Pour ma part, je ne trouve pas que le rubato soit nécessaire dans cette transcription, la jouer avec une certaine simplicité et logique de jeu suffit amplement à exprimer le chant et les contre-chants.
Par conséquent, il suffit de suivre le tempo ET de rester régulier, ce qui accentuera le côté inéluctable du déroulement du discours.
Je dispose d'une partition où les nuances indiquées sont nombreuses, avec des contrastes piano/forte qui me semblent importants à exécuter.
À nouveau, c'est une opinion personnelle.
juju60270 a écrit:
Pour ma part, je trouve qu’il faut doser le rubato. Mon prof me dit que ce que je prend a un endroit, je dois le rendre ailleurs donc si je fais rubato a un endroit, en contrepartie je devrais trouver un endroit ou faire un accelerando.
Oui et non, le temps que tu prends à un endroit doit-être rendu certes, mais pas n'importe où. Le rubato apporte une certaine fluctuation dans un temps donné, en général assez court et au goût de l'interprète. Il apporte un certain caractère et donne une certaine sensibilité dans les oeuvres romantiques.
En musique, rubato est une indication d'expression, commandant d'avancer certaines notes de la mélodie ou d'en retarder d'autres pour abandonner la rigueur de la mesure. Ces variations de vitesse sont appliquées selon l'inspiration de l'interprète ou du chef d'orchestre
Franz Liszt : « Que votre main gauche soit votre maître de chapelle; elle est comme une montre. Quant à la droite, faites-en ce que vous voulez et ce que vous pouvez. »
Franz Liszt : « Que votre main gauche soit votre maître de chapelle; elle est comme une montre. Quant à la droite, faites-en ce que vous voulez et ce que vous pouvez. »
Merci de le rappeler !
En ce sens, Liszt était en phase avec Chopin.
La main gauche est très souvent le chef d'orchestre, comme on le dit .
C'est une notion que je tente d'enseigner très tôt à mes petits élèves .