Schubert - Impromptu n°4 - op 90
- Bergamotte
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Boarf tu sais il a juste l'air complètement dérangé ce monsieur, moi j'ai eu droit à " bravo, j'adore, 19/20!" et deux jours plus tard il avait effacé pour mettre un truc du genre " non,non et non, ça ne va pas du tout, c'est n'importe quoi", sur la même vidéo.
Si tu peux faire un truc "informatique", c'est une demande d'internement psychiatrique en son nom xD
Si tu peux faire un truc "informatique", c'est une demande d'internement psychiatrique en son nom xD
- jean-séb
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Bergamotte, ton message semble se raccrocher à des préoccupations plus anciennes, mais pas au récent poste de fugue (si je comprends bien).
Fugue, je suis de ton avis. La partie centrale est la plus réussie, coulante et sereine. La 1e partie est propre, mais il lui faudra gagner en légèreté ; il lui manque ce côté aérien, arachnéen de ces cascades de notes de la main droite ; la main gauche est un peu trop paysanne. Comme tu voix, je ne sais que donner des impressions, pas d'indications précises, et ça ne t'aidera peut-être pas beaucoup !
Maintenant, tout cela est à relativiser du fait de l'enregistrement sur numérique qui a l'avantage de faire un enregistrement très propre, sans saturation, mais qui a probablement l'inconvénient de gommer tes nuances qui auraient animé ton jeu.
Fugue, je suis de ton avis. La partie centrale est la plus réussie, coulante et sereine. La 1e partie est propre, mais il lui faudra gagner en légèreté ; il lui manque ce côté aérien, arachnéen de ces cascades de notes de la main droite ; la main gauche est un peu trop paysanne. Comme tu voix, je ne sais que donner des impressions, pas d'indications précises, et ça ne t'aidera peut-être pas beaucoup !
Maintenant, tout cela est à relativiser du fait de l'enregistrement sur numérique qui a l'avantage de faire un enregistrement très propre, sans saturation, mais qui a probablement l'inconvénient de gommer tes nuances qui auraient animé ton jeu.
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Alors, étant maintenant expert de ce morceau
, je vais donner mes impressions.
Déjà, il a de très belles choses, et apprises en pas si longtemps que ça je trouve (pour des amateurs comme nous, pour qui cet impromptu est déjà un sommet de difficulté ^^).
Maintenant je vais faire mes remarques désobligeantes :
- je trouve les descentes plutôt pas mal, ce qui est gênant c'est le dernier accord qui est un peu trop piqué. On sent que tu a l'air de finir quelque chose. Je faisais cela aussi, et mon prof m'a dit que pendant ce dernier accord il fallait juste voir ça comme reprendre son souffle pour reprendre son élan, pas comme un arrêt complet puis recommencer. Pour y remédier il faut être bien souple et utiliser la pédale.
- ensuite mesure 48 à 63, les notes sont trop précipitées, trop rapides. J'avais exactement le même défaut. Toutes les doubles croches doivent être régulières. Essaie de ralentir.
- Pour la partie centrale, c'est effectivement là où tu es le plus à l'aise. Je n'ai pas grand chose à dire, à part que tu ne le joues pas de la même manière que moi : je préfère un peu plus de rubato sur les accords qui se répètent.
- le trio est peut être un peu trop lent par rapport au reste, mais j'ai eu aussi beaucoup de mal avec ce trio, je ne sais pas du tout pourquoi.
Voilà c'est tout, bravo pour la performance, tu as même fait une reprise de plus que moi dans la partie centrale, qui est bien indiquée mais que j'ai oublié (surement parce que je trouve cette reprise très casse gueule, mais chut
, les gens disent que les reprises ne sont pas forcément obligatoires
)


Déjà, il a de très belles choses, et apprises en pas si longtemps que ça je trouve (pour des amateurs comme nous, pour qui cet impromptu est déjà un sommet de difficulté ^^).
Maintenant je vais faire mes remarques désobligeantes :
- je trouve les descentes plutôt pas mal, ce qui est gênant c'est le dernier accord qui est un peu trop piqué. On sent que tu a l'air de finir quelque chose. Je faisais cela aussi, et mon prof m'a dit que pendant ce dernier accord il fallait juste voir ça comme reprendre son souffle pour reprendre son élan, pas comme un arrêt complet puis recommencer. Pour y remédier il faut être bien souple et utiliser la pédale.
- ensuite mesure 48 à 63, les notes sont trop précipitées, trop rapides. J'avais exactement le même défaut. Toutes les doubles croches doivent être régulières. Essaie de ralentir.
- Pour la partie centrale, c'est effectivement là où tu es le plus à l'aise. Je n'ai pas grand chose à dire, à part que tu ne le joues pas de la même manière que moi : je préfère un peu plus de rubato sur les accords qui se répètent.
- le trio est peut être un peu trop lent par rapport au reste, mais j'ai eu aussi beaucoup de mal avec ce trio, je ne sais pas du tout pourquoi.
Voilà c'est tout, bravo pour la performance, tu as même fait une reprise de plus que moi dans la partie centrale, qui est bien indiquée mais que j'ai oublié (surement parce que je trouve cette reprise très casse gueule, mais chut


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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Ou un combo : je le trace informatiquement pour prouver sa folie et ainsi le faire interner en hopital psychiatrique (j'ai de la famille proche psychiatre)Bergamotte a écrit :Si tu peux faire un truc "informatique", c'est une demande d'internement psychiatrique en son nom xD

