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[chris76]

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[Jean-Michel Verdier]

Bonjour à tous,

Je vous confirme que le talent de lucas n a pas éclaté durant ce concours... C est mon meilleur ami, je le connais depuis un bon moment et je peux vous assurer que cette musicalité est en lui depuis longtemps... La musique en france, en ce qui concerne les institutions est réduite à la simple notion de savoir faire, dans le sens performance. Il faut vraiment que quelque chose change. L année derniere au Cnsm en jouant pour sa L2 son programme de 2 eme tour ( et de la meme maniere je vous l assure), il a récolté une mention assez bien alors que d autre eleves "bien preparés" ont eu des felicitations...
Je me demande comment ces gens ce remettent en question maintenant.. Je ne vous raconterai pas tout mais meme pour un musicien comme ça, le fait de survivre et de retourner tous les matins vers son piano, demande d'avoir une foi incroyable. Bref la france est un merveilleux pays au niveau culturel, mais les personnes qui peuvent sublimer n'ont de cesse que d'eteindre toutes les petites lueurs d espoir qui s'offrent à eux

Tu pourras donc lui dire que tout PM l'a soutenu (en tout cas ceux qui ont suivi le concours). En ce qui me concerne, je ne suis pas un fan de tout ces concours (bien qu'ils soient nécessaires à ce qu'on dit pour un jeune pinaiste) où on entend plus de pianisme que de musiciens. Pour le coup, il a montré qu'il était un vrai musicien qui jouait du piano et je crois qu'il a fait honneur aux pianistes amateurs que nous sommes .
J'ai hâte de l'entendre en août à Montpellier

[Ronan]

Je ne suis pas fan non plus de ces concours, mais il faut reconnaître que ce concours a tout de même permis de découvrir Lucas pour beaucoup d'entre nous.
Après on peut ne pas être d'accord avec le verdict du jury, mais il est arrivé dans la finale, il a eu sa chance, et il a pu montré ses talents extraordinaires lors de la deuxième manche.
Le public a été très réceptif, et a priori il va être invité pour donner des concerts (j'espère pas qu'à Moscou!).
Si tout se passe bien pour lui, le concours aura bien joué le rôle d’accélérateur de carrière.
Le classement est bien secondaire par rapport à ces facteurs.
Chapeau bas pour ce parcours, Mr Lucas Debargue.
J'espère pouvoir assister à l'un de vos récitals prochainement.

[Michèle Cabourdin]

Plutôt bien ridicules tous ces commentaires, pour dire que le jury du Concours Tchaïkowky n’a pas donné les bonnes récompenses aux bons candidats, et ce à cause d’éléments indéterminés ou d’un soi-disant formalisme propre à ce type de concours. Pour pouvoir je ne dirais pas ”juger”, mais comprendre et apprécier les prestations de tous ces candidats, il faut une connaissance professionnelle du piano, une expérience personnelle de haut niveau, une maturité et un recul permettant l’approche de ces oeuvres.
Le public peut aimer le piano, avoir un grand attrait pour cet instrument, aller au concert, écouter des CD, mais dans la grande majorité des cas, il faut bien le préciser, (sauf pour les professionnels, comme je viens de le dire), il ne peut pas juger, avec la meilleure volonté du monde, de la véritable valeur de chacun des candidats, tellement leur niveau est élevé. Les jurys, oui, car ce sont tous de grands pianistes. Le public peut se laisser tromper par beaucoup de choses, un tempo rapide qui fait grande impression, la beauté ou l’originalité d’une pièce qui ne sera pas forcément bien interprétée, ou d’autres détails de ce genre. Il peut être influencé par des éléments extérieurs, l’originalité d’une interprétation, ou une virtuosité gratuite par exemple, mais originalité ou virtuosité ne sont pas toujours synonymes de musicalité,
Le public peut difficilement juger de la maitrise de la technique, de la recherche du son, du travail du timbre, du phrasé, de l’expressivité, de la dynamique dans les nuances, de la conduite de la phrase et de l’oeuvre, de la justesse de style … Juger une interprétation est, au niveau d’un tel Concours, la chose la plus difficile qui soit. Et il ne faut pas se laisser avoir par des ”coups de coeur” !
Le jury du Concours Tchaïkowky a très bien jugé les différents finalistes. Dmitry Masleev méritait sans aucune hésitation son Premier Prix, ainsi que celui de meilleure prestation du Concerto de Mozart. Ce qu’il a fait dans les deux premiers tours et en finale était incomparable. Style très beau, très pur, très intense, avec un timbre d’une très grande éloquence. Technique parfaite lui permettant d’atteindre le maximum dans l’expressivité. Peu de pianistes, et même parmi les ”grands”, peuvent créer un tel univers sonore. Lukas Geniusas a un style très différent, un son profond, caractéristique d’une grande intériorité. Son second prix se justifie parfaitement. Daniel Kharitonov arrive juste après. Son concours était magnifique, seuls quelques petits détails dans la finale font sans doute que le jury lui a attribué son troisième prix, mais il a lui aussi un timbre exceptionnel et ses interprétations étaient remarquables, éblouissantes, tout au long des épreuves.
Le monde des ”grands” du piano n’est pas un monde perverti par les influences politiques du moment ou par tout autre détail superficiel !

