Je viens de télécharger les pièces lyriques de Grieg sur free scores, les opus 12, 38, 43, 47, 54, 57, 62, 65, 68 et 71, 14Mo de pdf. Ben, y'a pas de faciles (pour moi), que du dur-dur.....
enfin, merci quand-même
Meeuuuhh nooonnnn y en a des faciles, rien que la toute premiere, par ex.
Te laisse pas aussi facilement impressionner, sinon t'avanceras guere...
" On ne joue pas du piano avec deux mains : on joue avec dix doigts. Chaque doigt doit être une voix qui chante."
En réalité, on ne joue de la musique que par cœur. Même ceux qui jouent avec la partition ouverte devant eux jouent par cœur (hors le cas du déchiffrage à vue, et encore… !)
On NE PEUT PAS jouer une pièce correctement sans en avoir la mémoire musculaire (ou « motrice » si vous préférez). La partition est juste un déclencheur, un ancrage mémoriel (voir le travail de Pavlov). Se détacher de la partition est un travail de nature beaucoup plus psychologique que technique : remplacer un ancrage par un autre.
" On ne joue pas du piano avec deux mains : on joue avec dix doigts. Chaque doigt doit être une voix qui chante."
quasimodo a écrit :On NE PEUT PAS jouer une pièce correctement sans en avoir la mémoire musculaire (ou « motrice » si vous préférez). La partition est juste un déclencheur, un ancrage mémoriel (voir le travail de Pavlov).
Certaines légendes du piano jouaient parfaitement un morceau à vue (voire à l'oreille).
Et quelqu'un a cité récemment un pianiste (Walter Gieseking je crois) capable d'apprendre une piece en lisant la partition dans l'avion qui le menait sur le lieu de son concert.
Mais évidemment ces personnes restent des cas à part...
Si tu veux dire qu'ils associent les gestes aux notes instantanément je suis d'accord.
Ils n'ont pas la mémoire musculaire de la piece, mais d'un coup d'oeil sur la partition, ils peuvent associer un accord, un trait, à un geste connu.
quasimodo a écrit :On NE PEUT PAS jouer une pièce correctement sans en avoir la mémoire musculaire (ou « motrice » si vous préférez). La partition est juste un déclencheur, un ancrage mémoriel (voir le travail de Pavlov). Se détacher de la partition est un travail de nature beaucoup plus psychologique que technique : remplacer un ancrage par un autre.
Oui, mais il ne faut pas oublier que le chef d'orchestre dans tout ça est le cerveau.
Et dans le cerveau - si ma mémoire est bonne- il n'y a pas de zone spécifique de la mémoire.
La mémoire est indissociable de la faculté d'attention et de concentration....
Et si on s'en tenait à l'expression litterale de apprendre ou savoir "par coeur"..........
Le style est comme le cristal. Sa pureté fait son éclat.
Victor Hugo
nox a écrit :Si tu veux dire qu'ils associent les gestes aux notes instantanément je suis d'accord.
Ils n'ont pas la mémoire musculaire de la piece, mais d'un coup d'oeil sur la partition, ils peuvent associer un accord, un trait, à un geste connu.
En fait c'est un peu plus complique...
Ca s'appelle "mental practice", le cerveau travaille "a vide" un peu comme un moteur qui tourne en appuyant sur l'embrayage, je ne sais pas si l'image est assez parlante.
Dans leur tete ils "jouent" reellement la piece avec un "piano mental" qui est joué par des "doigts psychiques".
Bon je le dis en ayantl'air de blaguer mais c'est tout a fait serieux.
Au bout du compte, le travail technique d'une piece est un travail memoriel. Pensez-y...
" On ne joue pas du piano avec deux mains : on joue avec dix doigts. Chaque doigt doit être une voix qui chante."
Dans le service de rééducation de la Cleveland Clinic aux Etats Unis,
le Dr Guang Yue étudie l'implication de plasticité neuronale sur la récupération fonctionnelle.
Des sujtes bien portants devaient imaginer qu'ils contractaient leur muscle abducteur du petit doigt, quinze minutes par jour durant une période de trois semaines tout en s'assurant par un dispositif expérimental qu'aucune contraction musculaire ne venait parasiter l'expérience.
Les résultats furent impressionnants : la puissance du petit doigt a augmenter dde 30%.....
L'enregistrement de l'actvité cérébrale pendant l'exercice a montrer que la concentration des sujets, active les zones cérébrales responsables de l'innervation du muscle visé par leur imagination.
Cela explique par exemple pourquoi le golf, le piano ou certains sports extrêmes orientaux.... ne sont pas seulement une question de performance purement physiques.
Pour autant, n'en déduisons pas de conclusions hâtives.
Simplement pour imprimer un geste au niveau des circuits neuronaux, le visualiser est aussi important que le réaliser.
Cela confirme aussi ce que certains pianistes réalisent intutivement...
Le style est comme le cristal. Sa pureté fait son éclat.
Victor Hugo
quasimodo a écrit :
En fait c'est un peu plus complique...
Ca s'appelle "mental practice", le cerveau travaille "a vide" un peu comme un moteur qui tourne en appuyant sur l'embrayage, je ne sais pas si l'image est assez parlante.
Dans leur tete ils "jouent" reellement la piece avec un "piano mental" qui est joué par des "doigts psychiques".
Bon je le dis en ayantl'air de blaguer mais c'est tout a fait serieux.
Au bout du compte, le travail technique d'une piece est un travail memoriel. Pensez-y...
Cette explication convient pour le cas de la personne étudiant la partition avant, mais pas pour celle déchiffrant à vue.
Dans ce cas le mécanisme est plus proche de l'association visuel-gestuel.
Je vois tel accord, je le connais, je fais tel geste.