PS : non j'ai laissé tombé la chasse à l'internaute, néanmoins ce monsieur est tellement peu prudent avec ses informations laissées sur le net que j'avais trouvé son nom, son prénom, son adresse, son numéro de téléphone. Donc l'ami, si tu nous lis, coucou !
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Re: Essai - Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Splendide.Voilà un timbre de piano très bien restitué. informatique, certes, mais convaincant, surtout dans les pianos. (les modifications du timbre sont trop importantes lorsqu'on change de dynamique).bigrounours a écrit : Voici donc cet enregistrement au combien attendu par l'ensemble de la presse pianophile internationale: http://youtu.be/NOyhHsmphag
Et je suis bien conscient qu'avec ce type de prise directement du "producteur au consommateur", la moindre irrégularité s'entend, le moins écart incontrôlé.
Mais ce qui apparaît de façon évidente dans ton jeu, c'est que tu as bien senti toute la mélancolie, les sourires doux amers, et la consolation Schubertienne.
Il y a énormément de poésie dans l'agitation, qui reste intérieure, nuancée et subtile de la partie en notes répétées. (qu'on joue souvent trop "dramatique" ou extérieure pour "en foutre plein la vue. Schubert est tout sauf cette extériorité)
Du coup, les reprises étales comme les ridules d'un lac des rubans de main droite semblent organiquement liées à ce qui précède.
(juste peut-être cette tendance légère à serrer la brève lorsque le chant est confié à la mg.)
Un très grand bravo.
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Re: Essai - Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Merci beaucoup.Krisprolls a écrit :Splendide.Voilà un timbre de piano très bien restitué. informatique, certes, mais convaincant, surtout dans les pianos. (les modifications du timbre sont trop importantes lorsqu'on change de dynamique).bigrounours a écrit : Voici donc cet enregistrement au combien attendu par l'ensemble de la presse pianophile internationale: http://youtu.be/NOyhHsmphag
Et je suis bien conscient qu'avec ce type de prise directement du "producteur au consommateur", la moindre irrégularité s'entend, le moins écart incontrôlé.
Mais ce qui apparaît de façon évidente dans ton jeu, c'est que tu as bien senti toute la mélancolie, les sourires doux amers, et la consolation Schubertienne.
Il y a énormément de poésie dans l'agitation, qui reste intérieure, nuancée et subtile de la partie en notes répétées. (qu'on joue souvent trop "dramatique" ou extérieure pour "en foutre plein la vue. Schubert est tout sauf cette extériorité)
Du coup, les reprises étales comme les ridules d'un lac des rubans de main droite semblent organiquement liées à ce qui précède.
(juste peut-être cette tendance légère à serrer la brève lorsque le chant est confié à la mg.)
Un très grand bravo.
Le son provient de la sortie du sytème silencieux (Yamaha Twintone, pas le dernier modèle mais celui d'il y a 3 ans). J'en suis très content.
Si tu en as le courage, tu peux aussi écouter la dernière version que j'ai faite en acoustique : http://www.youtube.com/watch?v=30OkMm6y_D0. J'avais essayé d'améliorer mon jeu mais je pense que je suis arrivé à mes limites actuelles. Je sais aussi que tu es très porté sur la prise de son donc tu ne vas peut être pas trop apprécier celle de mon Q3HD (que j'ai essayé de positionner au mieux pourtant). Le son est un peu plus sec en acoustique qu'en numérique, dû à la prise de son et aussi au piano (que j'adore, mais qui n'est pas comparable à un piano de concert

J'aime beaucoup tes critiques très imagées. Il faut s'y reprendre à 2 lectures pour en comprendre le sens profond, mais au final c'est très vrai ce que tu dis.
Et n'oubliez pas de commenter l'enregistrement de fugue : http://www.youtube.com/watch?v=joPSCjeCmjA
Allez au boulot ! Je ramasse les copies dans 2 jours !

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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Très bien aussi ta vidéo, mais légèrement trop rubato pour moi. (quand par endroits le rubato fait plus penser à une hésitation ou de la prudence : sur route, quand approche l'obstacle, je ralentis...) La partie en batteries d'accords me semble un peu expédiée à l'inverse. Trop systématique, trop monochrome.
Là encore, je fais le difficile. Ce Schubert est délicat à bien mener de bout en bout en ménageant les effets, mais sans tomber dans la rigueur plate. L'équilibre est sur le fil.
Mais on sens au delà des petites choses que tu as une sensibilité schubertienne, et c'est ce qui compte.
Question enregistrmeent, ici, ça a le mérite d'être du type "enregistrement témoin". On entend toute la mécanique, et ça n'est pas le piano disquable (mais presque trop "chimique" de ta version numérique).
L'enregistreur me semble bien placé car la sonorité reste homogène et la dynamique contenue. Je ne pense pas que du matériel plus cher puisse faire mieux (et même plutôt moins bien en révélant quelques bruits supplémentaires non désirables). Donc, c'est parfait pour guider le travail.
Bravo pour tout ça. J'écoute ta fugue dès que possible.
Là encore, je fais le difficile. Ce Schubert est délicat à bien mener de bout en bout en ménageant les effets, mais sans tomber dans la rigueur plate. L'équilibre est sur le fil.
Mais on sens au delà des petites choses que tu as une sensibilité schubertienne, et c'est ce qui compte.
Question enregistrmeent, ici, ça a le mérite d'être du type "enregistrement témoin". On entend toute la mécanique, et ça n'est pas le piano disquable (mais presque trop "chimique" de ta version numérique).
L'enregistreur me semble bien placé car la sonorité reste homogène et la dynamique contenue. Je ne pense pas que du matériel plus cher puisse faire mieux (et même plutôt moins bien en révélant quelques bruits supplémentaires non désirables). Donc, c'est parfait pour guider le travail.
Bravo pour tout ça. J'écoute ta fugue dès que possible.
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Bravo Fugue et Bigrounours pour ces dernières interprétations d'un morceau difficile à jouer avec fluidité.
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Merci pour toutes ces remarques (très) intéressantes.Krisprolls a écrit :Très bien aussi ta vidéo, mais légèrement trop rubato pour moi. (quand par endroits le rubato fait plus penser à une hésitation ou de la prudence : sur route, quand approche l'obstacle, je ralentis...) La partie en batteries d'accords me semble un peu expédiée à l'inverse. Trop systématique, trop monochrome.
Là encore, je fais le difficile. Ce Schubert est délicat à bien mener de bout en bout en ménageant les effets, mais sans tomber dans la rigueur plate. L'équilibre est sur le fil.
Mais on sens au delà des petites choses que tu as une sensibilité schubertienne, et c'est ce qui compte.
Question enregistrmeent, ici, ça a le mérite d'être du type "enregistrement témoin". On entend toute la mécanique, et ça n'est pas le piano disquable (mais presque trop "chimique" de ta version numérique).
L'enregistreur me semble bien placé car la sonorité reste homogène et la dynamique contenue. Je ne pense pas que du matériel plus cher puisse faire mieux (et même plutôt moins bien en révélant quelques bruits supplémentaires non désirables). Donc, c'est parfait pour guider le travail.
Non non ! il ne s'agit pas d'un enregistrement d'une fugue, il s'agit de l'enregistrement du même morceau PAR fugue, qui est une autre membre du forum (quelle idée d'avoir un pseudo pareil sur un forum de piano !Krisprolls a écrit :Bravo pour tout ça. J'écoute ta fugue dès que possible.

