorte ce que l'oreille entend.
Là je ne comprends pas : le fait de jouer les notes en montant à vitesse à peu près constante donne directement un diagramme fréquence-amplitude.
Le sonogramme est la meilleurs représentation visuelle de ce que nous percevons sur le plan auditif, ce sont des représentations duales l'une de l'autre.
C'est à ce titre que le sonogramme est efficace pour appréhender les phénomènes sonores, et qu'il fait l'unanimité depuis longtemps.
Cela dit vous avez raison, si l'on est moins familiarisé avec ce mode de représentation, la représentation temps-amplitude peut aussi convenir à l'analyse puisque vous balayez le plan fréquence en "montant la gamme", d'autant plus que dans votre expérimentation vous ne vous interessez pas au contenu spectral de chaque son...
BM607 a écrit:
TBpiano a écrit:
Cela dit je pense que la méthode du piano comme source sonore n'est pas à rejeter complètement, j'ai moi aussi envisager d'utiliser le piano comme source, mais il faudrait pour cela être capable de produire des notes d'intensité calibrées, il me semble qu'on peut très bien envisager de mécanisé l'action sur les touches ( je réfléchi à divers solutions depuis qq semaines) mais il faut aussi avoir les idées claires sur le comportement de la mécanique du piano, l'interaction des marteaux avec les cordes, le comportement des cordes, la table d'harmonie...etc, etc... pas gagner ! (n'y aurait-il pas un facteur de piano sur le forum pour nous préciser les choses ?)
Personnellement je déconseille. Déjà parce que les graves sont plus lourds que les aigus, donc c'est pas une partie de plaisir pour régler un système, ensuite parce que le touché d'un pianiste même amateur est d'une très grande précision par rapport à la mécanique, même si on préférerait un système mécanique plus satisfaisant intellectuellement.
Il ne s'agit pas de satisfaction intellectuelle, mais de mesures. Dans cette logique il faut donc essayer d'exclure autant que possible les parts subjectives et incontrôlables du processus de mesure, pas question donc que le pianiste fasse partie de ce processus, même si par ailleurs il pense faire preuve d'une grande précision, ce qui reste à quantifier, remplacer donc le pianiste par un moyen d'action contrôlable, répétitif, connu, quantifiable...etc, semble logique.
Mais je n'ai pas dits que la chose est simple et que le système doit se comporter de la même façon des notes graves aux notes aigus, c'est une évidence puisque la masse des marteaux, notamment, n'est pas la même dans le grave et dans l'aigu... pour une même vitesse de touche l'énergie cinétique de chaque marteau ne sera donc pas la même, et il semblerait logique, en première approche, que l'intensité émise ne soit donc alors pas non plus la même dans le grave et dans l'aigu... cela dit la masse et la raideur des cordes ne sont pas non plus constantes, ceci compense peut-être cela (à quantifier aussi)... les choses sont donc très complexes.
BM607 a écrit:
TBpiano a écrit:
Oui je comprend bien votre démarche, mais le protocole que vous utilisez me semble présenter plusieurs inconvénients:
Dans le protocole classique de mesure des caractéristiques acoustique d'une pièce, la chaîne de mesure est souvent constituée d'une source sonore dont la réponse en fréquence est connue et qui permet donc de produire des sons connus en fréquence, en durée, et en intensité.
D'autre part, un microphone de mesure (omnidirectionnel) étalonné en fréquence et en pression, et qui présente en général une courbe de réponse en fréquence relativement plate entre 5hz et 20 Khz pour faire simple.
L'électronique d'acquisition, de traitement, et d'amplification est elle aussi connue, bref, l'ensemble des constituants de la chaîne de mesure sont connues, cela permet de s'en affranchir et donc au final de connaitre un certains nombres de caractéristiques acoustique de la salle. Je ne doute pas que vous connaissez tout cela dans le détail, aussi bien que moi...
