Difficultés (pas) surmontées

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Christof
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Christof »

Naphta a écrit :"Il disait des choses du style "ma main est capable de faire des choses que je n'imaginais même pas, il fallait juste lui faire confiance, laisser la musique couler ....."
Je crois plus à cela, effectivement, dans le cadre de l'impro. Quand ça arrive, c'est presque miraculeux
Après avoir assisté l'année dernière à une masterclass avec Kenny Werner, je pense qu'il n'y a là rien de miraculeux. Et si on envisage le travail d'une certaine façon, cela arrive tout le temps. Mais là, pour expliquer, il faudrait un fil avec 20 pages....
Modifié en dernier par Christof le lun. 12 sept., 2016 18:42, modifié 3 fois.
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Arabesque44
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Arabesque44 »

Wandarnok a écrit :Okay a écrit:...Quand on fait le bon geste ça ne marche pas petit à petit à force de le répéter, ça marche immédiatement...Pour moi, la phrase la plus importante de la rentrée.
Christof a écrit :Jouer vite :Une étude a mesuré la rapidité des doigts d’un pianiste de concert doté d’une solide formation et l’a comparée à celle d’un non-pianiste. La différence n’était pas très grande
:idea: :idea: :idea: :idea:
Tout est dit en quelques lignes!
Il faut se dire qu'on peut le faire", et c'est vrai, car physiologiquement nous sommes presque tous à égalité de moyens.
Si ça ne marche pas , c'est que le mouvement n'est pas le bon, il faut chercher au lieu de répéter 36000 fois les mêmes erreurs ou approximations...Ca ne viendra pas si on ne change pas de méthode.
Plus facile à dire qu'à faire, mais je commence à m'y plier.
On n'a pas toujours un prof sous la main, il faut apprendre à résoudre soi-même ses difficultés J'ai compris par exemple que nombre de difficultés liées à la soi-disant "faiblesse" des 4 et 5 eme doigt peuvent se résoudre avec un petit mouvement latéral de poignet destiné à aligner les 4 et 5 avec l'avant bras.
Changer imperceptiblement les appuis dans un trait, le "découper" en fragments qu'on enchaîne avec un mouvement adéquat en 3 dimensions qu'il faut bien intégrer, m'a souvent permis de l'améliorer.
Et puis si c'est vraiment que le morceau est au dessus du niveau on le laisse mûrir quelques mois et très souvent à la reprise les difficultés tombent une par une.
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JPS1827
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par JPS1827 »

Pour ma part je voudrais essayer de répondre également aux messages de Lee un peu plus haut, bien que la plupart des choses aient été dites et de façon très passionnante.
Plus précisément, je voudrais essayer de lister les façons possibles de trouver le ou un bon geste (le bon geste n'est pas forcément le même pour tout le monde et pour toutes les mains). Je vois essentiellement trois méthodes :
- le professeur qui montre, et qui est capable de se rendre compte immédiatement que l'élève a trouvé, ou bien simplement compris sans s'être encore complètement approprié la manière
- la sérendipité : cela arrive parfois, on se dit "j'en ai marre je vais rejouer ce passage en ne faisant attention à rien de ce que je fais, seulement à faire entendre telle ou telle note", on peut avoir de véritables révélations de cette façon, mais malheureusement c'est un "cadeau" sur lequel on ne peut pas compter régulièrement.
- la recherche, et là nous sommes assez inégaux. L'expérience joue un grand rôle, mais quand on a pris l'habitude de répéter en espérant qu'un jour ça va marcher (alors que comme dit Okay, on ne fait que fixer une mauvaise habitude), il est difficile de s'habituer à se dire rapidement qu'il faut essayer autrement (opérer un changement de type 2 pour ceux qui seraient familier avec les écrits d'un Watzlawick par exemple).

Ce qu'il y a de sûr c'est que toutes les difficultés ne s'abordent pas de la même façon. Il ne sert à rien de travailler lentement un déplacement par exemple puisque la difficulté est de se déplacer vite !
En revanche pour un trait un peu long dans une étude, on est obligé le plus souvent de passer par la case travail lent puis modéré. A ce sujet j'ai fréquemment remarqué que quand un trait "coince" dans la vitesse, il n'est pas mieux joué quand on le fait répéter dans un tempo plus modéré à l'élève, simplement les problèmes éventuels sont mieux "compensés" ; le travail modéré permet d'être exigeant sur la fluidité et aussi sur la durée des notes, un trait travaillé très legato ou bien non-legato dans un tempo modéré ne donnera pas du tout le même résultat dans la vitesse, et là il peut être difficile de savoir comment travailler en dessous du mouvement en fonction du résultat final qu'on souhaite obtenir.

