Ambitions
Passages à niveau
Je reconnais volontier que j'ai exagérer un poco dans mon propos, réalisant en vous lisant que comme krou ou appasionata, que j'ai eu les même envies et rêves face à des partitions ardues, mais que j'ai pu - ce qui n'est pas donné à tout le monde - passer des 8 heures par jour au piano pendant des années, (et encore y a pas si longtemps) pour les maitriser. (Noter que, pour autant, je travaille comme tout le monde dans des entreprises, je ne suis pas un professionnel du piano au sens strict).
Ce que je voulais induire, c'est surtout que face au clavier, il faut se laver l'âme de toutes ces idées reçues, se faire confiance, aiguiser sa curiosité et s'accrocher avec une tenacité de fer. Mais même avec un travail aussi soutenu, ce n'est pas suffisant ! Les points de passage, peut-être pour certain les "passages à niveau", c'est dans la confrontation avec un public et l'échange avec ses pair(e)s dans le geste musical qu'il s'opèrent.
Ado, j'ai joué l'appasionata, des études et ballades de Chopin, Liszt etc... avant dix ans de piano, bien avant ! en avais-je le niveau ? Avec l'âge j'ai appris que non, loin de là ! Question de finalité profonde qu'on ressent ou pas, parfois trop tôt, souvent trop tard.
Bien des années plus tard j'ai tout repris à zéro avec des idées neuves, des projets musicaux concrets... beaucoup moins d'energie vitale aussi, un peu moins de neurones frais, mais tellement plus de facilité...
Alors, pour répondre à appasionata, faut-il un psy ? peut-être, pourquoi pas ! un prêtre aussi, chacun son chemin. Mais on peut pas faire l'économie d'une visite des profondeurs si on veut trouver un sens à son jeu et par conséquent construire un technique.
C'est ma seule certitude méthodologique. C'est pourquoi je renvois à leur Czerny et leur Hanon ceux qui vienne me demander des ... cours de piano !
Ce que je voulais induire, c'est surtout que face au clavier, il faut se laver l'âme de toutes ces idées reçues, se faire confiance, aiguiser sa curiosité et s'accrocher avec une tenacité de fer. Mais même avec un travail aussi soutenu, ce n'est pas suffisant ! Les points de passage, peut-être pour certain les "passages à niveau", c'est dans la confrontation avec un public et l'échange avec ses pair(e)s dans le geste musical qu'il s'opèrent.
Ado, j'ai joué l'appasionata, des études et ballades de Chopin, Liszt etc... avant dix ans de piano, bien avant ! en avais-je le niveau ? Avec l'âge j'ai appris que non, loin de là ! Question de finalité profonde qu'on ressent ou pas, parfois trop tôt, souvent trop tard.
Bien des années plus tard j'ai tout repris à zéro avec des idées neuves, des projets musicaux concrets... beaucoup moins d'energie vitale aussi, un peu moins de neurones frais, mais tellement plus de facilité...
Alors, pour répondre à appasionata, faut-il un psy ? peut-être, pourquoi pas ! un prêtre aussi, chacun son chemin. Mais on peut pas faire l'économie d'une visite des profondeurs si on veut trouver un sens à son jeu et par conséquent construire un technique.
C'est ma seule certitude méthodologique. C'est pourquoi je renvois à leur Czerny et leur Hanon ceux qui vienne me demander des ... cours de piano !
Tout à fait d'accord avec toi, Samson .
Tout pianiste peut déchiffrer et jouer un morceau au-dessus de son niveau , mais pour quel résultat ? Musical, bien sûr .
Moi aussi, je jouais au début des nocturnes de chopin, la sonate pathétique de bethov etc... que je massacrais ! Bon , maintenant que je les reprends je sais quel travail il faut faire dessus et quel résultat il faut en attendre!
je pense que c'est avec les années qu'on se rend compte de ce processus; maintenant on peut dire aussi que ces morceaux-là font progresser car ils demandent encore plus de travail !
Je sais qu'actuellement si je ne parvenais pas à achever un morceau comme il se doit, je serais découragée , donc je m'attaque à des pièces juste au dessus de mon niveau que je travaille avec acharnement mais je n'irai pas m'attaquer à la Campanella de Listz ou encore à Rêve d'amour parce qu'il me manque encore quelques années ou peutêtre que je n'atteindrai jamais ce niveau, c'est pour cela que je ne me fixe que le but de jouer des pièces "faisables " sans me fixer d'objectifs ....