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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
je ne serai plus à une écoute près : mon fils l'a appris cette année dans sa classe de piano et j'ai fait office de répétiteur à la semaine...
On entend moins souvent la D960 par exemple, dont le mouvement lent est une absolue merveille... Allez, je me l'apprends cet été, ce mvt lent de la D960. Pas évident, la partie centrale du mvt lent. Pas évident non plus de ne pas tomber dans la sucrerie ou la sensiblerie. Il faut garder cette distance quasi froide, comme si cette musique était au delà de la douleur, un constat d'une l'infinie tristesse. Plié. Classé. Dit. Un adieu, déjà en route vers l'autre rive.
Et si on pense à tout ça, on est paralysé pour jouer car on a conscience que chaque note est à une juste place, indispensable, et ne peut être jouée que d'une unique façon possible.
Finalement, le mieux serait que je referme le piano ! J'ai déjà bien assez de chats à fouetter avec le chant !
On entend moins souvent la D960 par exemple, dont le mouvement lent est une absolue merveille... Allez, je me l'apprends cet été, ce mvt lent de la D960. Pas évident, la partie centrale du mvt lent. Pas évident non plus de ne pas tomber dans la sucrerie ou la sensiblerie. Il faut garder cette distance quasi froide, comme si cette musique était au delà de la douleur, un constat d'une l'infinie tristesse. Plié. Classé. Dit. Un adieu, déjà en route vers l'autre rive.
Et si on pense à tout ça, on est paralysé pour jouer car on a conscience que chaque note est à une juste place, indispensable, et ne peut être jouée que d'une unique façon possible.
Finalement, le mieux serait que je referme le piano ! J'ai déjà bien assez de chats à fouetter avec le chant !
- Bergamotte
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
(je parlais bien sûr de terredefeu en réponse au message de grosnounours et des commentaires singlants sur ses vidéos )
Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Ouf! J'ai pu avoir le PC 1 peu plus de 5 secondes!!!
Merci pour vos retours Laas35, Jean-seb, Bigrounours et Flâneuse. Et c'est pour s'améliorer qu'on poste alors tout est utile et pas du tout pris comme négatif
@Laas a dit : J'aime beaucoup
Il a un côté beaucoup plus "réservé" que l'interpretation de Bigrounours mais c'est pas un reproche au contraire. J'aime bien ce côté un peu plus sobre. Au début je pensais te le faire reprocher mais vu que tu tiens tout le long je me suis dis que tu la voulu comme ça
Juste quelques irrégularités au niveau des arpèges descendant de la main droite parfois mais je sais que c'est pas évident je l'ai fait l'année dernière aussi
Je sais pas si tu l'as fait mais ma prof me faisais plaquer les arpèges en accord pour bien avoir les empreintes. Après il y a plus qu'a dérouler en gardant toujours le même geste. Ensuite répéter avec la vitesse et toujours le même élan.
Tout à fait d'accord avec tes remarques et qui en rejoignent quelques autres.
C'est assez réservé oui parce que mon prof m'a dit de me "calmer" un peu et que ce n'était pas la "Révolutionnaire". Il m'a dit que transparaissait trop une espèce de "révolte" dans mon jeu initial: c'était plus des nuances, c'était des lames de fond! Mon côté un peu trop passionné je pense, mais qui n'a rien à faire dans un impromptu qu'il faut voir comme une "récréation pas prévue" m'a-t-il exprimé.
Du coup, j'ai peut-être un peu trop bridé mon naturel mais c'est ça aussi, apprendre. Un jour j'espère, le dosage sera plus aisé.
C'est vrai aussi que le son a écrasé un peu quelques nuances plus marquées mais peut-être pas tant que ça.
Faut dire que je commençais à fatiguer en plus (+ de 20 essais!!!!).
J'ai travaillé aussi comme ton prof te l'a conseillé et pendant un temps, les arpèges étaient réglos, voire "trop"réglos.
Pour l'enregistrement, suis pas trop bien placée pour te conseiller. J'ai essayé plusieurs trucs et celui-là était le moins pire. J'ai enregistré sur le num en version "audio" transposable directement sur le PC via une récup par la clé USB- C'est un ficher WAV.
Puis importation du wav sur Audacity pour la transfo en MP3.
J'avais essayé quelques réglages sur le num (Atmosphère "Ambiance" que j'ai baissée d'un cran et "brillance" que j'ai haussée d'un cran car les graves sont assez profonds sur le hp505 Roland. Rien ne vaut le son naturel et bien enregistré. Quels que soient mes essais, je suis frustrée.
Voilà!! Merci encore pour ton commentaire!!! Ca fait toujours plaisir.
....je reviens...J'ai un truc à faire mince!

Merci pour vos retours Laas35, Jean-seb, Bigrounours et Flâneuse. Et c'est pour s'améliorer qu'on poste alors tout est utile et pas du tout pris comme négatif

@Laas a dit : J'aime beaucoup

Il a un côté beaucoup plus "réservé" que l'interpretation de Bigrounours mais c'est pas un reproche au contraire. J'aime bien ce côté un peu plus sobre. Au début je pensais te le faire reprocher mais vu que tu tiens tout le long je me suis dis que tu la voulu comme ça

Juste quelques irrégularités au niveau des arpèges descendant de la main droite parfois mais je sais que c'est pas évident je l'ai fait l'année dernière aussi