Ton problème Lee est celui des personnes musiciennes : tu veux rapidement arriver au contenu et le travail de détail ne te passionne pas forcément, et il y a des choses qui prennent du temps (par exemple arriver à faire un trille simultanément aux deux mains, occurrence fréquente dans les concertos, est un résultat qui ne s'acquiert pas en quelques heures ou jours de travail la première fois, sauf pour quelques surdoués) mais quelle que soit ton impression, tu progresses toujours à ton insu quand tu travailles de nouvelles œuvres
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Lee
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Lee »

Merci beaucoup JPS. En fait je suis très contente au moins de ce fil, il y a des trésors dedans par les intervenants pour tous les PMistes. Mais tu as compris, je ne suis pas bosseuse, et pour le piano, il le faut !
Christof a écrit : Lee, l'improvisation a aussi des règles. Le fait d'être soi-même n'a pas beaucoup à voir entre impro (donc plus jazz maintenant, dans des temps plus reculés les musiciens classiques savaient improviser... Ravel par exemple...) et classique pur. Etre soi-même, c'est pouvoir jouer quelque chose de maîtrisé, donc sans effort et faire qu'alors la musique passe vraiment par toi (là aussi c'est très long à expliquer). Cette quiétude heureuse. Cela peut se faire avec un morceau très très simple, comme avec quelque chose de plus compliqué.
Oui il y a des règles, je m'explique pas bien. La classique pure, on doit jouer des notes écrites au rythmes écrits au tempo écrit, il y a un coté sacrosancte de compositeur, bon c'est comme ça, sinon ce sont considérés des mauvaises interprétations, c'est tout. Parfois je le trouve assez corsetant. Je ne suis ni rigoureuse ni perfectionniste de nature et plus j'y pense, plus je ne pense pas que j'aurais choisi le piano comme instrument ou la classique comme genre si j'avais choisi...alors je suis un peu loin...
En tous cas, ce que je ressens un peu par tes messages dans les fils, c'est que quelque chose a besoin d'être libéré dans ton jeu, que tu puisses complètement "lâcher prise". Savoir aussi être détachée de ton propre jugement. Pour cela, je pense en effet que quelque cours de jazz pourraient te faire le plus grand bien.

Oui c'est bien d'avoir une raison ou un vrai besoin pour me motiver. :)
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Oupsi
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Oupsi »

Je lis ce fil bien intéressant, à un moment Christof parle de la joie de travailler, j'ai envie de commenter ça.
Je me rappelle qu'à un stage, un jour, un prof m'a dit un truc du genre "oui bon d'accord c'est bien beau d'être contente de jouer ce morceau du répertoire mais enfin il faut quand même résoudre ce problème de rythme etc. etc." Bien sûr il avait tout à fait raison pour le problème de rythme et pour tout ce qu'il m'a dit sur le texte, mais j'ai été frappée par le fait qu'il ait relevé que j'étais contente, et surtout le ton, une sorte de légère exaspération. Comme si, à lui, ça ne lui faisait pas tellement plaisir! En somme, moi et mon plaisir, ça ne rentrait pas trop dans son schéma. Faudrait trembler de malêtre jusqu'à la fin des temps. C'était juste une petite seconde, ça n'a pas duré, mais je l'ai noté dans ma tête. Je me suis dit que j'ai l'espèce d'enthousiasme de quelqu'un qui jouerait bien, sauf que je ne joue pas "bien", normal je suis élève, avec mon passé et mes blocages etc. ce sur quoi je travaille depuis que je suis sur ce forum, à mon rythme d'escargot. Donc, il y avait cet espèce de décalage.
C'est tout à fait ça, je suis immodestement heureuse au piano. De même, je suis une auditrice immodestement exultante.
Note bien, je ne suis pas satisfaite, et je ne le serai jamais, mais c'est autre chose. Je ne travaille pas dans le versant "satisfaction", je travaille dans le versant "joie immodeste".
Nenuphar
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Nenuphar »

Lee, je comprends complètement ce que tu ressens et les difficultés que tu rencontres.
Car j'ai les mêmes et je pourrais en citer beaucoup d'autres. Mais ajouter du négatif sur du négatif serait contre-productif et je ne développerai donc pas.

Lorsque j'ai repris le piano en juin, j'ai été rapidement submergée par le doute et le découragement, au point de me demander si ce n'était pas peine perdue d'envisager de rejouer après une interruption totale de plus de 25 ans. Du coup, pendant un mois, je n'ai pas touché le clavier de mon piano, en étant assaillie de pensées négatives.

