Tout à fait, pourquoi se préoccuper de reproduire comment les contemporains de Bach auraient souhaité entendre une oeuvre ?jean-séb a écrit :Le débat sur l'historicité et l'authenticité me touche peu : ni mon piano ni mes connaissances en matière de musique et de sons ne sont comparables à ce qu'ont connu les contemporains de Bach.
Nous n'avons pas les mêmes référentiels qu'à l'époque mais cela ne signifie pas qu'il nous est impossible de plonger dans leur musique.
Jouons d'abord comme il nous plaît de l'entendre, on sera au moins sûr d'avoir satisfait au moins une personne.
Pourquoi la question de la pédale est-elle posée de façon aussi rigoureuse pour Bach et pas d'autres compositeurs ?
On pourrait approfondir le débat en étudiant des exemples où, selon vous, une pédale serait bienvenue ou nuisible, plutôt que de parler "dans le cas général".
Ou l'élargir en posant la question des "pédales de doigts" non écrites : certains interprètes l'utilisent (c'est très subtil et presque indétectable), ma prof m'a déjà encouragé à y avoir recours, il y a de rares cas où j'aime appliquer cette technique très brièvement. (est-ce qu'on est censé entendre Val hurler là?)