Dans votre post " Mesure de ma salle de musique : des notes mf deviennent f !!" vous remplacez donc la source sonore par le piano, le microphone par vos oreilles, le système d'acquisition, de traitement et d'amplification par votre cerveau et vos muscles... vous utilisez enfin toutes ces fonctions dans une chaîne de rétro-action qui est sensée vous permettre de produire des notes de durées mais surtout d'intensité égale !
Si cela parait simple à mettre en œuvre, il semble néanmoins un peu illusoire de vouloir faire des mesures de cette façon là.
En effet notre système auditif n'est pas très discriminant vis-à-vis de l'intensité, grosso modo le Bel soit 10 dB. Cette imprécision apparait clairement dans la pratique des musiciens que nous sommes et vous noterez que la pratique ne retient en effet que 7 échelons d'intensité, ppp, pp, p, mf, f, ff et fff ! en effet dans une salle de musique le bruit de fond est de l'ordre de 40 dB et le tutti d'orchestre correspond environ à 110 dB, la dynamique de la musique est donc de 110-40=70 dB, l'échelon d'intensité des musiciens correspond donc environ à 70 dB/7=10 dB soit 1 Bel entre chaque nuance.
D'autre part notre système auditif n'est pas sensible de la même façon à un son grave (basse fréquence) et à un son aigu (haute fréquence) ( voir diagramme de Fletcher que vous connaissez).
Et puis votre capacité auditive est aussi à prendre en compte: connaissez vous votre audiogramme ? ...c'est comme pour le microphone, il faut se faire calibrer les feuilles ! sans quoi vous ne savez pas de quelle façon vous entendez.
Et puis il y aussi votre capacité à contrôler la vitesse que vous imprimez à chaque touche lorsque vous montez votre gamme... bon soit, vous avez probablement de l'expérience comme pianiste, mais dans l'absolu...
Et puis il y a la mécanique de votre piano, rien ne vous dit que pour une même vitesse de touche, chaque corde va émettre la même intensité sonore... la mécanique du piano est complexe, les phénomènes mis en jeux sont nombreux...
Et puis, et puis, et puis... tout cela fait qu'il me semble donc illusoire de procéder de cette façon.
Non, je ne suis pas d'accord avec tout celà :
- j'ai utilisé un enregistreur et non mes oreilles, les courbes sont celles données par l'analyse de l'enregistrement, certes pas parfaitement linéaire loin de là mais comme le piano ne titille ni les 20 hz ni les 20 000 on doit bien atteindre 3 dB de précision (les micros sont quand même des électrostatiques, même si un mauvais statique ne vaut pas un bon dynamique). Je n'aurais eu aucune confiance en mes oreilles pour détecter les creux et les bosses de fréquences, alors que pour certaines configurations l'oreille est très performante (distorsion par exemple). De toute façon j'ai un creux de fréquence sur une oreille, donc il n'était pas envisageable de faire une simple écoute pour l'égalité des notes.
- pour la source, j'ai constaté que jouer de manière régulière les notes donnait un son assez constant en final (j'ai joué ppp, pp, p, mf, f, ff...) pour une même note donnée, et que c'est en fait assez facile d'avoir un jeu régulier pour ce test pour moi avec ma demi-douzaine d'années de piano. D'ailleurs quand je me rendais compte que j'avais mal joué une note (trop fort ou pas assez) je la rejouais immédiatement et sur l’enregistrement on peut voir à la fois l'écart et la bonne fiabilité du jeu "sans erreur".
Également j'ai testé en ne respectant pas l'ordre, c'est à dire quelques notes à gauche du clavier les graves puis au milieu puis à droite les aigus puis retour à gauche etc... et j'ai constaté que le toucher n'était pas affecté, le niveau sonore des notes était assez constant.
Je ne me suis pas contenté de suppositions, j'ai fait une analyse de la méthode et des moyens de vérifier la fiabilité, et les résultats ont montré qu'avec mes moyens la méthode était fiable, répétitive, et les grandeurs mesurables et significatives.
Je n'ai pas mis ces relevés sur le site évidement, déjà que ce genre de choses intéresse très peu les membres de ce forum qui sont des musiciens amateurs mais pas vraiment passionnés par le son (curieusement, ils sont intéressés par l'instrument mais pas par la manière de le faire bien sonner, c'est l'opposé complet des forums audiophiles ici).

