certaines marques prestigieuses sont au bord du gouffre faute de vendre du neuf, c'est dommage non?
Tout a fait d'accord, Chnikov, mais les bons restaurateurs doivent aussi vivre... N'y-a-t-il pas assez de place pour les vendeurs de pianos neufs et les ateliers de restauration ? Je crois que la question est évoquée dans un autre post par Wendl-Lung Suisse...
Patrick,
Je suis d'accord, vous parlez de pianos anciens, dans l'esprit de Chopin et de Camille Pleyel la "régistration" était importante, chaque registre avait une couleur différente et Chopin usait de ces différent registres pour composer.Un vieux piano peut être un excellent instrument, ce ne sera jamais un instrument neuf ni moderne,...Des différences entre les registres ne posaient pas de problème, et même étaient conforme aux interprétations. Aujourd'hui, on cherche la puissance et l’homogénéité du grave à l’aiguë sans rupture.
En fait je pensais plutôt a la restauration de pianos dits "modernes" même s'ils sont vieux. Des pianos sur lesquels Ravel, Gershwin, Art Tatum, Fats Waller ou Horowitz ont pu jouer dans la premiere moitié du XXeme siècle. Je ne suis pas un spécialiste des brevets de Steinway, mais il me semble qu'autour de 1900, Steinway construisait déjà des pianos totalement modernes : 3 pédales avec 88 touches. Quant-a l'esthétique des pianos actuels (bien que ce ne soit pas le sujet principal de cette réflexion) elle a été fixée définitivement avant 1920.
Je place ci-dessous ce lien vers une photo prise pendant la tournée triomphale de Ravel aux USA, Gerswhin est sur le cliché a droite.
Je ne sais pas ce que ce piano (surement un Steinway "B"), est devenu mais j’espère qu'il vit encore grâce au talent de quelque bon facteur/restaurateur de piano !
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http ... x=69&ty=73