[pianojar]

Le monde des ”grands” du piano n’est pas un monde perverti par les influences politiques du moment ou par tout autre détail superficiel !

Tout ce que vous dîtes est ma foi assez sensé mais la conclusion.... parlez en à Argerich et Pogorelich pour ne citer que le cas le plus connu quant aux influences politiques ...

[katy]

Bon ben merci d'avoir rétabli de saines vérités... Nous sommes tous des imbéciles cela va de soi... Mais vous pouvez me dire qui remplit les salles de concert ? Si vous aviez lu tout le post, vous verriez qu'on ne remet même pas le classement en cause... on commente, on discute, et c'est notre droit le plus strict, les épreuves étant publiques et diffusées sur le net. Et à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux, cela me paraît assez difficile à empêcher...

[Florestan]

Plutôt bien ridicules tous ces commentaires, pour dire que le jury du Concours Tchaïkowky n’a pas donné les bonnes récompenses aux bons candidats, et ce à cause d’éléments indéterminés ou d’un soi-disant formalisme propre à ce type de concours. Pour pouvoir je ne dirais pas ”juger”, mais comprendre et apprécier les prestations de tous ces candidats, il faut une connaissance professionnelle du piano, une expérience personnelle de haut niveau, une maturité et un recul permettant l’approche de ces oeuvres.
Le public peut aimer le piano, avoir un grand attrait pour cet instrument, aller au concert, écouter des CD, mais dans la grande majorité des cas, il faut bien le préciser, (sauf pour les professionnels, comme je viens de le dire), il ne peut pas juger, avec la meilleure volonté du monde, de la véritable valeur de chacun des candidats, tellement leur niveau est élevé. Les jurys, oui, car ce sont tous de grands pianistes. Le public peut se laisser tromper par beaucoup de choses, un tempo rapide qui fait grande impression, la beauté ou l’originalité d’une pièce qui ne sera pas forcément bien interprétée, ou d’autres détails de ce genre. Il peut être influencé par des éléments extérieurs, l’originalité d’une interprétation, ou une virtuosité gratuite par exemple, mais originalité ou virtuosité ne sont pas toujours synonymes de musicalité,
Le public peut difficilement juger de la maitrise de la technique, de la recherche du son, du travail du timbre, du phrasé, de l’expressivité, de la dynamique dans les nuances, de la conduite de la phrase et de l’oeuvre, de la justesse de style … Juger une interprétation est, au niveau d’un tel Concours, la chose la plus difficile qui soit. Et il ne faut pas se laisser avoir par des ”coups de coeur” !
Le jury du Concours Tchaïkowky a très bien jugé les différents finalistes. Dmitry Masleev méritait sans aucune hésitation son Premier Prix, ainsi que celui de meilleure prestation du Concerto de Mozart. Ce qu’il a fait dans les deux premiers tours et en finale était incomparable. Style très beau, très pur, très intense, avec un timbre d’une très grande éloquence. Technique parfaite lui permettant d’atteindre le maximum dans l’expressivité. Peu de pianistes, et même parmi les ”grands”, peuvent créer un tel univers sonore. Lukas Geniusas a un style très différent, un son profond, caractéristique d’une grande intériorité. Son second prix se justifie parfaitement. Daniel Kharitonov arrive juste après. Son concours était magnifique, seuls quelques petits détails dans la finale font sans doute que le jury lui a attribué son troisième prix, mais il a lui aussi un timbre exceptionnel et ses interprétations étaient remarquables, éblouissantes, tout au long des épreuves.
Le monde des ”grands” du piano n’est pas un monde perverti par les influences politiques du moment ou par tout autre détail superficiel !

