Danaus a écrit : sam. 04 mars, 2023 13:23
elenajalan a écrit : sam. 04 mars, 2023 12:47
Pour ma part, cet outil n'aurait pas dû être conçu. On peut débattre pendant des milliers d'heures....pour ma part, c'est NIET !
La découverte de la fusion nucléaire n’a pas empêché la fabrication de bombes atomique ni de centrales nucléaires parce qu’il est impossible de cacher ce genre de choses.
Il vaut mieux les rendre publiques et en évaluer les dangers et les apports.
Pour les centrales, on en est toujours à la fission. Si on était à la fusion, les problèmes d'énergie serait résolus. Pour l'instant, du côté européen, on en est à ITER (installé dans les Bouches du Rhône), tokamak qui vise à démontrer que la fusion peut être utilisée comme source d'énergie à grande échelle, non émettrice de CO2 et très peu polluante, pour produire de l'électricité (pour l'instant à partir de deutérium-tritium).
Danaus a écrit : sam. 04 mars, 2023 13:23
Il vaut mieux les rendre publiques et en évaluer les dangers et les apports.
De toutes façons, le problème avec les nouvelles technologies, c'est qu'elles vont bien plus vite que la législation.
Ainsi, par exemple, depuis 2017, AIVA est la première IA reconnue par une société de gestion des droits d’auteur. Il s’agit d’une intelligence artificielle destinée à composer des musiques avec une sensibilité émotionnelle qui peut ressembler à celle des humains. En 2016 AIVA a sorti l’album GENESIS et en 2017, la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) lui a octroyé le statut le compositeur. Les droits sont donc partagés entre compositeurs, auteur, arrangeur et adaptateur, producteur, et artiste-interprète. Grâce à son statut, AIVA empoche les droits d’auteur, et la société AIVA Technologies, les droits d’édition.
Le Parlement Européen a recommandé la transposition des régimes classiques du droit de la propriété intellectuelle à l’IA. Dans sa résolution du 16 février 2017, il a demandé à la Commission, de s’interroger sur “la création, à terme, d’une personnalité juridique spécifique aux robots, pour qu’au moins les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques responsables, tenues de réparer tout dommage causé à un tiers ; il serait envisageable de conférer la personnalité électronique à tout robot qui prend des décisions autonomes ou qui interagit de manière indépendante avec des tiers”. Heureusement, en 2020, le Parlement est revenu sur sa demande.
Pour l'instant, rien n'est encore vraiment tranché. Le droit, tout du moins en France, semble heureusement aller encore vers le côté "humaniste", c'est à dire ne pas reconnaître une IA comme pouvant être l'auteur" de quelque chose.
Mais par exemple, en 2021, en matière de brevet, signalons que le scientifique Stephen Thaler a souhaité déposer un brevet pour deux récipients alimentaires innovants créés par DABUS, une intelligence artificielle. Résultat : même si les autorités américaines, britanniques et européennes ont refusé de reconnaître une intelligence artificielle comme inventeur, il n'en a pas été de même de la Commission des entreprises et de la Propriété Intellectuelle d’Afrique du Sud (Companies and Intellectual Property Commission ou « CICP »), qui a accepté d’accorder le brevet à DABUS. Cette acceptation est une première mondiale et pourrait être une porte vers la reconnaissance de l’intelligence artificielle comme auteur.
Et donc, selon les pays, les chosent diffèrent...
Où en est -t-on ?
Actuellement, le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) et l'Union Européenne concluent sur la nécessité de créer un droit
sui generis (un peu sur le modèle du droit accordé au producteur de bases de données, avec un objectif affiché, celui de soutenir et de protéger l’investissement. Cela permettrait de garantir un retour sur investissement à la personne qui prend le risque de créer une intelligence artificielle capable de générer des créations assimilables à des œuvres, et ainsi que l’inciter à poursuivre ces recherches dans le domaine. dont les modalités seront à définir). A terme, il serait possible d’imaginer la création d’une autorité nouvelle à part entière, visant à réguler spécifiquement la protection des œuvres générées par une intelligence artificielle.
En tous cas, l'IA est déjà là, et pour l'instant rien n'est vraiment clair...
Le plus souvent, dans ce monde, on fait (et pour quels réels bénéfices finalement) et on réfléchit ensuite... Mais il est souvent déjà trop tard...
Faut-il rappeler par exemple que des boîtes ont réussi à faire breveter des parties de génome, et donc en sont maintenant propriétaires...
("Un élément isolé du corps humain ou autrement produit par un procédé technique, y compris la séquence ou la séquence partielle d’un gène, peut constituer une invention brevetable, même si la structure de cet élément est identique à celle d’un élément naturel. » )
Pourtant, d'autres textes disent qu'on ne peut breveter le génome... Comme quoi, il y a de quoi s'arracher les cheveux...
(NB : ce texte n'a pas été écrit par ChatGPT (mais je ne peux le prouver)