J'en ai alors parlé très ouvertement et très honnêtement à ma prof qui m'a donné les précieux conseils suivants, totalement en phase avec les excellentes recommandations de tous les Pmistes qui sont intervenus sur ce fil :
- Privilégier le plaisir avant tout : le plaisir de jouer, le plaisir d'interpréter, le plaisir de déchiffrer …
- Ne pas se fixer d'objectifs trop ambitieux mais au contraire, viser des micro-objectifs et savourer la satisfaction personnelle de les avoir atteints. Or, inconsciemment, une fois qu'on a maîtrisé une « difficulté » technique, on a souvent tendance à la sous-estimer en considérant qu'elle était au bout du compte « facile » puisqu'on est parvenu à la surmonter.
- La progression n'est pas linéaire ; elle inclut des paliers et il ne faut donc pas se frustrer lorsqu'on a l'impression de stagner ou de tourner en rond sans parvenir à obtenir un certain geste technique ou une sonorité souhaitée.
- Le passage à un palier supérieur est souvent précédé d'une légère régression, de même qu'il faut prendre un peu de recul pour mieux sauter. Il ne faut donc pas se décourager lorsqu'on a l'impression de revenir en arrière dans ses progrès ; c'est un moment passager et parfois nécessaire pour débloquer une difficulté et passer à l'étape d'après.
- Apprécier ses qualités ; nous en avons tous mais la propension de la plupart d'entre nous est de les ignorer, voire de les dénigrer. Plusieurs Pmistes t'ont fait remarquer, sur ce fil et sur d'autres, que tu étais très musicienne et j'ai lu que ta prof te l'avait dit également. Après avoir écouté tous tes enregistrements, j'en suis aussi intimement convaincue. Mais il me semble que tu as tendance à rejeter/refuser ces compliments, pourtant sincères et objectifs. Là-aussi, je te comprends car j'ai instinctivement le même type de réactions. Or, cela inhibe forcément les possibilités de développer et d'épanouir son jeu et son toucher.

Il est donc normal que tu ressentes cette impression de potentielle régression (qui est en fait le signe positif que tu vas franchir une nouvelle étape) ou que tu croies ne pas avoir véritablement dépassé les difficultés rencontrées depuis ta reprise. Mais je suis sûre que si tu écoutes - objectivement :wink: - tes tout premiers enregistrements, tu seras surprise des progrès que tu as réalisés sans t'en rendre compte.

J'ai par ailleurs noté dans le fil "un blog rigolo" posté par strumpf que :
c’est vers la 3ème-4ème année que les pianistes parfois ressentent une lassitude par rapport aux cours de piano et s’interrogent sur l’intérêt de continuer.
Or, tu indiques que cela fait justement 3 ans que tu as repris le piano. C'est donc juste un creux de vague à passer - encore une fois, c'est tout à fait normal. :)

Je partage également les conseils qui sont donnés ici que répéter inlassablement un passage qui « coince » est souvent infructueux. Il faut parvenir à trouver la bonne approche qui te permettra de le débloquer. Tu as la chance, comme moi, d'avoir une prof et il ne faut pas hésiter à lui en parler (je n'avais pas osé au début et je ne commence à le faire librement que depuis ce samedi).

Pour te donner un petit exemple personnel concret : dans l'un des morceaux que je suis en train de monter, il y a un passage avec des arpèges en montée et en descente sur lesquelles je bute quasi-systématiquement. Compte tenu des vacances de ma prof et des miennes, je n'ai pu avoir qu'un cours par mois cet été. J'ai donc cherché à étudier ces difficultés moi-même. Pensant bien faire, j'ai joué et re-joué ce passage de nombreuses fois, en variant les rythmes, les accents et en me focalisant principalement sur le passage du pouce.
Au bout de deux mois, ce passage n'est toujours pas sécurisé ; disons qu'il passe de temps à temps mais il reste très fragile. J'ai donc interrogé ma prof sur ce point et l'exercice qu'elle m'a donné est complètement différent de ce que j'avais pratiqué pendant tout l'été. Elle m'a au contraire suggéré de m'entraîner à jouer ces arpèges en supprimant la note jouée par le pouce. C'est en fait en sécurisant le placement des autres doigts (sur les touches noires dans ce cas précis) que je devrais parvenir à enchaîner ces arpèges avec fluidité.