C'est à partir de là que j'ai décidé d'adopter ce test qui me permettait de vérifier le couple piano-pièce directement.
Avant cela je ne savais si la méthode allait fonctionner, j'avais plutôt envisagé d'émettre un bruit blanc ou des fréquences pures glissantes.
C'est votre droit le plus absolu de ne pas être d'accord, Néanmoins vous ne pouvez pas remettre en cause ce que les études scientifiques montrent: L'oreille ne possède pas un pouvoir discriminant très important vis à vis de l'intensité, ce que confirme la pratique musicale avec son échelle à 7 niveaux d'intensité seulement, même si il est en effet possible d'entendre des différences d'intensité plus faible que le Bel dans certaines conditions.
Pour ce qui est de votre protocole, quand vous dites:
BM607 a écrit:
- j'ai utilisé un enregistreur et non mes oreilles, les courbes sont celles données par l'analyse de l'enregistrement,
Non, vous utilisez vos oreilles dans le processus de production du son, et en même temps vous réalisez l'enregistrement de ce son avec votre enregistreur, puis vous observez ce que vous avez obtenu sur le graphe Amplitude-temps, et vous recommencez jusqu'à obtenir des enregistrements à peu près identiques, il n'en reste pas moins que vous intervenez en temps que pianiste dans la production des sons, ce qui représente la part subjective et non quantifiable dans votre protocole de mesure...
BM607 a écrit:
...(les micros sont quand même des électrostatiques, même si un mauvais statique ne vaut pas un bon dynamique)...
Que voulez-vous dire ? ...je ne pense pas me tromper en disant que tous les microphones de mesure dignes de ce qualificatif sont des microphones à condensateur (ou à electret) pas des dynamiques...
BM607 a écrit:
...alors que pour certaines configurations l'oreille est très performante (distorsion par exemple).
Que voulez-vous dire par configurations ? distorsion ?
BM607 a écrit:
...ce genre de choses intéresse très peu les membres de ce forum qui sont des musiciens amateurs mais pas vraiment passionnés par le son (curieusement, ils sont intéressés par l'instrument mais pas par la manière de le faire bien sonner, c'est l'opposé complet des forums audiophiles ici).
Je suis d'accord avec vous, les audiophiles sont obnubilés par la technique mais sont la plupart du temps des eunuques de la musique: "ils savent mais ne peuvent pas", un peu comme les critiques gastronomiques avec la cuisine...
et les musiciens sont souvent bien ignorants de l'acoustique, des techniques du son, du fonctionnement et de la physique de leurs instruments...

