et effectivement si du temps de Beethoven, ils avaient existé , peut être qu'il s'en serait servi à tout va !!!
Je ne vois pas en quoi on peut dire que le rubato n'existait pas du temps de Beethoven ! C'est une tendance toute naturelle, et les pianistes de l'époque l'utilisait tout naturellement !
On en a surtout parlé du temps de Chopin parceque son rubato est peut-être particulier, et qu'on peut toujours en user mais pas en abuser, comme de toute bonne chose.
Faire passer la sensibilité musicale dans une phrase au piano est difficile, et la facilité fait qu'en usant du rubato, on croit y être parvenu. Or le résultat donne plutôt "j'ai nmaaaaaaaaaaal au coeeuuuuuur !!!!!!!!!!!!
Personnellement, je joue cet adagio sans rubato de tempo, mais des rubato d'intensités sur les notes du chant, très expressives, en conservant l'allure à 4 temps très présente.
Quand j'aurais la possibilité, je vous le posterai avec plaisir.
Pour ce qui est de la pédale, je l'utilise sans complexe dans Bach, mais seulement si je le trouve nécessaire et que celà appporte quelque chose. Jamais pour aider un phrasé qui se fait naturellement aux doigts.
Par exemple dans la gigue de la 1ère partita, ou dans la toccata de la 6ème, encore que j'aime aussi la jouer sans, et occasionnellement dans les fugues, plus dans les lentes comme celle en do# mineur du 1er livre que dans les rapides, comme celle en la mineur (hors C.B.T.) quoi que j'y place quand même quelques petits coups discrets.
Il serait bête de s'interdire les avancées de la technique du piano, sous pretexte que Bach ne l'avait pas à sa portée ! Je pense que lui-même aurait adoré jouer sur un Steinway de concert plutôt que sur ses petits clavicordes, qu'il préférait quand même, dit-on, aux clavecins, pas assez expressifs à son goût.