nox a écrit :katy a écrit :Je pense qu'il y a sans doute de vraies traditions erronées mais aussi beaucoup d'ambiguïtés, Jean-Philippe Collard est quand même la probité-même. Je ne connais pas la partition, n'y a-t-il pas moyen de comprendre les choses autrement ??
Je renvoie la question vers mylène
Merci Nox !
Pour ce passage de la fin du sonnet 104, pour moi, c'est clair :
"Un poco piu lento" ne veut pas dire lent.
Ecriture verticale, Forte et "accentuado assai".
Aucun decrescendo.
Adagio est suivi aussitôt de A tempo, avec des croches à la MG et aucune indication de nuance. (La dernière rencontrée est Forte).
Le smorzando n'arrive que 5 mesures à la fin, donc, à mon avis, il n'est aucune raison de ralentir et jouer doux cette coda. On sorzande à la fin, c'est tout !
(c'est aisni que je le lis lors des mes déchiffrages, mais je ne l'ai jamais travaillé et je ne suis pas une pro de Liszt, ni de rien d'ailleurs

).
Les interprètes dont Collard font ce qu'ils veulent, ce n'est pas parce qu'ils font comme ça qu'il faut faire comme ça.
La différence entre eux et nous, c'rest que nous, on doit toujours argumenter. Je me souviens cette année dans un morceau faire ce qui est écrit, ma prof me disait que je n'avais pas compris le morceau. Parce qu'elle l'a compris elle ??? J'attends toujours...
On fait avec ce qu'on nous donne et voilà.
J'ai un souvenir traumatisant de l'écoute de Debussy par Debussy. En particulier dans son clair de lune (ce n'est pas sur Youtube mais vous pouvez télécharger le disque entier ici :
http://www.mediafire.com/?1yeuywmmjtf ) il ne joue pas en mesure. Les croches des triolets de la première partie sont carrément swinguées

alors que j'ai tendance à penser que le rubato est induit par l'écriture ?
Qu'en penser ? C'est lui qui l'a composé, il sait ce qu'il fait ! Mais porquoi il joue irrégulier, pourquoi il ne l'a pas écrit ?
Et nous, comment sait-on jusqu'où on peut aller ?