Vraiment très beau. Pour ma part j'aime l'interprétation et j'admire cette pianiste. Où as-tu trouvé ça Quasi? Tu n'en as pas d'autres des fois. Toi qui fais des collections
Et que joue-t-elle?
j'ai regardé la video respect whaouuah époustouflant, , MOI JE DIS BRAVO ...ET je ne me permets aucune critique!..
quasimodo tu en a d'autres comme ça?
Tres impressionante cette derniere video posté par vos soins Mr Quasimodo.
Auriez vous les references de l'oeuvre en question ?
J'aimerais en ecouter d'autres interprétations.
Merci d'avance
"Quand on mettra les
cons sur orbite, t'as pas fini de tourner" J.Gabin
Franz Liszt a écrit :euhh moi c'est plutôt ça chevelure ki me séduit...Rachmaninov je le préfère dans les doigts de Lugansky ou Gilels
J'étais certain que tu allais dire ça, Franzie .
Mais je suis d'accord que Lugansky est sublime dans Rachmaninov. Son interprétation de la même pièce s'oriente beaucoup plus vers le côté tourmenté, tandis que Lisitsa en accentue plutôt la rage, peut-être parce qu'elle pédale très peu et bien sûr aussi à cause de son tempo infernal. J'adore les deux, et c'est saisissant comme une même pièce peut véhiculer des messages aussi différents suivant le choix d'interprétation.
Elle a une chevelure qui remue en m^me temps que ses efforts ! Elle a de la chance que ça ne tombe pas sur ses yeux ....
Quasimodo, es-tu écrivain ? j'aime beaucoup te lire et je trouve que tu as beaucoup d'aisance pour écrire , avec un style particulier très agréable à lire !
La chevelure abondante et aveuglante de blondeur fait partie du personnage, lol.
Je suis de plus en plus complètement fan. J'adore son attitude : pas de prise de tête, on s'asseoit et on joue, dans tous les sens du terme, on voit qu'elle s'amuse : elle danse, elle se marre. Et quelle générosité !
Je ne sais pas si vous avez la même impression, mais il me semble qu'elle "improvise" ses interprétations, qu’elle n'a pas pensé à l'avance, genre "Je vais faire un rubato là, accentuer les accords ici, jouer staccatto sur ce passage, etc." Mais elle « sent » bien la musiqueet elle a le répondant technique pour se laisser aller à cette spontanéité, nonobstant une certaine désinvolture vis-à-vis du polissage des pièces (sa polonaise en La bémol majeur est un festival d’imprécisions).
Et, je l’ai déjà dit, mais ça mérite d’être répété, c’est vraiment super de partager ainsi, gratuitement tous ces trésors.
(C'est vrai j'aime bien écrire, mais je ne suis pas écrivain. J'aimerais bien mais pour cela il faudrait avoir des choses à raconter.)
Franz Liszt a écrit :Franchement je préfère entendre du Liszt par Lang Lang qui nous sort un nickel Don Juan, plutôt qu'un massacre public d'une jolie blonde.
Je ne suis pas trop d'accord là dessus, certes l'interprétation de Don Juan de Lang² est super précise, propre là où Lisitsa se prend un gros pain sur la fin... mais ensuite ? Musicalement, pour moi les deux ne sont même pas comparables, l'une fait de la musique en nous gratifiant d'un jeu sobre, beau, sincère, l'autre se sent obligé d'en faire des tonnes... mais outre son aspect "too much" je trouve toujours le jeu de Lang² un peu particulier, j'ai l'impression qui ne sent pas vraiment la musique... et tout le foin qu'il fait à côté (grimaces exagérés à des moments qui ne s'y pretent pas,...) ne fait que renforcer ce sentiment de décalage...
Ce qui m'a impressionné sur les vidéos, ce sont ses bras. Vous avez vu cette souplesse, cette fluidité ? On dirait du caoutcchouc.
Et puis sa polonaise Héroïque est bien plus virile qu'avec certains interprêtes masculins.
Gastiflex a écrit :Ce qui m'a impressionné sur les vidéos, ce sont ses bras. Vous avez vu cette souplesse, cette fluidité ? On dirait du caoutcchouc.
Et puis sa polonaise Héroïque est bien plus virile qu'avec certains interprêtes masculins.
Elle me rappelle un peu Samson François dans Chopin avec cette manière d'étirer, de sculpter le rhytme dans cette Polonaise et aussi dans la Valse Minute. Dommage qu'elle n'ait pas mieux travaillé la précision.
Maintenant Richter disait de Horowitz "J'aimerais bien que mes notes justes sonnent aussi bien que ses fausses notes...". Les interprétations de Lisitsa sont tellement flamboyantes que j'ai vraiment du mal à lui tenir rigueur de ses pêchés veniels ...
quasimodo a écrit :
Les interprétations de Lisitsa sont tellement flamboyantes que j'ai vraiment du mal à lui tenir rigueur de ses pêchés veniels ...
Moi aussi! Franchement j'aimerais bien déjà jouer comme ça. Dans sa polonaise op 53, ces octaves répétées, il faut tenir la distance!
Et question musicalité, je remarque qu'elle est sobre avec la pédale forte, et son interprétation que je trouve personnelle, me plaît.
Non, je ne me sens pas de critiquer!