Que fait-on le dimanche?
- André Quesne
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Re: Que fait-on le dimanche?
J'aurais pu poster à plusieurs endroits pour ce message tant il est vrai que je parle de plusieurs sujets actuels.
Le dimanche donc, je joue du piano. Je pense que cela ne vous étonne pas. Je joue du Bach surtout. La aussi, peu de surprise sauf que je reprends souvent des pièces que je n'ai pas jouées depuis un certain temps. C'est le cas de cette toccata en sol mineurdont je vous propose d'écouter le premier mouvement (cet enregistrement a été modifié le 17 novembre )
Pourquoi Bach ? Je pense que, comme l'écrit Zhu Xiao Mei, la musique de Bach e déploie horizontalement : c'est un flux musical où les voix s'entrecroisent, disparaissent, se superposent pour arriver à une sorte d'équilibre et c'est cet équilibre qui est si apaisant et si profond. En jouant ce morceau, j'ai mis un peu de pédale. J'en ai mis très peu en fait, beaucoup moins que je ne mettais il y a un ou deux ans. Dans Bach, trop de pédale embrouille le discours. Un peu permet de faire ressortir une accentuation mais la pédale n'est pas là pour faire le legato (que je recherche dans Bach aussi contrairement à d'autres pianistes).
Enfin, voilà, je vous laisse écouter...
Le dimanche donc, je joue du piano. Je pense que cela ne vous étonne pas. Je joue du Bach surtout. La aussi, peu de surprise sauf que je reprends souvent des pièces que je n'ai pas jouées depuis un certain temps. C'est le cas de cette toccata en sol mineurdont je vous propose d'écouter le premier mouvement (cet enregistrement a été modifié le 17 novembre )
Pourquoi Bach ? Je pense que, comme l'écrit Zhu Xiao Mei, la musique de Bach e déploie horizontalement : c'est un flux musical où les voix s'entrecroisent, disparaissent, se superposent pour arriver à une sorte d'équilibre et c'est cet équilibre qui est si apaisant et si profond. En jouant ce morceau, j'ai mis un peu de pédale. J'en ai mis très peu en fait, beaucoup moins que je ne mettais il y a un ou deux ans. Dans Bach, trop de pédale embrouille le discours. Un peu permet de faire ressortir une accentuation mais la pédale n'est pas là pour faire le legato (que je recherche dans Bach aussi contrairement à d'autres pianistes).
Enfin, voilà, je vous laisse écouter...
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
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Re: Que fait-on le dimanche?
C'est dimanche aujourd'hui et je me rends compte que j'y ai des habitudes particulières.
En effet, comme ce jour là, la famille est présente la journée, je m'efforce de jouer de jouer de façon plus"consensuelle". Cela veut dire que je ne me lance pas dans des choses trop difficiles pour moi qui pourraient entraîner un travail conséquent et lassant pour l'auditoire passif. J'essaie donc de jouer des choses qui "passent" assez bien. C'est aussi un moment pour "faire le point" quant à mon "répertoire". Ainsi, aujourd'hui, j'ai commencé à jouer du Mozart (quelques mouvements de sonates), puis je me suis relancé dans les Goldberg et, par la suite, j'ai repris quelques partitions de Schumann (Papillons et Arabesque). C'est là que je me rends compte que, quel que soit le niveau que l'on ait, il faut faire des choix et qu'il faut avoir un univers musical duquel on n'est pas prisonnier mais que progressivement on façonne.
Indépendamment de la technique, il y a des choses que je n'ai pas franchement envie de travailler tellement ce que joue déjà (ou ai exploré me tient à coeur). Mais comment faire autrement ?
En effet, comme ce jour là, la famille est présente la journée, je m'efforce de jouer de jouer de façon plus"consensuelle". Cela veut dire que je ne me lance pas dans des choses trop difficiles pour moi qui pourraient entraîner un travail conséquent et lassant pour l'auditoire passif. J'essaie donc de jouer des choses qui "passent" assez bien. C'est aussi un moment pour "faire le point" quant à mon "répertoire". Ainsi, aujourd'hui, j'ai commencé à jouer du Mozart (quelques mouvements de sonates), puis je me suis relancé dans les Goldberg et, par la suite, j'ai repris quelques partitions de Schumann (Papillons et Arabesque). C'est là que je me rends compte que, quel que soit le niveau que l'on ait, il faut faire des choix et qu'il faut avoir un univers musical duquel on n'est pas prisonnier mais que progressivement on façonne.
Indépendamment de la technique, il y a des choses que je n'ai pas franchement envie de travailler tellement ce que joue déjà (ou ai exploré me tient à coeur). Mais comment faire autrement ?
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Franz Liszt.
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Re: Que fait-on le dimanche?
C'est dimanche ... et je résiste pas de relancer ce post par ce petit enregistrement de la 36ème mazurka en la mineur de Chopin
Le dimanche souvent, je revisite des morceaux travaillés il y a longtemps.
Le dimanche souvent, je revisite des morceaux travaillés il y a longtemps.
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Franz Liszt.
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