Comprends pas...Cette marque existe déjà, c'est Yamaha. Dont les silencieux équipent maintenant aussi les Schimmel.
L'electronique et l'optique qui correspondent sont couteuses, donc Yamaha continue bien sur de proposer chaque modèle aussi SANS silencieux. Les chinois, en effet, pourrait bien tenter de rattraper Yam avec une marque en propre mais comme pour ce qui est assez elitiste (par exemple la hifi haut et très haut de gamme...), ils peuvent juger que le marché n'est pas assez grand et se focaliser sur le marché du piano bas/moyen de gamme.
En fait je crois que ce marché minuscule de niche n'intéresse tout simplement pas les facteurs de pianos chinois. Il faut dire aussi que les besoins énormes du marché intérieur chinois en pleine expansion n'incite pas à bichonner une production à l'export, et enfin il y a un élément culturel : en Chine et dans beaucoup de pays d'Asie dans les villes développées le bruit du piano est une nuisance très répandue, et tolérée, surtout comme cette pratique d'avoir un enfant qui fait des gammes à longueur de soirée est un fort marqueur social. Ici en Europe, singulièrement en France, jouer de la musique devient un luxe prohibé en centre ville, c'est tout le contraire en Chine. Pas besoin de système silencieux!
Pour ce qui est d'une production qui incorporerait le silencieux en équipement standard sans laisser le choix au musicien, je pense que ce serait une évolution nécessaire. Pas certain que les géants du numériques aient envie d'y risquer leur département pianos numériques, et donc il faudra attendre que les mœurs et les modes de vie évoluent en Chine, et demain en Inde.
Ce qui frappant concernant l'autre discussion sur les prélèvements obligatoires, c'est de voir des portions très proches de la classe moyenne et des pauvres s'étriper au sujet de qui devrait en payer davantage, tandis que la vraie délinquance fiscale prospère silencieusement. Dans une période de de croissance, les rentrées fiscales couvrent bon an mal les dépenses et les besoins de financements des budgets nationaux par l'emprunt sur les marchés, puis en sortie de crise comme maintenant, les recettes fiscales sont au pus bas, et plutôt que de décider de taxer proportionnellement davantage là où ça s'est vraiment concentré pendant la décennie précédente, on fait cracher les petites et moyennes gens dans la soupe des services publics, et on les monte et les laisse se monter les uns contre les autres pour des calculs clientélistes de court terme. La droite traditionnelle fait cela quand la gauche est au pouvoir sans aucun scrupule de respecter ne serait-ce que le semblant de la bonne foi dans ses argumentations, l'extrême droit fait cela et aujourd'hui avec les applaudissements de la droite pour qui elle savonne la planche (un peu trop même...), et d'un certain point de vue la gauche actuelle n'a pas la ressource intellectuelle de faire ce qu'elle devrait, ni la ressource rhétorique de démasquer le populisme. Et les chacun regarde ses voisins et collègues avec l’œil du soupçon qu'ils sont les salauds de planqués de l'assiette fiscale, tandis qu'en cela en réalité ce qui culmine c'est l'inintelligence collective, les idioties nationales, la guerre de n'importe quel abruti du journal de vingt-heures contre tous les autres, et qui les vaut tous à l'exception de l'opinion qu'il a de soi de chacun...