roland a écrit :Bon alors, avec les cordes, cela pourrait être Bill Evans ?
Gagné
L'album date de 1965, "Bill Evans with Symphony Orchestra" de mémoire. Le trio de B. E. improvise sur des arrangements de Claus Ogerman sur divers classiques, dont le prélude op. 28 n° 20 de Chopin, la Pavane de Fauré, "La maja y el ruisenor" des Goyescas de Granados, et le prélude op. 11 n° 15 de Scriabine.
Je me suis également essayé à cette fameuse Sicilienne. Oh le stress de l'enregistrement ! Des passages très confus et, je le crains, beaucoup trop de pédale... Merci d'avance quand même pour les commentaires critiques de manière à améliorer (un peu) cette prestation.
Fichiers joints
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Globalement, 2 choses pourraient être améliorées : quelques irrégularités de volumes de notes (notes "bouffées"), et quelques fautes de rythme, qui rendent la pièce pas assez "carrée".
A mon goût (mais là ça se discute) elle pourrait également être un peu plus enlevée, plus gaie.
Pour le détail je n'ose rien dire vu le nombre de choses que j'ai moi-même à corriger.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
Globalement, 2 choses pourraient être améliorées : quelques irrégularités de volumes de notes (notes "bouffées"), et quelques fautes de rythme, qui rendent la pièce pas assez "carrée".
Merci BM pour ces remarques. Tu as raison là-dessus
A mon goût (mais là ça se discute) elle pourrait également être un peu plus enlevée, plus gaie.
Sur ce point, je suis plus réservé. Sans aller jusqu'au pathos de Volodos sur l'autre Sicilienne (BWV 596 je crois), je ressens plus de calme que de vivacité dans ce morceau.
je remonte cette file car je m'y attaque aussi ... motivation
et sans surprise, malgré ses deux pages, ce morceau est bien difficile...travail voix séparées et par couple de voix obligatoire.
Avec une deadline assez serrée car j'aimerais pouvoir jouer ça avec une clarinettiste dans quelques temps, et toujours aussi peu de temps pour travailler en ce moment. Bref bref, foin d'excuses, j'espère poster un enregistrement "au plus vite"...
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Bon courage, c'est effectivement un morceau difficile (notamment dans le sens où, en première écoute, on peut avoir l'impression d'un morceau assez simple car peu virtuose), à divers titres, les voix effectivement, et puis comme d'habitude chez BACH il ne supporte pas les à-peu-près de tempo ou de volumes de notes qui sautent aux oreilles.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
ça te rappelle de bons (ou moins bons) souvenirs BM ?
pour le moment je déchiffre par couple de 2 voix : alto et medium, et medium et basse, et je progresse par très petites sections de 2 ou 3 mesures, ça n'a rien à voir avec un travail sur du Mozart, tellement plus direct au déchiffrage. Le doigté est délicat et presque entièrement déterminé par les indications de legato / staccato...j'essaye de le mémoriser rapidement. Mais clairement l'intensité du travail est sans proportion avec la longueur du morceau
L'idée étant d'apprendre la version Kempff pour jouer "solo" mais de pouvoir aussi jouer avec une clarinette à moyen terme (en diminuant un peu l'intensité de la voix alto pour laisser l'instrumentiste s'exprimer, plutôt qu'en la supprimant complètement, a priori)
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
C'est un de mes morceaux préférés. Un de ceux dont je me suis dit : "un jour je veux jouer ça". Mais je pense que c'est trop tôt.... Peut être dans 1 an ou 2...
Par contre, alors que j'adore Kempff habituellement, je n'aime pas sa version. Je ne parle pas de sa transcription, mais de son interprétation, que je trouve trop rapide, pas assez "moelleuse"...
bach_addict a écrit :ça te rappelle de bons (ou moins bons) souvenirs BM ?
Ouais, en plus des difficultés propres au travail des voix et à l'égalité j'ai un mauvais souvenir du doigté de ce morceau, transcription oblige, alors que je trouve que même dans les pièces complexes de BACH les notes tombent en grande partie assez bien sous les doigts (évidement il y a quelques passages assez sportifs, mais de volume limité, au moins dans ce que j'ai joué/déchiffré/en cours)
@Mona il existe des versions plus simples à jouer (et pas beaucoup moins jolies) que la transcription de Kempff, qui se moquait de la difficulté technique quand il l'a transcrit, c'est clair.
Disons abordables plus tôt
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
BM607 a écrit :
@Mona il existe des versions plus simples à jouer (et pas beaucoup moins jolies) que la transcription de Kempff, qui se moquait de la difficulté technique quand il l'a transcrit, c'est clair.
Disons abordables plus tôt
BM
Alors il faudra que je regarde ça, ça m'intéresse en effet !! C'est vrai qu'à l'écoute, ce morceau ne semble pas difficile. C'est trompeur.
il semble relativement lent à l'écoute car on entend principalement la voix alto écrite beaucoup en croches et noires, mais la voix médium, la plus discrète, est en double croche du début à la fin, ça va donc plus vite qu'on ne croit.
Autre difficulté: la voix medium alterne legato sur 3 doubles, puis staccato sur les 3 suivantes, etc, ce staccato interdit d'utiliser la pédale pour lier la voix alto, qui est legato à 90%. Quelques passages legatos pour alto et medium sont assez difficiles si l'on veut bien lier les deux, il n'y a pas beaucoup de doigts !
Quelques écarts un peu inhabituels en voix basse (dixièmes mais avec une touche noire), si on a des petites mains ça doit être difficile, là il y a une prime à la morphologie.
Mais je trouve que c'est surtout la mise en place des voix altos et medium qui est difficile
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel