Peut-être un peu. Pour beaucoup de pianistes de l'univers classique, les numériques sont aux acoustiques ce que la Vache qui rit est aux fromages, le Big Mac à la gastronomie ou le Vin des Rochers à l’œnologie. Bien sûr, on peut aimer ou se contenter de chacun de ces premiers produits, soit par vrai goût, soit par habitude, soit par ignorance parce qu'on n'a pas eu les moyens de connaître autre chose, et il n'y a là rien de déshonorant. D'autres pourront même rétorquer que c'est par snobisme qu'on valorise les seconds produits. Il va de soi que les numériques ont bien des avantages, déjà exposés dans les très nombreux fils consacrés à cette question.roulroul a écrit : lun. 12 mars, 2018 15:26Mais quand même le sentiment, peut être erroné, je pèse mes mots, que les numériques sont ( un peu,faut pas être parano ) rejetés ici.
Personnellement, ayant la chance d'avoir un piano doté d'un Silent, donc d'un son numérique, je dois dire que quand je joue avec le Silent, je suis très content, mais quand je repasse à l'acoustique, il y a une dimension physique supérieure, une plénitude qui n'a pas d'équivalent avec le numérique. C'est un peu comme la vie à Paris ; quand j'y suis constamment, je ne souffre pas du tout de la vie exclusivement citadine, mais dès que je vais en forêt ou dans la nature d'une manière générale, je me rends compte de tout ce qui manque dans la vie parisienne.