Je sais pas si tu l'as fait mais ma prof me faisais plaquer les arpèges en accord pour bien avoir les empreintes. Après il y a plus qu'a dérouler en gardant toujours le même geste. Ensuite répéter avec la vitesse et toujours le même élan.
Tout à fait d'accord avec tes remarques et qui en rejoignent quelques autres.
C'est assez réservé oui parce que mon prof m'a dit de me "calmer" un peu et que ce n'était pas la "Révolutionnaire". Il m'a dit que transparaissait trop une espèce de "révolte" dans mon jeu initial: c'était plus des nuances, c'était des lames de fond! Mon côté un peu trop passionné je pense, mais qui n'a rien à faire dans un impromptu qu'il faut voir comme une "récréation pas prévue" m'a-t-il exprimé.
Du coup, j'ai peut-être un peu trop bridé mon naturel mais c'est ça aussi, apprendre. Un jour j'espère, le dosage sera plus aisé.
C'est vrai aussi que le son a écrasé un peu quelques nuances plus marquées mais peut-être pas tant que ça.
Faut dire que je commençais à fatiguer en plus (+ de 20 essais!!!!).
J'ai travaillé aussi comme ton prof te l'a conseillé et pendant un temps, les arpèges étaient réglos, voire "trop"réglos.
Pour l'enregistrement, suis pas trop bien placée pour te conseiller. J'ai essayé plusieurs trucs et celui-là était le moins pire. J'ai enregistré sur le num en version "audio" transposable directement sur le PC via une récup par la clé USB- C'est un ficher WAV.
Puis importation du wav sur Audacity pour la transfo en MP3.
J'avais essayé quelques réglages sur le num (Atmosphère "Ambiance" que j'ai baissée d'un cran et "brillance" que j'ai haussée d'un cran car les graves sont assez profonds sur le hp505 Roland. Rien ne vaut le son naturel et bien enregistré. Quels que soient mes essais, je suis frustrée.
Voilà!! Merci encore pour ton commentaire!!! Ca fait toujours plaisir.
....je reviens...J'ai un truc à faire mince!
Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
[/quote]
Ah là là! La légèreté...Si tu savais comment c'était il y a 1 mois...Quant à ma main gauche, elle est assez "gauche" et brutale encore. Alors ce côté arachnéen du morceau, j'espère que ça viendra un jour.
Parfois, je me dis "à quoi bon". J'ai le sentiment que d'avoir débuté tardivement et d'avoir pratiqué toute seule les 1ers temps est un handicap difficile à rattraper. En même temps, certains arrivent malgré tout à "poser" de jolies notes et cela ne se sent pas tout (tout ça) - Donc c'est une mauvaise excuse mais pas une raison pour se décourager
(j'ai qd même boudé mon piano pendant 2 jours...)
Mais oui, l'enregistrement numérique a un peu aseptisé le rendu gral, c'est vrai.
Merci Jean-seb!
Euh...Dis-donc "grosnounours" pour reprendre ton nouveau surnom, moi, au moins, je mets pas un pseudo à rallonge qu'on met 3 plombs à taper! 
(elle est contente)
Alors, dans l'ordre:
Le dernier accord: je pense que c'est le soulagement d'arriver enfin au bout d'un truc, en effet. La pédale, c'est vrai que mon prof m'en a parlé aussi.On dirait bien que j'ai oublié...
Mesures 48 à 63: Oui, oui, je vois bien. C'est comme de descendre une côte en faisant gaffe de ne pas se laisser emporter par son propre poids mais sans y arriver...Si je joue cette partie isolément, ça va. Mais pris dans l'ens, j'ai beaucoup de mal à rester régulière. Ca s'emballe.
La partie centrale: mon prof m'avait dit, au départ, que je faisais trop de rubato et m'a demandé d'en faire moins parce que pour lui, c'est pas forcément ce que devait souhaiter Schubert en 1827. Qu'il l'aurait signalé. Je suppose que chaque prof a son avis là dessus et vu qu'on les écoute (normal), le jeu des élèves peut être différent d'un élève à un autre. Et du coup, j'avais trouvé que tu en faisais un petit chouilla en trop de rubato tellement il m'a habituée à ne plus trop en faire.
Les trios: je les faisais beaucoup plus rapides et j'ai écouté ses conseils. Pour lui, c'est une parenthèse de douceur qui doit être comme un petit interlude voluptueux qui prend son temps. J'avoue que j'ai eu du mal...et je sais pas non plus pourquoi!
Un grand merci à toi!
Pas facile en effet, un jour, peut-être!! Merci!!! Ca fait plaisir! 
Si, si Jean-seb! Ca m'aide!jean-séb a écrit :Fugue, je suis de ton avis. La partie centrale est la plus réussie, coulante et sereine. La 1e partie est propre, mais il lui faudra gagner en légèreté ; il lui manque ce côté aérien, arachnéen de ces cascades de notes de la main droite ; la main gauche est un peu trop paysanne. Comme tu voix, je ne sais que donner des impressions, pas d'indications précises, et ça ne t'aidera peut-être pas beaucoup !
Ah là là! La légèreté...Si tu savais comment c'était il y a 1 mois...Quant à ma main gauche, elle est assez "gauche" et brutale encore. Alors ce côté arachnéen du morceau, j'espère que ça viendra un jour.
Parfois, je me dis "à quoi bon". J'ai le sentiment que d'avoir débuté tardivement et d'avoir pratiqué toute seule les 1ers temps est un handicap difficile à rattraper. En même temps, certains arrivent malgré tout à "poser" de jolies notes et cela ne se sent pas tout (tout ça) - Donc c'est une mauvaise excuse mais pas une raison pour se décourager

Alors c'est ce que j'écrivais à laas35, peut-être un peu oui, c'est vrai mais pas non plus à outrance car je me suis "forcée" (c'est le mort) à un jeu plus apaisé suite aux conseils de mon prof qui le trouvait trop...trop... quoi!jean-séb a écrit :Maintenant, tout cela est à relativiser du fait de l'enregistrement sur numérique qui a l'avantage de faire un enregistrement très propre, sans saturation, mais qui a probablement l'inconvénient de gommer tes nuances qui auraient animé ton jeu.
Mais oui, l'enregistrement numérique a un peu aseptisé le rendu gral, c'est vrai.
Merci Jean-seb!
Merci Bigrounours! Pour ça et pour m'avoir donnée un coup de pied aux fesses pour que je me décide à le poster! ("Ca vient?")bigrounours a écrit :Et n'oubliez pas de commenter l'enregistrement de fugue : http://www.youtube.com/watch?v=joPSCjeCmjA
Allez au boulot ! Je ramasse les copies dans 2 jours !
bigrounours a écrit :Non non ! il ne s'agit pas d'un enregistrement d'une fugue, il s'agit de l'enregistrement du même morceau PAR fugue, qui est une autre membre du forum (quelle idée d'avoir un pseudo pareil sur un forum de piano !


bigrounours a écrit :Déjà, il a de très belles choses, et apprises en pas si longtemps que ça je trouve (pour des amateurs comme nous, pour qui cet impromptu est déjà un sommet de difficulté ^^).



