Eh oui c'était mieux avant, d'ailleurs c'est toujours mieux avant. Quoique pour certains c'est mieux maintenant, c'est toujours mieux maintenant, avec le progrès.Patrick a écrit :Je me doute bien que les cro-magnons durcissaient leur flèches sur le feu, mais les étuves n'existaient pas du temps des cathédrales et je connais personnellement quelques charpentes en bois d'arbre qui ont été posées correctement séches et n'ont pas bougé en plusieurs siècles.BM607 a écrit :Il ne faut pas non plus focaliser plus que nécessaire sur le séchage naturel du bois : déjà le taux d'humidité du bois à atteindre pour faire un piano ne peut pas être obtenu par simple séchage à l'air libre
En passant on parle de bois intérieur, le bois extérieur (charpente ou les bois de sous-faces de toitures, ou d'autres) peut très bien sécher à l'air, ce n'est pas du tout le même taux d'humidité en final. Et les conditions d'un logement moderne (notamment chauffage par convecteurs et VMC) ne sont pas du tout non plus les conditions d'avant.
La géométrie des charpentes n'a rien à voir non plus avec du mobilier (c'est "relativement" isostatique dans le principe, et ca peut jouer, d’ailleurs ça joue quand on intègre une ancienne charpente apparente dans un logement moderne où là l'humidité du bois change pas mal).
On peut aussi comparer les mauvais séchages grand publics actuels avec les bons séchages d'antan (comme chacun j'ai de bons bois anciens, ma charpente à 120 ans et est impeccable pour les chevrons et les pannes, mon établi a été fait à partir de hêtre de plus de 50 ans, et est nickel) ou les mauvais séchages d'antan et les bons séchages actuels des bois haut de gamme, on en déduira ce qu'on veut ou le contraire si on veut.
Bref on peut toujours tout comparer et en déduire ce qu'on veut déduire en final. Surtout en jouant sur la dérision (l'homme de cro-magnon, et puis les cathédrales...) qui semble une méthode de démonstration courante de nos jour (et puis les charpentes qui nous sont parvenues... les autres se sont écroulées ? contre-exemple de dérision).
Pour ma part j'ai préféré pour dire ce que j'ai dit me baser sur des études faites par des spécialistes du bois (modernes ; hélas ? dont un, homme du métier... mais bac+5), je n'ai pas de compétences suffisantes pour remettre en cause ces études (en fait certains résultats m'ont un peu surpris quand j'en avais pris connaissance, mais l'article écrit par un spécialiste semble digne de foi), mais si certains les ont (Bac+5 ou hommes de terrains peu importe, on a tous des exemples donnant raison à un ou l'autre) et démontrent le contraire je suis pour ma part tout à fait prêt à changer d'avis.
Si les études ont quelques valeurs aux yeux de certains, je rappelle que j'avais commis un article sur le sujet sur ce site en synthétisant certains de ces résultats :
http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=35
C'est un peu ancien, ça date de l'époque heureusement révolue où je pensais utile de synthétiser pour les autres les dizaines (ou plus) d'heures de recherches et de lectures pour approfondir un sujet que je connaissais (un peu ou beaucoup).
BM