Sûrement, mais cela fait malgré tout des mois et des années le personnel hospitalier se plaint des restructurations successives, d'engorgements aux urgences, d'un personnel à bout, notamment lors des épidémies de grippe saisonnière, ce n'est donc pas comme si nous étions sereins et au top avant ce corona.
Peut-être pas seulement décaler un confinement ou un couvre-feu, mais peut-être au moins absorber les quelques petits pourcentages de cas graves engendrés par une ouverture (prudente et responsable, bien entendu) des restaurants et cinémas, salles de sport, écoles de musique, stations de sport d'hiver, ou au moins un bon pourcentage d'ouvertures possibles, et donc une économie tournant davantage.Par ailleurs, l’évolution d’une épidémie est exponentielle. En doublant les moyens (ce qui n’est pas rien !) on ne fait que décaler la période de confinement (le début comme la fin).
En raisonnant par l'absurde, avec deux foins de moyens qu'actuellement, nous serions sans doutes confinés complètement plus souvent, il y a donc bien une relation directe et étroite avec le nombre de patients admissibles en hôpital !
Je ne prétends asséner une vérité, mais je tente de comprendre la logique suivie actuellement : au coup par coup, les yeux rivés sur le pourcentage d'occupation des admissions à l'hôpital, en fonction des moyens de personnels et d'équipements, car c'est bien de cela dont il s'agit ?
Ou alors c'est que je n'ai rien compris, ou mal compris la situation actuelle ? On ne parle pas d'une peste noire tuant net le tiers d'une population même en bonne santé.