Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent marteau

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picolo
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par picolo »

Caralire a écrit :Bonjour Sam,
Attention au Petrof, si je me souviens bien le silencieux n'y est pas installé, ce qui en fait un choix hasardeux..
Pour quelle raison :?:
Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
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DIDIER25
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par DIDIER25 »

En principe excellent piano, riche en harmoniques et particulièrement "expressif" dans le jeu doux. J'aime particulièrement les Hoffmann et Euterpe de LANGLAU pour jouer Schubert ou Satie par exemple. Je trouve le prix à peine élevé pour un 113 sauf si vraiment tout a été remis à neuf. En tous cas pas de gros risque avec un tel piano chez un "pro".
Les tables "tropicalisées" constituaient un argument de vente dans ces années-là, pas forcément techniquement révolutionnaire ( renforcements, étuvages successifs et produits protecteurs). Une bonne table bien construite avec des bois sèchés naturellement n'a pas besoin de traitement spécifique. Les grandes marques produisent des pianos qui s'adaptent partout dans le monde sans risque de casse pourvu qu'on les protège des grands écarts d'hygrométrie, avec un système régulateur par exemple. Les Yamaha sont le symbole de cette adaptation réussie par la qualité de fabrication. Le secret des bons pianos c'est avant tout le choix et le séchage des bois. D'où la médiocrité de la plupart des instruments chinois (sans généraliser toutefois, car il existe des usines plus scrupuleuses. Les grandes maisons allemandes restent exemplaires dans ce domaine grâce à des stocks de bois sélectionnés et renouvelés (Schimmel, Sauter, Steinberg…..). C'est ce qui fait une grande partie de la différence de qualité dans les instruments produits et explique aussi les différence de prix.
Pour en revenir à l'usine de Langlau, elle produisait des instruments magnifiques (ah si j'avais pu m'offrir ce 1/4 de queue Hoffamnn merisier il y a deux ou trois ans chez Pianos Beaumarchais !……)
Bonne décision Sam !
ET SI NOUS VALIONS MIEUX QUE LE BONHEUR ? - Franz Liszt.
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Caralire
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par Caralire »

picolo a écrit :
Caralire a écrit :Bonjour Sam,
Attention au Petrof, si je me souviens bien le silencieux n'y est pas installé, ce qui en fait un choix hasardeux..
Pour quelle raison :?:
Celle-là :-)
sam a écrit :
Caralire a écrit :N'as-tu pas teste l'insilens sur le piano à vendre directement?
Et non, il serait uniquement à installer si je l'achète, un Petroff 118 Classic. Le hic, c'est que je l'ai essayé sur trois pianos le insilens, et c'était vraiment de qualité très inégale, de correct à catastrophique.
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picolo
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par picolo »

Effectivement très curieux de correct a catastrophique :?: ..ou c est correct :!: ou c'est mauvais :!: .... Les différences montrent une non maitrise du système :roll: qui par ailleurs est tres efficace..je viens d 'en installer un sur un Gaveau petit quart de 1954 et ça fonctionne a merveille .. alors sur un moderne avec les bonnes cotes de montage c est du gâteau....
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sam
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par sam »

Et voilà, j'ai rencontré l'Euterpe 114 la semaine dernière, un son somptueux et chantant, et visuellement vraiment un bel instrument, en merisier... Le même type de son chantant que j'avais trouvé sur les Bechstein haut de gamme... Donc c'est clair que je suis à deux doigts de le prendre, je flippe juste parce que mettre autant d'argent sur un piano qui a 42 ans, je suis pas sûr si j'ai un coup dur de pouvoir le revendre. D'après l'artisan, le piano est une première main très peu joué, et très bien conservé, il a juste à peine ponçé les marteaux, il le considère dans un état excellent. Il a travaillé quelques semaines dessus pour les opérations suivantes : repivotage complet des marteaux, ponçage des marteaux, préreglage/réglage complet,
regarnissage des mortaises de balancier et d'enfoncement, réparation du jeu de tiroir, harmonisation complète, nettoyage complet et réparation d'ébènisterie (pied droit). Je sais pas vraiment ce que ça veut dire tout ça, et ce que ça peut représenter comme travail. Après négociation, il accepte de le laisser à 4900. Mon autre inquiétude, c'est que sur trois ou quatre notes, le son n'était pas aussi cristallin que sur les autres notes, un son légèrement "nasillard", qu'il m'a dit pouvoir réglé lors de l'harmonisation, dû d'après lui au "passage de cadre"... ou est-ce que ça serait dû à la "vieillesse" intrinsèque du piano ?
Bref, est-ce que ça vous paraît au niveau coût/qualité vraiment too much et surévalué pour un piano de cet âge, ou est-ce que, comme me l'affirme l'artisan, un piano même de cet âge tient la dragée haute à des pianos neufs haut de gamme, et ce pour un bon bout de temps encore ?
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picolo
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Re: Mon premier piano, la quête des marteaux qui rendent mar

Message par picolo »

sam a écrit :Et voilà, j'ai rencontré l'Euterpe 114 la semaine dernière, un son somptueux et chantant, et visuellement vraiment un bel instrument, en merisier... Le même type de son chantant que j'avais trouvé sur les Bechstein haut de gamme... Donc c'est clair que je suis à deux doigts de le prendre, je flippe juste parce que mettre autant d'argent sur un piano qui a 42 ans, je suis pas sûr si j'ai un coup dur de pouvoir le revendre. D'après l'artisan, le piano est une première main très peu joué, et très bien conservé, il a juste à peine ponçé les marteaux, il le considère dans un état excellent. Il a travaillé quelques semaines dessus pour les opérations suivantes : repivotage complet des marteaux, ponçage des marteaux, préreglage/réglage complet,
regarnissage des mortaises de balancier et d'enfoncement, réparation du jeu de tiroir, harmonisation complète, nettoyage complet et réparation d'ébènisterie (pied droit). Je sais pas vraiment ce que ça veut dire tout ça, et ce que ça peut représenter comme travail. Après négociation, il accepte de le laisser à 4900. Mon autre inquiétude, c'est que sur trois ou quatre notes, le son n'était pas aussi cristallin que sur les autres notes, un son légèrement "nasillard", qu'il m'a dit pouvoir réglé lors de l'harmonisation, dû d'après lui au "passage de cadre"... ou est-ce que ça serait dû à la "vieillesse" intrinsèque du piano ?
Bref, est-ce que ça vous paraît au niveau coût/qualité vraiment too much et surévalué pour un piano de cet âge, ou est-ce que, comme me l'affirme l'artisan, un piano même de cet âge tient la dragée haute à des pianos neufs haut de gamme, et ce pour un bon bout de temps encore ?
cCest certainement un bon piano :?: mais a vous lire il a un problème de marteaux qui l faudrait remplacer..je ne connais pas instrument mais 4 900€ est un peu cher 3. 5/4. 000 serait plus proche de la réalité...même si quelques travaux de restau ont étés effectués
Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
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