


Mais est-ce qu'il a tort ? C'est tout le problème des concerts de musique de films, les gens sont touchés par les souvenirs que la musique fait remonter, les souvenirs d'un film (d'un premier slow, d'une première soirée avec une femme...), pas spécialement par la musique en elle-même. Je doute que les gens qui pleurent en concert lorsque la musique de la Liste de Schindler est jouée, versent des torrents de larmes parce que la musique est particulièrement belle, mais plutôt parce qu'ils l'associent à un souvenir triste (le film en question).Chtilli a écrit : mar. 28 mai, 2024 17:59 Juste pour rappel, ma première intervention était une réaction aux propos de Guéreau vis-à-vis de ce thème, qui lui a été beaucoup réclamé. Il nous explique que c'est "pas fou-fou" et que si on l'aime c'est avant tout par nostalgie et attachement sentimental
thème de Nobuo Uematsu, parmi les compositeurs de musiques de JV les plus célèbres, autodidacte qui n'a jamais mis les pieds en classe d'harmonie
Et qu'est-ce qui les en empêcherait ?Tarek.K a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:42 Ces mêmes personnes pourraient-elles pleurer en écoutant le Gurrelieder de Schonberg ? Je ne crois pas.
Qu'est-ce qu'une qualité intrinsèque dans ce cas ? Encore une fois, comment évaluer cette pièce particulière sur l'échelle de Guéreau ? Parcours scolaire du compositeur ? Nombre de modulations ? Mélodie mémorable ?fritz a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:38 Il émet l'hypothèse que l'attachement tient peut-être plus de la nostalgie que des qualités intrinsèques du morceau
Je dirais globalement le travail derrière l'oeuvre. Il ne le dit pas expressément mais il donne l'impression de pouvoir composer ce genre de choses à la pelle, donc au-delà de la subjectivité il y a l'aspect "Uematsu s'est pas foulé" (que tu e relativises d'ailleurs toi-même en signalant qu'il n'a pas de parcours académique en musique ce qui le dédouanerait d'une forme de simplicité). Et pareil plus tu es cultivé plus tu es as même de te rendre compte que derrière une oeuvre, il y a un processus créatif plus ou moins fouillé. Ce qui est intéressant c'est qu'à l'inverse ça peut te faire apprécier quelque chose qui serait jugé désuet par quelqu'un de moins cultivé, par exemple le cinéma de Méliès qui si tu le replaces dans son époque est incroyable ou complètement nul si tu le juges à la lumière des effets spéciaux d'aujourd'hui.Chtilli a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:47Qu'est-ce qu'une qualité intrinsèque dans ce cas ? Encore une fois, comment évaluer cette pièce particulière sur l'échelle de Guéreau ? Parcours scolaire du compositeur ? Nombre de modulations ? Mélodie mémorable ?
Du tout, c'est juste un rappel de l'échelle de Tarekfritz a écrit : mar. 28 mai, 2024 20:00 que tu e relativises d'ailleurs toi-même en signalant qu'il n'a pas de parcours académique en musique ce qui le dédouanerait d'une forme de simplicité
L'ignorance plus que probable de l'existence d'un tel répertoire, car oui, lorsque les concerts de Zimmer sont toujours plus fréquentés et par toutes les générations, d'autres pièces sont délaissées, enterrées et parfois même oubliées.Chtilli a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:47Et qu'est-ce qui les en empêcherait ?Tarek.K a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:42 Ces mêmes personnes pourraient-elles pleurer en écoutant le Gurrelieder de Schonberg ? Je ne crois pas.
Qu'est-ce qu'une qualité intrinsèque dans ce cas ? Encore une fois, comment évaluer cette pièce particulière sur l'échelle de Guéreau ? Parcours scolaire du compositeur ? Nombre de modulations ? Mélodie mémorable ?fritz a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:38 Il émet l'hypothèse que l'attachement tient peut-être plus de la nostalgie que des qualités intrinsèques du morceau
Chez Schonberg il y a à boire et à manger, La Nuit Transfigurée ou le Gurrelieder te laissent de marbre ?fritz a écrit : mar. 28 mai, 2024 19:52 Je ne veux pas parler pour eux mais je crois que je préfère encore Zimmer à Schonberg![]()
C'est pas un fait, c'est subjectifTarek.K a écrit : mar. 28 mai, 2024 20:02 L'harmonie n'est pas bien inspirée, la mélodie non plus, c'est un fait.
Je n'ai pas particulièrement d'avis négatif sur Uematsu que je ne connaissais pas, ce qui m'embête c'est qu'on parle de ces compositeurs plutôt que d'autres qui eux évoluent en souhaitant faire avancer leur art, plutôt que de chercher à remplir des pages de vide.Chtilli a écrit : mar. 28 mai, 2024 20:01Du tout, c'est juste un rappel de l'échelle de Tarekfritz a écrit : mar. 28 mai, 2024 20:00 que tu e relativises d'ailleurs toi-même en signalant qu'il n'a pas de parcours académique en musique ce qui le dédouanerait d'une forme de simplicité
Il peut ne pas aimer, ce qui me dérange c'est le parallèle entre simplicité et manque d'intérêt
Des arpèges modaux à la harpe pendant un quart de la pièce, un chœur mixte qui se "pose" dessus. Tout est prévisible à souhait et parfaitement cliché, Bernard Herrmann d'ailleurs parlait de ces maudits violons clichés qui n'ont pour seul objectif que d'apporter la larmichette à l'auditeur.
Le sarcasme ne suffit pas à remplacer l'esprit critique.Chtilli a écrit : mar. 28 mai, 2024 20:15 Cette musique n'est donc scientifiquement pas aimable, je m'incline, et vais m'empresser de l'oublier. Je vais aller écouter Schönberg et si je ne pleure pas, j'arrêterai totalement de jouer et d'écouter de la musique