A l'aide!

[kemble]

Il est vrai que les pianos anciens sont hyper sensibles aux variations hygrométriques, les pianos modernes le sont bien moins.........Alors pourquoi,.......... et bien c'est tout simple les facteurs se sont penchés sur l'environnement de nos habitats modernes (mode de chauffage par le sol, climatiseur, autant de système qui agissent sur l'humidité) alors de nos jours les bois utilisés sont fixés en passant en étuve. Grace à ce procédé le bois devient quasiment insensible aux variations d'humidité et de température. .....

En revanche les pianos anciens sont beaucoup plus fragiles, car à l'époque les bois étaient séchés naturellement sans étuve donc ceux la sont très sensibles aux variations d'humidité, il......

Non, pas du tout.
Le fait que le bois soit étuvé ne le rend aucunement insensible aux variations d'humidité, ce serait trop beau ! Il ne faut pas confondre les techniques de séchage en tunnel et les techniques d'imprégnations, qui elles rendent le bois assez insensible à tout (est-ce encore du bois d'ailleurs ?).
Le séchage en étude permet juste d'obtenir des taux d'humidité très bas, très difficile à obtenir en séchage naturel, et surtout d'être beaucoup plus rapide (diminution des coûts).
En plus il est meilleurs a priori de sécher les bois lentement pour éviter les mouvements différentiels des fibres entre surface et intérieur, qui occasionnent des ruptures, mais les techniques de séchage artificiel sont suffisamment au point pour éviter ces désagrément.
Je rappelle s'il y en a qui sont intéressé par le sujet que j'ai écrit un petit article sur PM.net

BM

Va falloir que je révise mes cours de l'ITEMM alors...

[egtegt]

En tout cas, même si je suis persuadé que les fabricants ont amélioré les pianos sur ce point, ils sont loins d'être insensibles à l'humidité. Sinon pourquoi mon accordeur est-il toujours épaté par la stabilité de l'accord de mon piano ? Sachant que je me débrouille pour avoir un taux d'humidité en permanence entre 50 et 55 %.

[kemble]

En tout cas, même si je suis persuadé que les fabricants ont amélioré les pianos sur ce point, ils sont loins d'être insensibles à l'humidité. Sinon pourquoi mon accordeur est-il toujours épaté par la stabilité de l'accord de mon piano ? Sachant que je me débrouille pour avoir un taux d'humidité en permanence entre 50 et 55 %.

A relire mon post, tu y verras "quasiment, je n'ai pas été si radical.
Je veux dire simplement que par la conception et la qualité de production certaines marques d'instruments tiennent mieux l'accord que d'autre, par exemple les yamaha 'neuf' se sont de véritable "chars", l'accord ne bouge pratiquement pas.
A contrario un steinway est beaucoup plus fin, il demandera plus de soin.

Mais le fait d'ouvrir ou fermer une fenêtre!!! Si l'instrument faisait CAYENNE PARIS plusieurs fois dans l'année, ok je serai le premier à dire attention à l'humidité.
Mais lorque l'instrument ne subit pas de gros changement de situation géographique, il n'y a pas de souci et heureusement car à les pianos auraient une vie trés courte...

Etre au petit soin pour son piano, je dit oui mai ne tombons pas l'exces sinon à quant la couverture le soir et le bol de céréales le matin.... MAis après tout chacun est libre de croire ce qu'il veut .

J'ai eu l'occasion de restaurer un Gaveau (à titre perso c'est ma passion mais pas ma profession même si j'ai le diplome) dont le sommier était pourri, le propriétaire (trés traditionnaliste) souhaitait que j'utilise un bois nature (comme avant).... bingo 6 mois après des micro fissures sont apparues. Je m'y suis remis et j'ai utilisé cette fois un bois étuvé (erable) et bien c'est du beton, l'accord tient parfaitement et son proprio et heureux. Pourtant dans le nord le climat est humide et les gens n'hesistent pas sur le chauffage. ...

Enfin ce n'est que mon avis.

[piano bien tempéré]

Sur la stabilité d'accord des différentes marques il y a effectivement beaucoup à dire ! ...
Si comme l'a souligné egtegt la stabilité hygrométrique et calorique d'une pièce où stationne le piano est trés importante , il n'en reste pas moins vrai que les pianos sont totalement inégaux devant ce phénomène .

Citons , en vrac , la conception générale du piano , la longueurs des cordes et les diamètres choisis , la rigidité du cadre , la souplesse plus ou moins grande de la table (galbe qui s'affaisse au gré de changements hygrométriques surtout si les épicéas ont été séchés brutalement à la hussarde : le bois perd de ses qualités de resistance mécanique , ça tue le "nerf du bois", et de plus devient une véritable "éponge" ...) qui peut aussi être conditionné par un nombre insuffisant de barres de table (vu sur un certain modèle d'une célèbre marque du "soleil levant" ...) , dans ce cas les chevalets "bennent" plus ou moins au gré de zig-zags de pointes de chevalets plus ou moins prononcés : les cordes ne glissent pas et la somme d'entre-elles tirent sur le chevalet qui peut se remettre en place brutalement ou progressivement dès que l'accordeur a le dos tourné notamment au niveau du croisement des cordes ... etc , etc , etc ...
Effectivement la célébre marque nippone est détentrice d'une excellente tenue dans des conditions de stockage qui feraient "exploser" certaines autres marques ... Certains modèles allemands tiennent superbement l'accord dans des condition "dures" ...