Un autre conseil que j'ai trouvé très éclairant et qu'elle m'a donné pendant mon cours de ce samedi : il ne faut pas craindre la difficulté, il faut au contraire la mettre en valeur.
C'est a priori totalement contre-intuitif et elle m'a dit que cela pouvait prendre du temps d'intégrer cela, mais que cela allait m'aider beaucoup par la suite.
Encore un petit exemple concret : dans un autre morceau que je prépare actuellement, il y a un passage à jouer presto mais qui comporte quelques grands écarts de notes (en tout cas, pour mes petites mains). Je suis sûre que nous sommes nombreux à avoir ce réflexe mental : à chaque fois que ce passage arrivait, je me crispais intérieurement en me disant qu'il ne fallait pas que je loupe ce saut. Et très souvent (j'allais dire « évidemment »), je ratais la note et la jouais à côté.
La vision de ma prof est que si le compositeur a écrit cet écart, il n'a pas cherché à nous tendre un piège, à nous créer une difficulté superflue ; non, il l'a mis car il a souhaité inclure la beauté de cet écart dans la ligne mélodique du passage concerné. Il convient donc au contraire de faire entendre à l'auditeur à quel point cet écart est beau et donc, au lieu de se précipiter sur la 2ème note comme je le faisais, d'introduire une micro-respiration pour mieux la poser et la faire apprécier. Cet espace de temps est imperceptible pour la plupart des auditeurs et pour me le prouver, elle m'a passé un extrait d'un enregistrement de Richter sur ce passage précis, que j'avais pourtant écouté plusieurs fois et qui m'avait impressionnée par la vélocité vertigineuse qu'il adoptait. En fait, en y prêtant vraiment attention, même lui ajoute une toute petite milliseconde sur cet écart. Mais je ne l'avais jamais décelée avant...

Dernier point pour ce soir (il est temps pour moi de me mettre devant mon autre clavier … :wink: ) : je crois qu'il faut éviter de parler de « travailler » son piano. Cela sous-entend une notion d'effort, voire de souffrance, qui peut être démotivante.
Il me semble qu'il faut au contraire garder à l'esprit que l'on parle de «jouer » au piano et de se rappeler la définition première du mot « jeu » : synonyme de « joie » comme le dit Christof, de « bonheur » et d' « enthousiasme » comme le dit Oupsi. C'est primordial. :D
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Lee
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Re: Difficultés (pas) surmontées

Message par Lee »

Oupsi, je te merci pour ce témoignage, qui me rappelle un peu mon premier cours avec une prof qui m'a mis le métronome quand je ne jouais pas au bons rythmes. La joie immodeste, c'est une très bonne chose et saine, je ne sais pas si ça s'apprend, mais je pense l'avoir ressenti et je la souhaite à Mieuvotar. Tous qu'on dit par rapport être trop dûr avec moi-même, je vous jure que pour lui, c'est 1000x plus grave...mais il a choisi le piano et la classique donc j'espère qu'au moins, là il y a un coté plus solide dans l'amour. :)

Merci beaucoup, Nenuphar, pour ce très beau message, tu as retenu mes pensées et mes sentiments des anciens postes et tu me connais comme une vieille amie, c'est très touchant. Tu me connais tellement que tu déconseilles le mot "travail" ! :mrgreen: En fait, j'apprécie vraiment des compliments comme des critiques, pour moi ils sont "réels" car mes sentiments sont des méchants traitres, souvent dans le sens que tu n'imagines peut-être pas, c'est à dire que je pense que c'est très bien ou pas mal, et finalement les réactions me disent non. Encore une fois, je ne pense pas que ça arrive à Mieuvotar, il a des meilleures oreilles. J'avais remarqué dans le blog de Strumpf le "3-year itch" je ne sais pas comment dire en français, j'avais traduit "de réfléxion" mais c'est plus mauvais que ça.

Tu m'as donné plusieurs pistes de travail que je vais essayer, notamment la micro-respiration, j'ai un passage comme ça dans le 6ème prélude de Rach (mais peut-être qu'il plaque, je ne sais pas), il faut que je rejoue en pensant comme ça.

Enfin, je dois avouer avoir repousser mon prochain cours de piano, je ne sens pas assez motivée d'avoir quelque chose prête jusqu'à novembre. (Il y avait plusieurs cours que je trouvais une perte de temps énorme parce que je n'avais pas suffisamment préparé des morceaux, quasiment mauvaise lecture à vue.)
Nenuphar a écrit :Lee, je comprends complètement ce que tu ressens et les difficultés que tu rencontres.
Car j'ai les mêmes et je pourrais en citer beaucoup d'autres. Mais ajouter du négatif sur du négatif serait contre-productif et je ne développerai donc pas.
Au contraire, je pense qu'avec moi, nos experts ont fait le tour. :wink: A toi maintenant ! Je ne pense pas que tu aies révélé ce que tu joues en ce moment, je suis curieuse sauf si tu gardes pour une surprise.

Une dernière remarque, c'est que pour le piano, il y a quand même pas mal des choses qui améliorent juste avec du temps, connaissance de morceau, fluidité, toucher, etc., c'est donc pas facile de savoir quand c'est une question de temps et d'entraînement.
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