J'ai pas trouvé ça désobligeant du tout!! C'est même très bien que tu me notes tout ça - J'apprécie!bigrounours a écrit :Maintenant je vais faire mes remarques désobligeantes :
- je trouve les descentes plutôt pas mal, ce qui est gênant c'est le dernier accord qui est un peu trop piqué. On sent que tu a l'air de finir quelque chose. Je faisais cela aussi, et mon prof m'a dit que pendant ce dernier accord il fallait juste voir ça comme reprendre son souffle pour reprendre son élan, pas comme un arrêt complet puis recommencer. Pour y remédier il faut être bien souple et utiliser la pédale.
- ensuite mesure 48 à 63, les notes sont trop précipitées, trop rapides. J'avais exactement le même défaut. Toutes les doubles croches doivent être régulières. Essaie de ralentir.
- Pour la partie centrale, c'est effectivement là où tu es le plus à l'aise. Je n'ai pas grand chose à dire, à part que tu ne le joues pas de la même manière que moi : je préfère un peu plus de rubato sur les accords qui se répètent.
- le trio est peut être un peu trop lent par rapport au reste, mais j'ai eu aussi beaucoup de mal avec ce trio, je ne sais pas du tout pourquoi.
Alors, dans l'ordre:
Le dernier accord: je pense que c'est le soulagement d'arriver enfin au bout d'un truc, en effet. La pédale, c'est vrai que mon prof m'en a parlé aussi.On dirait bien que j'ai oublié...
Mesures 48 à 63: Oui, oui, je vois bien. C'est comme de descendre une côte en faisant gaffe de ne pas se laisser emporter par son propre poids mais sans y arriver...Si je joue cette partie isolément, ça va. Mais pris dans l'ens, j'ai beaucoup de mal à rester régulière. Ca s'emballe.
La partie centrale: mon prof m'avait dit, au départ, que je faisais trop de rubato et m'a demandé d'en faire moins parce que pour lui, c'est pas forcément ce que devait souhaiter Schubert en 1827. Qu'il l'aurait signalé. Je suppose que chaque prof a son avis là dessus et vu qu'on les écoute (normal), le jeu des élèves peut être différent d'un élève à un autre. Et du coup, j'avais trouvé que tu en faisais un petit chouilla en trop de rubato tellement il m'a habituée à ne plus trop en faire.
Les trios: je les faisais beaucoup plus rapides et j'ai écouté ses conseils. Pour lui, c'est une parenthèse de douceur qui doit être comme un petit interlude voluptueux qui prend son temps. J'avoue que j'ai eu du mal...et je sais pas non plus pourquoi!
Faut dire que j'adore cette partie centrale!!!bigrounours a écrit :Voilà c'est tout, bravo pour la performance, tu as même fait une reprise de plus que moi dans la partie centrale, qui est bien indiquée mais que j'ai oublié (surement parce que je trouve cette reprise très casse gueule, mais chut, les gens disent que les reprises ne sont pas forcément obligatoires
)
Un grand merci à toi!
Tu es vraiment gentille! Merci à toi d'écouter tous les extraits postés sur le forum, c'est du boulot! Ahhhh....Cette fluidité!!flâneuse a écrit :Bravo Fugue et Bigrounours pour ces dernières interprétations d'un morceau difficile à jouer avec fluidité.


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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Je connais ce morceau que j'ai joué en audition il y a pas mal d'années et que je n'ai jamais réussi à jouer d'un bout à l'autre convenablement. Peut-être la longueur, mais il y avait toujours quelque chose qui allait moins bien (soit les descentes au début, soit le trio:::> magnifique mais pas évident, soit la fin). Quand je vois la vidéo de Zimerman qui le joue avec une telle facilité...
Tout ça pour dire que je trouve les interprétations de fugue et bignounours très réussies. C'est très enrichissant d'avoir les prestations différentes de deux pianistes amateurs avec leurs propres émotions
Félicitations!
Tout ça pour dire que je trouve les interprétations de fugue et bignounours très réussies. C'est très enrichissant d'avoir les prestations différentes de deux pianistes amateurs avec leurs propres émotions
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Fugue.
J'écoute en ce moment ta version numérique.
http://www.youtube.com/watch?v=joPSCjeCmjA
Très bien tourné tout ça. Bravo.
En préambule quelques observations de technique d'enregistrement :
le son semble me un peu creux, plat, et légèrement distordu. (lié au mode d'enregistrement ?) Ca n'a rien à voir avec ton jeu, mais plutôt avec une saturation en entrée qui émonde un peu l'ensemble du signal.
Le truc avec ce son numérique, finalement est qu'il ne pardonne aucun défaut au niveau de l'égalité du jeu. La moindre différence de pression se trouve sitôt transcrite là où un piano acoustique offrirait un meilleur feed back (et donc un plus grand contrôle). Un ou deux petits points de montage m'apparaissent, mais sont peut-être des artefacts.
Tu fais bien les staccatos demandés par Schubert* (ponctuant chaque ruban de doubles). Pour ma part, je suis toujours resté dubitatif, sur un piano moderne (ou un son de piano moderne) avec les staccatos Schubertiens, lorsque la pièce est globalement legato. On a le même problème dans certains Lieder. Je pense que les Pianoforte d'époque, dotés de modes de jeu plus variés, s'accommodaient mieux de ces aspérités que nos pianos actuel. les "vrais" staccatos semblent du coup parfois trop secs, limite incongrus. Certains pianistes trichent un peu avec un louré non appuyé ou un léger coup de pédale. Mais je sais que les profs sont très à cheval sur ces détails... Bon. affaire de goût. Et pas du tout fastoche de trouver le bon compromis...
Je sais que chez Schubert, on doit toujours composer avec cette part de folklore imaginaire, qui peut surgir à tout moment et donner un éclairage très "landler". Ces marges sont précisément celles où se loge l'enfer du détail... L'interprétation (car si tout était écrit noir sur blanc, il n'y aurait pas besoin d'interprète !)