Je serai tout à fait disposé à admettre que toutes les interventions de ce fil sont parfaitement ridicules et ne peuvent venir que de pauvres amateurs, auxquels les détails et les beautés de la musique échappent à jamais. Tu as raison, la musique, c'est une affaire de pros. Et la profondeur de tes vues m'incline à penser que tu fais partie de cette élite.

Je serai disposé à reconnaitre tout ça quand tu auras reconnu le caractère horriblement prétentieux et condescendant de ta prose.

[pianojar]

P
Le public peut aimer le piano, avoir un grand attrait pour cet instrument, aller au concert, écouter des CD, mais dans la grande majorité des cas, il faut bien le préciser, (sauf pour les professionnels, comme je viens de le dire), il ne peut pas juger, avec la meilleure volonté du monde, de la véritable valeur de chacun des candidats, tellement leur niveau est élevé. Les jurys, oui, car ce sont tous de grands pianistes. Le public peut se laisser tromper par beaucoup de choses, un tempo rapide qui fait grande impression, la beauté ou l’originalité d’une pièce qui ne sera pas forcément bien interprétée, ou d’autres détails de ce genre. Il peut être influencé par des éléments extérieurs, l’originalité d’une interprétation, ou une virtuosité gratuite par exemple, mais originalité ou virtuosité ne sont pas toujours synonymes de musicalité,
Le public peut difficilement juger de la maitrise de la technique, de la recherche du son, du travail du timbre, du phrasé, de l’expressivité, de la dynamique dans les nuances, de la conduite de la phrase et de l’oeuvre, de la justesse de style … Juger une interprétation est, au niveau d’un tel Concours, la chose la plus difficile qui soit. Et il ne faut pas se laisser avoir par des ”coups de coeur” !

En tout cas heureusement que ce ne sont pas les jurys qui remplissent les salles de concert mais le public ignare. Il n'y a qu'a voir ce qu'est devenue la carriere de pas mal de premiers prix par rapport aux à d'autres qui n'ont eu le loisir de plaire qu'au public ou a certains jurés.

[katy]

http://blogs.spectator.co.uk/culturehou ... mpetition/

A lire : j'aime pas trop non plus la tournure que prennent certains articles qui font de Lucas un marginal, une sorte d'autodidacte génial (ce qu'il n'est pas, il a fait le conservatoire étant jeune) J'espère vraiment qu'il gèrera au mieux tout ça et qu'il complètera sa formation dans les meilleures conditions.

[pianojar]

Merci pour le lien
Très intéressant

[Ans00]

Le public peut aimer le piano, avoir un grand attrait pour cet instrument, aller au concert, écouter des CD, mais dans la grande majorité des cas, il faut bien le préciser, (sauf pour les professionnels, comme je viens de le dire), il ne peut pas juger, avec la meilleure volonté du monde, de la véritable valeur de chacun des candidats, tellement leur niveau est élevé. Les jurys, oui, car ce sont tous de grands pianistes.
[...]
Le public peut difficilement juger de la maitrise de la technique, de la recherche du son, du travail du timbre, du phrasé, de l’expressivité, de la dynamique dans les nuances, de la conduite de la phrase et de l’oeuvre, de la justesse de style …

Finalement, lorsqu'un pianiste joue, c'est pour une foule de personnes qui n'y comprennent rien. Et avec un peu de chance, il aura quelques "professionnels" dans son public, dignes de comprendre son jeu.
Heureusement que les "professionnels" sont là, sinon le public ne saurait pas quels pianistes apprécier.

[Lee]

Yoo-hoo, les écrivains, Lucas Debargue n'a toujours pas son article de Wikipedia, comme vous écrivez les pages et les pages sur lui, maintenant au travail utile ! Surtout je crois que les articles en français peuvent être écrits et publié sans revue d'abord...