Bon, je ne sais pas si cette discussion est susceptible d'intéresser qui que ce soit, elle a pour ma part le mérite de m'obliger à reconsidérer mes points de vue et à clarifier mes pensées...

Cordialement, TB.
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dominique
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par dominique »

Bon, franchement, j'ai pas tout suivi. Mais comme ça, je me demandais, tu n'as pas essayé l'oeuf noir, pour régler tous tes problèmes ? O:)
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

TBpiano a écrit :Pour ce qui est de la table qui rayonne dans deux directions privilégiées ( et opposées) vous pouvez imaginer simuler l'émission sonore de la table en plaçant de part et d'autre de celle-ci une source sonore, les deux émettant simultanément.
Encore faudra-t-il certainement prendre des précautions sur la position et l'orientation des sources et sur leur phasage, ce qui n'est peut-être pas une mince affaire je vous l'accorde .
Oui en effet
TBpiano a écrit :Pour ce qui est de la proximité des sources et de la tables, les sources étant directionnelles on peu considérer quelles ne rayonnent pas à l'arrière, ce n'est pas le champ direct qui viendra excité la table, mais plutôt les champs réfléchis...
Exact en effet.
TBpiano a écrit :- La solution qui consiste à sortir le piano de la pièce et à utiliser une procédure plus classique, avec l'usage d'une source omnidirectionnelle (dodécahèdrique).
Non. Le piano fait partie de la "pièce à tester", vu son volume et ses surfaces (réfléchissantes) le retirer fausserait complètement les mesures.
TBpiano a écrit :... remplacer donc le pianiste par un moyen d'action contrôlable, répétitif, connu, quantifiable...etc, semble logique.
Il ne faut pas non plus considérer le "pianiste" comme un moyen de test négligeable.
Pour avoir fait des essais pendant 8 années de ma vie sur divers types de matériels j'ai pu constater que dans certains cas l'homme était un bon instrument de test, voire exceptionnel (meilleur que de l'instrumentation) dans certains cas pointus s'il est un "vieux professionnel".
TBpiano a écrit :... pour une même vitesse de touche l'énergie cinétique de chaque marteau ne sera donc pas la même, et il semblerait logique, en première approche, que l'intensité émise ne soit donc alors pas non plus la même dans le grave et dans l'aigu... cela dit la masse et la raideur des cordes ne sont pas non plus constantes, ceci compense peut-être cela (à quantifier aussi)... les choses sont donc très complexes.
Bon courage.
TBpiano a écrit :Non, vous utilisez vos oreilles dans le processus de production du son, et en même temps vous réalisez l'enregistrement de ce son avec votre enregistreur, puis vous observez ce que vous avez obtenu sur le graphe Amplitude-temps, et vous recommencez jusqu'à obtenir des enregistrements à peu près identiques, il n'en reste pas moins que vous intervenez en temps que pianiste dans la production des sons, ce qui représente la part subjective et non quantifiable dans votre protocole de mesure...
Certes mais ce qui m'importe c'est que les notes jouées mf ressortent toutes mf, et les relevés ont montré que pour certains endroits de la pièce (dont l'emplacement de la tête du pianiste, ce qui tend à montrer que l'action de jouer à un volume de note donné n'est pas dépendante de ce qu'on entend, bien que ce ne soit pas une preuve véritable) il y avait des creux par rapports aux notes voisines, c'est ce qui est important. Et que c'est répétitif, même en jouant dans le désordre sur le clavier.
Également j'ai fait des relevés avec les micros tout près de la table d'harmonie pour diminuer fortement l'influence du local (loi des 3 dB à chaque diminution par 2 de la distance, j'ai un peu diminué le volume des les sons réfléchis tout en augmentant beaucoup le son direct), j'ai constaté encore que les niveaux (en dB) des notes jouées était de la même manière constant, d'où encore cette idée que le jeu du pianiste est une bonne base.
Tout ça convergeant, ça me suffit.

Et le but pour moi n'était pas d'avoir des relevés parfait mais de savoir si je devait encore corriger et quoi.
Pas de filtre de fréquences, mais une plaque de laine derrière ma tête, c'est le résultat, ça me suffit, je n'avais pas trop envie de faire de la science pour la science.
TBpiano a écrit : Que voulez-vous dire par configurations ? distorsion ?
Distorsion harmonique.


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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

de dominique:
Bon, franchement, j'ai pas tout suivi. Mais comme ça, je me demandais, tu n'as pas essayé l'oeuf noir, pour régler tous tes problèmes ?
Bonjour Dominique,
désolé de faire preuve d'une si médiocre culture générale mais je ne connais pas votre référence à "l'œuf noir" ...sensé réglé tous les problèmes ?
Je suppose que je ne suis pas le seul d'ailleurs, faites nous partager vos références que nous finissions moins idiot, cela nous permettra certainement alors de trouver des réponses à nos questions idiotes, et de couper court à nos palabres interminables et de peu d'intérêt, je vous l'accorde.
Désolé si je vous ai soulé avec ma prose... dur métier que celui de modératrice.