Chacun a sa manière de voir son travail au piano et de se faire plaisir, je crois que c'est le plus important !!!
Tout pianiste peut déchiffrer et jouer un morceau au-dessus de son niveau , mais pour quel résultat ? Musical, bien sûr .
Moi aussi, je jouais au début des nocturnes de chopin, la sonate pathétique de bethov etc... que je massacrais ! Bon , maintenant que je les reprends je sais quel travail il faut faire dessus et quel résultat il faut en attendre!
je pense que c'est avec les années qu'on se rend compte de ce processus; maintenant on peut dire aussi que ces morceaux-là font progresser car ils demandent encore plus de travail !
Je sais qu'actuellement si je ne parvenais pas à achever un morceau comme il se doit, je serais découragée , donc je m'attaque à des pièces juste au dessus de mon niveau que je travaille avec acharnement mais je n'irai pas m'attaquer à la Campanella de Listz ou encore à Rêve d'amour parce qu'il me manque encore quelques années ou peutêtre que je n'atteindrai jamais ce niveau, c'est pour cela que je ne me fixe que le but de jouer des pièces "faisables " sans me fixer d'objectifs ....
Chacun a sa manière de voir son travail au piano et de se faire plaisir, je crois que c'est le plus important !!!

-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
Samson, par curiosité, comment a tu fais, travaillant en entreprise, pour pouvoir jouer des 8 heures par jours pendant des années?
Tu as pris des années sabatiques?
Pour ma part, le plus gros problème que je dois affronté est le fait que mon travail me bouffe la vie. Chaque soir il faut que je ruse pour quitter le boulot vers les 6 heures. Une fois chez moi, je dois lutter contre la fatigue qui me ronge pour travailler au mieux deux heures par jour.
Une fois le boulot et le piano fini, je suis tellement une loque que je dois me traîner pour m'amener au lit.
Ah oui j'oubliais les réflexions quotidiennes de la copine qui me dit que je ne vis que pour mon piano.
Dur dur de tout concillier....je regrête le temps ou j'étais étudiant, où séchant tous les cours, j'avais tous le temps et le repos pour travailler mon piano.
Tu as pris des années sabatiques?
Pour ma part, le plus gros problème que je dois affronté est le fait que mon travail me bouffe la vie. Chaque soir il faut que je ruse pour quitter le boulot vers les 6 heures. Une fois chez moi, je dois lutter contre la fatigue qui me ronge pour travailler au mieux deux heures par jour.
Une fois le boulot et le piano fini, je suis tellement une loque que je dois me traîner pour m'amener au lit.
Ah oui j'oubliais les réflexions quotidiennes de la copine qui me dit que je ne vis que pour mon piano.
Dur dur de tout concillier....je regrête le temps ou j'étais étudiant, où séchant tous les cours, j'avais tous le temps et le repos pour travailler mon piano.
Temps musical et style de vie
Comment je fais pour passer beaucoup de temps au piano ? demande Appasionata. Je me bat !
Ben déjà, quand j'étais ado puis étudiant, je sèchais des cours pour faire mes devoirs d'harmonie, de contrepoint, de solfège, etc. ; je me suis privé de toute distraction pour faire du piano, obtenir des prix et en rater d'autres. Depuis j'ai presque toujours été semi indépendant ( à part une douzaine d'années en tant que cadre d'entreprise durant lesquelles j'ai pas touché un piano).
Mais oui, donc, pour trouver du temps pour la musique, il faut un style de vie assez particulier ! Entre deux missions j'arrive à caser de 15 jours à deux mois de musique à plein temps pour travailler le repertoire, accompagner, enseigner, composer.
Ceci étant j'observe que beaucoup d'adultes (moins atypiques que moi, genre cadres en postes) que j'ai le plaisir de suivre dans leur évolution pianistique parviennent à trouver un temps restreint mais qualitatif (WE, congés) pour se consacrer à plein à la musique sur une période donnée. C'est plus efficace qu'un saupoudrage hebdomadaire.
C'est aussi une affaire de motivation.
Ben déjà, quand j'étais ado puis étudiant, je sèchais des cours pour faire mes devoirs d'harmonie, de contrepoint, de solfège, etc. ; je me suis privé de toute distraction pour faire du piano, obtenir des prix et en rater d'autres. Depuis j'ai presque toujours été semi indépendant ( à part une douzaine d'années en tant que cadre d'entreprise durant lesquelles j'ai pas touché un piano).