[Okay]

http://blogs.spectator.co.uk/culturehou ... mpetition/

A lire : j'aime pas trop non la tournure que prennent certains articles qui font de Lucas un marginal, une sorte d'autodidacte génial (ce qu'il n'est pas, il a fait le conservatoire étant jeune) J'espère vraiment qu'il gèrera au mieux tout ça et qu'il complètera sa formation dans les meilleures conditions.

Je trouve que c'est de la pire espèce journalistique. Sensationnalisme, clichés, caricatures, et erreurs factuelles.
Paradoxalement ca peut quand même lui rendre service, je parie que la foule ignare des non professionnels qu'il faut bien laisser rentrer dans les salles de concert raffole de ce verbiage...

[jean-séb]

http://blogs.spectator.co.uk/culturehou ... mpetition/

Je note dans l'article qu'il n'aurait pas de piano chez lui, comme certains pianistes connus dont nous avons parlé ailleurs (Alexandre Tharaud par exemple)

[jean-séb]

http://blogs.spectator.co.uk/culturehou ... mpetition/

Je trouve que c'est de la pire espèce journalistique. Sensationnalisme, clichés, caricatures, et erreurs factuelles.

Peux-tu nous indiquer les erreurs factuelles, je ne suis pas sûr de les repérer.

[Okay]

Je ne ferais confiance à aucune affirmation de cet article.
Il sous-entend clairement qu'il est complètement autodidacte et joue d'oreille jusqu'à ses 17 ans (les exemples suggèrent limite qu'il ne sait pas lire une partition...risible), avant de tomber sur une prof russe géniale ... alors qu'il est quand même passé par le CNSM...... Quant à apprendre les sonates de Scriabine et le Rach 2 d'oreille...
L'affirmation que les 4 jurés non russes (tous nommés) l'ont tous classé dernier, extrapolation impossible des mots de Berezowsky...

[BluePhoenix05]

Il est à Cortot avec la même prof russe qu'avait Rémi Géniet... (précipitons-nous tous dans sa classe!) et doit également être en parallèle au CNSM (ou a terminé?)

Lol normalement on devrait plutôt dire qu'il suit des cours "en parallèle à Cortot"

[Jean-Michel Verdier]

Plutôt bien ridicules tous ces commentaires, pour dire que le jury du Concours Tchaïkowky n’a pas donné les bonnes récompenses aux bons candidats, et ce à cause d’éléments indéterminés ou d’un soi-disant formalisme propre à ce type de concours. Pour pouvoir je ne dirais pas ”juger”, mais comprendre et apprécier les prestations de tous ces candidats, il faut une connaissance professionnelle du piano, une expérience personnelle de haut niveau, une maturité et un recul permettant l’approche de ces oeuvres.
Le public peut aimer le piano, avoir un grand attrait pour cet instrument, aller au concert, écouter des CD, mais dans la grande majorité des cas, il faut bien le préciser, (sauf pour les professionnels, comme je viens de le dire), il ne peut pas juger, avec la meilleure volonté du monde, de la véritable valeur de chacun des candidats, tellement leur niveau est élevé. Les jurys, oui, car ce sont tous de grands pianistes. Le public peut se laisser tromper par beaucoup de choses, un tempo rapide qui fait grande impression, la beauté ou l’originalité d’une pièce qui ne sera pas forcément bien interprétée, ou d’autres détails de ce genre. Il peut être influencé par des éléments extérieurs, l’originalité d’une interprétation, ou une virtuosité gratuite par exemple, mais originalité ou virtuosité ne sont pas toujours synonymes de musicalité,
Le public peut difficilement juger de la maitrise de la technique, de la recherche du son, du travail du timbre, du phrasé, de l’expressivité, de la dynamique dans les nuances, de la conduite de la phrase et de l’oeuvre, de la justesse de style … Juger une interprétation est, au niveau d’un tel Concours, la chose la plus difficile qui soit. Et il ne faut pas se laisser avoir par des ”coups de coeur” !
Le jury du Concours Tchaïkowky a très bien jugé les différents finalistes. Dmitry Masleev méritait sans aucune hésitation son Premier Prix, ainsi que celui de meilleure prestation du Concerto de Mozart. Ce qu’il a fait dans les deux premiers tours et en finale était incomparable. Style très beau, très pur, très intense, avec un timbre d’une très grande éloquence. Technique parfaite lui permettant d’atteindre le maximum dans l’expressivité. Peu de pianistes, et même parmi les ”grands”, peuvent créer un tel univers sonore. Lukas Geniusas a un style très différent, un son profond, caractéristique d’une grande intériorité. Son second prix se justifie parfaitement. Daniel Kharitonov arrive juste après. Son concours était magnifique, seuls quelques petits détails dans la finale font sans doute que le jury lui a attribué son troisième prix, mais il a lui aussi un timbre exceptionnel et ses interprétations étaient remarquables, éblouissantes, tout au long des épreuves.
Le monde des ”grands” du piano n’est pas un monde perverti par les influences politiques du moment ou par tout autre détail superficiel !