Cordialement, TB.
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

de BM607 » Jeu 09 Fév, 2012 20:36
OK, je pense que nos points de vue sont à peu près en phase, même si nous pourrions encore discuter longtemps sur tous les détails.
J'en reste là car Dominique, la modératrice, ne semble pas vraiment apprécier ce genre de discussion (dommage)... j'espère que vous trouverez les bonnes solutions de correction acoustique.

Cordialement, TB.
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

Confidence, je suis aussi modo.

BM
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par dominique »

TBpiano a écrit :
de BM607 » Jeu 09 Fév, 2012 20:36
OK, je pense que nos points de vue sont à peu près en phase, même si nous pourrions encore discuter longtemps sur tous les détails.
J'en reste là car Dominique, la modératrice, ne semble pas vraiment apprécier ce genre de discussion (dommage)... j'espère que vous trouverez les bonnes solutions de correction acoustique.

Cordialement, TB.
Je trouve votre discussion passionnante ! pas de soucis, vous pouvez continuer.
Je donnais à BM un élément pour l'aider. L'oeuf en question fait référence à l'oval... voir sur le forum instrument.
Tout ça, c'était pour rire... mais ça a fait "ploc". Tant pis...
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

Désolé Domi, je ne rebondis pas... sur les œufs.
C'est l'omelette assurée.

BM
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par dominique »

Cela est fort sage.
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

Bonjour Dominique, bonjour BM607,

j'ai un peu lu les échanges à propos de ce fameux œuf noir... je comprend un peu mieux maintenant !
et je ne vais certainement pas me fourvoyer dans ce thème hautement philosophique, politique, ésotérique, passionnel...
en tous les cas je suis convaincu que ce bidule ne nous serait d'aucun secours pour répondre aux questions qui nous taraudaient tantôt...

Petite question, par simple curiosité, vous travaillez quoi en ce moment vous autres, moi je suis sur le prélude N°2 et la fugue N°5, livre 1, du Clavier bien tempéré du vieux Bach... quelle galère.
J'ai écouté quelques enregistrements: Gould, Richter, Hewitt, Ross... cela ne m'aide pas vraiment.

Cordialement, TB.
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par BM607 »

Pour avoir des réponses à ce genre de questions il faut la poser plutôt sur le forum "Le piano" (il y a déjà eu ce genre de sujet par le passé, on peut le réactualiser)
viewtopic.php?f=1&t=1313

Sinon le prélude 2 BWV 847 je l'ai joué (mal) il y a quelques années, c'est une belle pièce je trouve.

BM
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par bigrounours »

TBpiano a écrit :Petite question, par simple curiosité, vous travaillez quoi en ce moment vous autres, moi je suis sur le prélude N°2 et la fugue N°5, livre 1, du Clavier bien tempéré du vieux Bach... quelle galère.
J'ai écouté quelques enregistrements: Gould, Richter, Hewitt, Ross... cela ne m'aide pas vraiment.
Je suis votre conversation avec intérêt (bon je ne comprends pas tout mais j'essaie).
Sinon moi j'ai finis de travailler ce prélude N°2 il n'y a pas si longtemps que ça, j'avais fait un post dessus où tu pourras trouver quelques conseils, tu pourrais nous faire un petit enregistrement aussi ? (tu verras ici on recueille pleins de conseils géniaux) : http://pianomajeur.net/forum/viewtopic. ... +1#p165656
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Re: Joyeux Noël... mon piano

Message par TBpiano »

de BM607 » Ven 10 Fév, 2012 20:37
Pour avoir des réponses à ce genre de questions il faut la poser plutôt sur le forum "Le piano"
Désolé pour cette erreur, je vais faire attention... merci pour le lien.

TB.
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