Les parties en doubles croches sont globalement fluides, mais peuvent gagner en "vigueur" de l'articulation, pour trouver ensuite le bon dosage entre lisibilité et fluidité et éviter qu'on ait cette sensation de structure à la noire ou de phrasé un peu trop haché (là encore, le son numérique n'est peut-être pas totalement fidèle à ton intention). Attention à garder exactement le bon rapport de tempo lorsque tu passes en triolets, qui me semblent un peu freinés.
Le trio est bien conduit, mais légèrement extérieur, désincarné (et je soupçonne là aussi le côté synthétique du son) et dans un rapport de tempo qui me semble un zeste trop rapide... Mais je pinaille.
Les points d'articulation entre les différentes parties du morceau sont parfois légèrement incertains. Ils peuvent gagner en fluidité et en naturel.
Voilà pour mes infimes réserves, qui sont, comme tu as pu le lire, essentiellement liées au facteur limitant "numérique", mais je trouve que le travail effectué ici est déjà très bon.
* Ou demandés par l'éditeur. Je n'ai pas eu l'occasion de voir de fac simile, ni de version urtext de cette partition. Parfois, les indications de ponctuation ou de phrasé sont à prendre avec des pincettes chez Schubert. Par exemple, les grands signes de décrescendo souvent rencontrés, sont en fait des accents !!! Mais les éditeurs avaient mal interprétés la graphie du compositeur. De même, certains signes sont plus des indications de précaution : certains piqués n'indiquent pas forcément un staccato mais une intention de répétition, voire même une note qui ne doit pas être tenue... J'ai l'impression qu'ici, c'est un peu le cas...
Si certains autres pianistes pouvaient me donner leur opinion sur ces points.
J'écoute en ce moment ta version numérique.
http://www.youtube.com/watch?v=joPSCjeCmjA
Très bien tourné tout ça. Bravo.
En préambule quelques observations de technique d'enregistrement :
le son semble me un peu creux, plat, et légèrement distordu. (lié au mode d'enregistrement ?) Ca n'a rien à voir avec ton jeu, mais plutôt avec une saturation en entrée qui émonde un peu l'ensemble du signal.
Le truc avec ce son numérique, finalement est qu'il ne pardonne aucun défaut au niveau de l'égalité du jeu. La moindre différence de pression se trouve sitôt transcrite là où un piano acoustique offrirait un meilleur feed back (et donc un plus grand contrôle). Un ou deux petits points de montage m'apparaissent, mais sont peut-être des artefacts.
Tu fais bien les staccatos demandés par Schubert* (ponctuant chaque ruban de doubles). Pour ma part, je suis toujours resté dubitatif, sur un piano moderne (ou un son de piano moderne) avec les staccatos Schubertiens, lorsque la pièce est globalement legato. On a le même problème dans certains Lieder. Je pense que les Pianoforte d'époque, dotés de modes de jeu plus variés, s'accommodaient mieux de ces aspérités que nos pianos actuel. les "vrais" staccatos semblent du coup parfois trop secs, limite incongrus. Certains pianistes trichent un peu avec un louré non appuyé ou un léger coup de pédale. Mais je sais que les profs sont très à cheval sur ces détails... Bon. affaire de goût. Et pas du tout fastoche de trouver le bon compromis...
Je sais que chez Schubert, on doit toujours composer avec cette part de folklore imaginaire, qui peut surgir à tout moment et donner un éclairage très "landler". Ces marges sont précisément celles où se loge l'enfer du détail... L'interprétation (car si tout était écrit noir sur blanc, il n'y aurait pas besoin d'interprète !)
Les parties en doubles croches sont globalement fluides, mais peuvent gagner en "vigueur" de l'articulation, pour trouver ensuite le bon dosage entre lisibilité et fluidité et éviter qu'on ait cette sensation de structure à la noire ou de phrasé un peu trop haché (là encore, le son numérique n'est peut-être pas totalement fidèle à ton intention). Attention à garder exactement le bon rapport de tempo lorsque tu passes en triolets, qui me semblent un peu freinés.
Le trio est bien conduit, mais légèrement extérieur, désincarné (et je soupçonne là aussi le côté synthétique du son) et dans un rapport de tempo qui me semble un zeste trop rapide... Mais je pinaille.
Les points d'articulation entre les différentes parties du morceau sont parfois légèrement incertains. Ils peuvent gagner en fluidité et en naturel.
Voilà pour mes infimes réserves, qui sont, comme tu as pu le lire, essentiellement liées au facteur limitant "numérique", mais je trouve que le travail effectué ici est déjà très bon.
* Ou demandés par l'éditeur. Je n'ai pas eu l'occasion de voir de fac simile, ni de version urtext de cette partition. Parfois, les indications de ponctuation ou de phrasé sont à prendre avec des pincettes chez Schubert. Par exemple, les grands signes de décrescendo souvent rencontrés, sont en fait des accents !!! Mais les éditeurs avaient mal interprétés la graphie du compositeur. De même, certains signes sont plus des indications de précaution : certains piqués n'indiquent pas forcément un staccato mais une intention de répétition, voire même une note qui ne doit pas être tenue... J'ai l'impression qu'ici, c'est un peu le cas...
Si certains autres pianistes pouvaient me donner leur opinion sur ces points.
- Yapluka
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
@ Bigrounours : je pensais avoir déjà laissé un commentaire, mais visiblement ce n’est pas (je ne compte ce que j’ai dit sur Mr Pierre-à-feu
) … Mes remarques rejoignent celles de JPS : j’avais été impressionné (à l’audition de l’enregistrement numérique) par les progrès considérables de musicalité que tu as réalisés sur ce morceau … Vraiment superbe
! Là en réécoutant les deux versions (numérique et acoustique), bizarrement, je préfère ta version numérique
… il y a un je-ne-sais-quoi en moins dans la version acoustique (désolé
, ce n’est pas très constructif, mais je te donne mon sentiment instinctif …), bien que le son soit nettement plus beau
!
@ fugue : j’aime beaucoup ta version également
… certes tu dois pouvoir encore l’améliorer (si tu le souhaites !), mais il n’y a vraiment pas de quoi en avoir honte, en l’état. Bravo
!