Nous sommes, c’est certain, tous des amateurs prétentieux et incompétents qui dissertent à tort et à travers de choses qui leur échappent complètement.

Ceci étant dit, on peut noter que nos impressions d’amateurs ignares sont aussi partagées :

1) Par des journalistes étrangers spécialisés ou professionnels qui suivent les concours internationaux depuis des décennies (comme Lebrecht ou Brown) ;
2) par le chef Alexey Utkin qui, à l’issue du concerto de Mozart, empêcha Lucas Debargue de s’éclipser et le poussa à l’avant-scène puis fit lever l’orchestre ;
3) Par le public russe (certainement ignare aussi) qui l’a couvert de fleurs (ils avaient déjà fait la même chose avec Van Cliburn, c'est dire leur incompétence crasse) ;
4) Par deux pianistes, jury de ce même concours, Dmitri Bashkirov and Boris Berezovsky (Baskirov rajoutant même que selon lui Debargue pourrait devenir un des plus grands de tous les temps (« Debargue could become one of the greatest of all »), excusez du peu ! ;
5) Par le célèbre musicologue américain Seymour Bernstein qui affirma « Le pianiste français Lucas Debargue doit être d’un autre monde. Le jeu le plus miraculeux qui soit » (« The French pianist Lucas Debargue must be a another world. Simply the most miraculous playing. »)
6) Et enfin par LE chef Valeri Guerguiev, qui certainement ne comprend rien ni à la musique, ni au piano, et qui l’a immédiatement invité pour un concert en décembre prochain à Moscou.

Ton intervention est non seulement une forme de mépris et de condescendance pour nous, pour tous les gens qu’il a fait rêver, mais surtout d’une prétention sans nom.

[jean-séb]

Il sous-entend clairement qu'il est complètement autodidacte et joue d'oreille jusqu'à ses 17 ans (les exemples suggèrent limite qu'il ne sait pas lire une partition...risible), avant de tomber sur une prof russe géniale ... alors qu'il est quand même passé par le CNSM......

Oui, et pas seulement, si j'en crois d'autres articles :

Né en 1990, Lucas DEBARGUE commence le piano à onze ans au conservatoire de Compiègne, dans la classe de Mme MUENIER. Il se passionne rapidement pour le répertoire virtuose mais ce n'est que dix ans plus tard, une fois titulaire du Baccalauréat scientifique et d'une licence de Lettres et Arts (Université Paris 7 Diderot), qu'il décide d'envisager l'étude du piano d'un point de vue professionnel. Après trois ans d'arrêt complet, il reprend d'abord partiellement ses études musicales au Conservatoire de Beauvais auprès de M. TAMBORINI, obtenant un DEM de piano et musique de chambre.

C'est seulement en octobre 2011 qu'il se présente au concours d'entrée du CNR de Rueil-Malmaison pour intégrer la classe de Mme Rena SHERESHEVSKAIA, suivant les conseils de son précédent professeur.

Cette rencontre lui permet, en 2012, d'entrer à l'unanimité au CNSM de Paris chez Jean-François HEISSER, et à l'Ecole Normale de Musique de Paris, où il se perfectionne, toujours auprès de Mme SHERESHEVSKAIA.

[rachmaninoff]

Plutôt bien ridicules tous ces commentaires, [blablablabla]

Plutôt bien ridicule de condescendance et de suffisance, ce commentaire.
Le public (ie les amateurs, pratiquants ou non, en grande partie) est donc une foule de demeurés aveugles.
Sympa de lire ça sur un forum regroupant 90% de pianistes amateurs.

Merci Jean-Michel pour cette réponse.