@ fugue : j’aime beaucoup ta version également




Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Ah là là! Ca, c'est sûr, ça fait rêver...ET oui, il y a toujours 1 truc qui va moins bien, soit ci, soit ça...oiseau.prophète a écrit :Je connais ce morceau que j'ai joué en audition il y a pas mal d'années et que je n'ai jamais réussi à jouer d'un bout à l'autre convenablement. Peut-être la longueur, mais il y avait toujours quelque chose qui allait moins bien (soit les descentes au début, soit le trio:::> magnifique mais pas évident, soit la fin). Quand je vois la vidéo de Zimerman qui le joue avec une telle facilité...

Et c'est vrai qu'on trouvait plus logique que j'intègre l'extrait dans ce sujet déjà consacré et que j'ai souvent consulté quand je travaillais le morceau (vive Bigrounours!): on voit en outre que les profs n'ont pas tous la même conception de l'interprétation.oiseau.prophète a écrit :Tout ça pour dire que je trouve les interprétations de fugue et bignounours très réussies. C'est très enrichissant d'avoir les prestations différentes de deux pianistes amateurs avec leurs propres émotions
Félicitations!
Merci beaucoup oiseau-prophète!
Merci! Ca fait plaisir.Krisprolls a écrit :Fugue.
J'écoute en ce moment ta version numérique.
http://www.youtube.com/watch?v=joPSCjeCmjA
Très bien tourné tout ça. Bravo.
Ouah! Je suis impressionnée par ton message. C'est très intéressant à lire.
Alors:
C'est pas facile l'enregistrement...Les graves sont trop graves. Mais p ê que je ne règle pas comme il faut. ET oui, j'ai l'impression qu'il faut vraiment doser son jeu sur les touches. J'ai réécouté tt à l'heure suite à La Lecture de ton mess et j'ai noté un espèce de craquement à 2 endroits (1,'31 et 1'54). J'ai eu un truc similaire sur d'autres essais. A 6'46, y a un bin's là où j'ai coupé mon gros pain comme je le signale dans la présentation (sic p.2: Y a des erreurs dans le morceau, bien sur (A 6'45, me suis permis de supprimer 2 secondes avec un gros pain dégoutant auquel je ne m'attendais pas du tout!)Krisprolls a écrit :En préambule quelques observations de technique d'enregistrement :
le son semble me un peu creux, plat, et légèrement distordu. (lié au mode d'enregistrement ?) Ca n'a rien à voir avec ton jeu, mais plutôt avec une saturation en entrée qui émonde un peu l'ensemble du signal.
Le truc avec ce son numérique, finalement est qu'il ne pardonne aucun défaut au niveau de l'égalité du jeu. La moindre différence de pression se trouve sitôt transcrite là où un piano acoustique offrirait un meilleur feed back (et donc un plus grand contrôle). Un ou deux petits points de montage m'apparaissent, mais sont peut-être des artefacts.
Comme je l'écrivais aussi, malheureusement, ce que j'ai essayé jusqu'alors était encore moins concluant. Peut-être, si j'ai le courage, pourrais-je réessayer d'enregistrer sur l'acoustique en MP4 mais on entend pas vraiment les nuances (on a l'impression que tout est joué fort).
Aie! Aie! Aie! Non...Pas facile. Le prof m'a dit "dynamique et espiègle".Krisprolls a écrit :Tu fais bien les staccatos demandés par Schubert* (ponctuant chaque ruban de doubles). Pour ma part, je suis toujours resté dubitatif, sur un piano moderne (ou un son de piano moderne) avec les staccatos Schubertiens, lorsque la pièce est globalement legato. On a le même problème dans certains Lieder. Je pense que les Pianoforte d'époque, dotés de modes de jeu plus variés, s'accommodaient mieux de ces aspérités que nos pianos actuel. les "vrais" staccatos semblent du coup parfois trop secs, limite incongrus. Certains pianistes trichent un peu avec un louré non appuyé ou un léger coup de pédale. Mais je sais que les profs sont très à cheval sur ces détails... Bon. affaire de goût. Et pas du tout fastoche de trouver le bon compromis...
J'ai la version Urtext!Krisprolls a écrit :* Ou demandés par l'éditeur. Je n'ai pas eu l'occasion de voir de fac simile, ni de version urtext de cette partition. Parfois, les indications de ponctuation ou de phrasé sont à prendre avec des pincettes chez Schubert. Par exemple, les grands signes de décrescendo souvent rencontrés, sont en fait des accents !!! Mais les éditeurs avaient mal interprétés la graphie du compositeur. De même, certains signes sont plus des indications de précaution : certains piqués n'indiquent pas forcément un staccato mais une intention de répétition, voire même une note qui ne doit pas être tenue... J'ai l'impression qu'ici, c'est un peu le cas...
Si certains autres pianistes pouvaient me donner leur opinion sur ces points.

Non, c'est pas lié au son numérique, je pense que c'est entièrement de ma faute, malheureusement (Mince...Krisprolls a écrit :Les parties en doubles croches sont globalement fluides, mais peuvent gagner en "vigueur" de l'articulation, pour trouver ensuite le bon dosage entre lisibilité et fluidité et éviter qu'on ait cette sensation de structure à la noire ou de phrasé un peu trop haché (là encore, le son numérique n'est peut-être pas totalement fidèle à ton intention)

Il faut que je "prenne de la bouteille" je crois pour les points d'articulation et en gral. Ce trio m'angoisse toujours un peu depuis que mon prof m'a dit de le jouer plus lentement. Pour le 1er, j'ai (on peut dire) freiné de justesse au dernier moment...Je trouve le 2nd un peu moins lent et je préfère. Comme on disait Bigrounours et moi, on a du mal avec eux et on ne sait pas pourquoi.Krisprolls a écrit :Le trio est bien conduit, mais légèrement extérieur, désincarné (et je soupçonne là aussi le côté synthétique du son) et dans un rapport de tempo qui me semble un zeste trop rapide... Mais je pinaille.
Les points d'articulation entre les différentes parties du morceau sont parfois légèrement incertains. Ils peuvent gagner en fluidité et en naturel.
C'est gentil. Allez, on va dire moitié num, moitié moi (mais je n'en suis pas sûre - Ceux qui jouent bien, jouent bien sur TOUT).Krisprolls a écrit :Voilà pour mes infimes réserves, qui sont, comme tu as pu le lire, essentiellement liées au facteur limitant "numérique", mais je trouve que le travail effectué ici est déjà très bon.
Tu t'es donné beaucoup de peine Krispolls pour ce retour hypercomplet. Merci!!!
Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Hello Yapluka!!
Merci!! Contente que ça tu aies apprécié malgré les erreurs
On verra bien si j'arrive à améliorer mais, faut aussi accepter ses limites. Maintenant, 3 mois de boulot, avec un pied cassé/plâtré les 5 1ères semaines qui me faisait morfler si je n'avais pas la patte en l'air, c'était pas non plus facilitant. Mon prof pense que j'ai associé ce morceau à la douleur et à l'impuissance de ma situation
mais j'aime trop le piano pour ça!
Et puis m'attend la Sonate N°9 (op 14 N°1) de BEETHOVEN!! J'aime beaucoup mais j'ai peur!!!!
Ca a l'air dur - Il y a plein de choses nouvelles pour moi et des écarts que.....Gloups, vais pas pouvoir faire. Faudra ruser me dit mon proF!
Bref! Tellement de choses à découvrir!!
Merci encore!
Moi aussi je préfère comment Bigrounours interprète cet impromptu dans sa 2è version numérique (époustouflante de progrès par rapport à la toute 1ère) si je compare à l'acoustique, qui est bien aussi mais....
Merci!! Contente que ça tu aies apprécié malgré les erreurs


On verra bien si j'arrive à améliorer mais, faut aussi accepter ses limites. Maintenant, 3 mois de boulot, avec un pied cassé/plâtré les 5 1ères semaines qui me faisait morfler si je n'avais pas la patte en l'air, c'était pas non plus facilitant. Mon prof pense que j'ai associé ce morceau à la douleur et à l'impuissance de ma situation


Et puis m'attend la Sonate N°9 (op 14 N°1) de BEETHOVEN!! J'aime beaucoup mais j'ai peur!!!!

Bref! Tellement de choses à découvrir!!
Merci encore!
Moi aussi je préfère comment Bigrounours interprète cet impromptu dans sa 2è version numérique (époustouflante de progrès par rapport à la toute 1ère) si je compare à l'acoustique, qui est bien aussi mais....
Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Gloups error mess
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Re: Schubert - Impromptu n°4 - op 90
Ah ! Je me disais aussi... C'est ce qu'on appelle des "points de montage". C'est le genre de chose qu'il faut beaucoup pratiquer pour arriver à les dissimuler totalement (même sur certains disques commercialisés, on peut parfois en discerner). A moins de disposer d'outils très puissants et d'une bonne maîtrise, le mieux est d'essayer d'enregistrer par parties plus conséquentes, jusqu'à des points faciles à monter (des soupirs, ou des changements radicaux de geste musical).fugue a écrit : J'ai réécouté tt à l'heure suite à La Lecture de ton mess et j'ai noté un espèce de craquement à 2 endroits (1,'31 et 1'54). J'ai eu un truc similaire sur d'autres essais. A 6'46, y a un bin's là où j'ai coupé mon gros pain comme je le signale dans la présentation (sic p.2: Y a des erreurs dans le morceau, bien sur (A 6'45, me suis permis de supprimer 2 secondes avec un gros pain dégoutant auquel je ne m'attendais pas du tout!)
Comme je l'écrivais aussi, malheureusement, ce que j'ai essayé jusqu'alors était encore moins concluant. Peut-être, si j'ai le courage, pourrais-je réessayer d'enregistrer sur l'acoustique en MP4 mais on entend pas vraiment les nuances (on a l'impression que tout est joué fort).
Ce que tu dis sur le fait d'enregistrer en "acoustique" et d'y perdre les nuances ne m'étonne pas énormément. Cela dépend d'un grand nombre de paramètres, à commencer par les caractéristiques de l'enregistreur. Il se peut qu'une fonction de limiteur/compresseur automatique soit enclenchée et non débrayable, ce qui rabote les nuances en portant l'ensemble à un niveau moyen. Les nuances Forte sont écrasées, et les piano rehaussés. C'est ce qu'on appelle la "compression dynamique" et c'est ce qui tue la musique depuis quelques décennies au disque ou à la radio.
Mais il se peut de ton enregistreur soit tout simplement mal placé par rapport au piano. Ne pas le poser directement sur la "carlingue" du piano. Chercher à lui faire un peu d'air, pour 'respirer', comme sur la vidéo de Bigrounours (quel pseudo... remarquez, Krisprolls, c'est pas mal non plus).
Enfin, un piano, dans une acoustique domestique, ne sonnera JAMAIS comme un instrument de concert dans une acoustique travaillée porteuse, pas plus qu'un bon instrument dans un environnement ultra contrôlé de studio. Le son peut sembler très revêche une fois enregistré. Même si tu disposes d'un enregistreur de qualité, il capte le contexte acoustique de la pièce et les réflexions primaires peu élégantes renvoyées par les murs et le mobilier. Des oreilles humaines plus sélectives font un tri salutaire. (c'est le fameux effet 'cocktail'...)
Je n'aurais pas utilisé le mot "espiègle", mais il est vrai que chez Schubert, le sourire se cache presque toujours derrière les larmes.Aie! Aie! Aie! Non...Pas facile. Le prof m'a dit "dynamique et espiègle".Krisprolls a écrit :Tu fais bien les staccatos demandés par Schubert* (ponctuant chaque ruban de doubles). Pour ma part, je suis toujours resté dubitatif, sur un piano moderne (ou un son de piano moderne) avec les staccatos Schubertiens, lorsque la pièce est globalement legato. On a le même problème dans certains Lieder. Je pense que les Pianoforte d'époque, dotés de modes de jeu plus variés, s'accommodaient mieux de ces aspérités que nos pianos actuel. les "vrais" staccatos semblent du coup parfois trop secs, limite incongrus. Certains pianistes trichent un peu avec un louré non appuyé ou un léger coup de pédale. Mais je sais que les profs sont très à cheval sur ces détails... Bon. affaire de goût. Et pas du tout fastoche de trouver le bon compromis...
J'ai la version Urtext!Krisprolls a écrit :* Ou demandés par l'éditeur. Je n'ai pas eu l'occasion de voir de fac simile, ni de version urtext de cette partition. Parfois, les indications de ponctuation ou de phrasé sont à prendre avec des pincettes chez Schubert. Par exemple, les grands signes de décrescendo souvent rencontrés, sont en fait des accents !!! Mais les éditeurs avaient mal interprétés la graphie du compositeur. De même, certains signes sont plus des indications de précaution : certains piqués n'indiquent pas forcément un staccato mais une intention de répétition, voire même une note qui ne doit pas être tenue... J'ai l'impression qu'ici, c'est un peu le cas...
Si certains autres pianistes pouvaient me donner leur opinion sur ces points.- Si je peux, te photocopierai.

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quote="Krisprolls"]Les parties en doubles croches sont globalement fluides, mais peuvent gagner en "vigueur" de l'articulation, pour trouver ensuite le bon dosage entre lisibilité et fluidité et éviter qu'on ait cette sensation de structure à la noire ou de phrasé un peu trop haché (là encore, le son numérique n'est peut-être pas totalement fidèle à ton intention)
Allons, c'est super dur. Et franchement, mes remarques sont plus d'ordre général... C'est plus facile de critiquer, je sais, que de jouer un tel morceau de bout en bout. Il est souvent donné car en apparence il tombe bien sous les doigts. En réalité, il est très délicat.Non, c'est pas lié au son numérique, je pense que c'est entièrement de ma faute, malheureusement (Mince...)
Krisprolls a écrit :Le trio est bien conduit, mais légèrement extérieur, désincarné (et je soupçonne là aussi le côté synthétique du son) et dans un rapport de tempo qui me semble un zeste trop rapide... Mais je pinaille.
Les points d'articulation entre les différentes parties du morceau sont parfois légèrement incertains. Ils peuvent gagner en fluidité et en naturel.
Ces passages ne sont absolument pas des passages de bravoure ou de virtuosité. de plus Ils sont d'une écriture quasi opposée avec ce qui précède : dispositifs harmoniques répétés desquels émergent un chant (déchirant). Il faut trouver un son plein, ample, mais surtout pas surchargé, qui permette de réaliser des vagues dynamiques, sans manger la thématique. La répétition chez Schubert est un élément très important dans toute son oeuvre. Elle peut avoir plusieurs fonctions dans son langage. Créer la suspension, ou à l'inverse, permettre l'agogie, la progression, le mouvement, comme ici. Finalement, le corps des deux mains doit pouvoir former une sorte de pâte sonore qu'il faut modeler, dont il faut trouver la plénitude. Et ce continuum répété peut alors progresser de façon quasi élastique, sans rigueur, de façon "antistatique"... (j'aime le mot antistatique en musique, même s'il semble incongru). Sans masquer le chant. Il faut écouter le mouvement lent du quatuor avec deux violoncelles, dans la partie centrale... On n'est pas si éloigné.Ce trio m'angoisse toujours un peu depuis que mon prof m'a dit de le jouer plus lentement. Pour le 1er, j'ai (on peut dire) freiné de justesse au dernier moment...Je trouve le 2nd un peu moins lent et je préfère. Comme on disait Bigrounours et moi, on a du mal avec eux et on ne sait pas pourquoi.