Mais oui, donc, pour trouver du temps pour la musique, il faut un style de vie assez particulier ! Entre deux missions j'arrive à caser de 15 jours à deux mois de musique à plein temps pour travailler le repertoire, accompagner, enseigner, composer.
Ceci étant j'observe que beaucoup d'adultes (moins atypiques que moi, genre cadres en postes) que j'ai le plaisir de suivre dans leur évolution pianistique parviennent à trouver un temps restreint mais qualitatif (WE, congés) pour se consacrer à plein à la musique sur une période donnée. C'est plus efficace qu'un saupoudrage hebdomadaire.
C'est aussi une affaire de motivation.
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
Cadre en entreprise, je connais puisque c'est ce que je fais.
Et en plus dans une entreprise de service, je crois qu'y a pas pire.
Du genre ou tout les jours on se fait engueuler par les clients car ceci ou cela ne vas pas quand ce n'est pas par le patron parce qu'on met trop de temps a faire les choses ou qu'on ne ramène pas assez d'argent.
Mais chez moi la méthode de concentrer sur des week end ou des vacances ne marche pas très bien. J'ai beau jouer des 4heures durant, ca n'est pas aussi efficaces que de jouer au moins une heure chaque jour.
Je préfère souspoudrer comme tu dis, même si je sais que je suis ne suis dans des conditions optimales (fatigue) qu'un jour sur trois.
C'est sur que dans ces conditions, pour être régulier, de la motivations il en faut, je suis d'accord avec toi..........
Et en plus dans une entreprise de service, je crois qu'y a pas pire.
Du genre ou tout les jours on se fait engueuler par les clients car ceci ou cela ne vas pas quand ce n'est pas par le patron parce qu'on met trop de temps a faire les choses ou qu'on ne ramène pas assez d'argent.
Mais chez moi la méthode de concentrer sur des week end ou des vacances ne marche pas très bien. J'ai beau jouer des 4heures durant, ca n'est pas aussi efficaces que de jouer au moins une heure chaque jour.
Je préfère souspoudrer comme tu dis, même si je sais que je suis ne suis dans des conditions optimales (fatigue) qu'un jour sur trois.
C'est sur que dans ces conditions, pour être régulier, de la motivations il en faut, je suis d'accord avec toi..........
- Marie-france
- Messages : 2762
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Oui, pour les adultes c'est plus difficile de garder un créneau horaire régulièrement (car c'est vraiment préférable de travailler tous les jours dans la mesure du possible, que 4 heures le dimanche).
C'est un choix de vie, lorsqu'on a une passion, quelle qu'elle soit, de pouvoir inclure quelques heures dans son emploi du temps au détriment parfois et malheureusement de son propre entourage.
Mais avec une heure par jour, le minimum j'en conviens, on peut travailler efficacement si on a une bonne méthode de travail.
Maintenant combien de temps on va mettre pour apprendre une des études transcendantes de Liszt, c'est impossible à dire.
Est-ce que ce genre d'oeuvre doit être un but en soi?
Pourquoi pas viser juste, et progressivement?
Et on verra bien... l'important est de s'écouter, de se complaire dans sa musique, de jouer par plaisir et de s'offrir parfois quelques difficultés pour donner du piment à tout ça.
C'est un choix de vie, lorsqu'on a une passion, quelle qu'elle soit, de pouvoir inclure quelques heures dans son emploi du temps au détriment parfois et malheureusement de son propre entourage.
Mais avec une heure par jour, le minimum j'en conviens, on peut travailler efficacement si on a une bonne méthode de travail.
Maintenant combien de temps on va mettre pour apprendre une des études transcendantes de Liszt, c'est impossible à dire.
Est-ce que ce genre d'oeuvre doit être un but en soi?
Pourquoi pas viser juste, et progressivement?
Et on verra bien... l'important est de s'écouter, de se complaire dans sa musique, de jouer par plaisir et de s'offrir parfois quelques difficultés pour donner du piment à tout ça.
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
Pour ce qui est du petit piment dont tu parles, je pense que c'est essentiel.
Je pense que pour progresser, il faut parfois se porter a ses limites.
Il y a quatres mois, j'ai attaqué, alors que mon prof n'était pas très chaud, l'étude op 10 n 4 de chopin. Dans un premier temps, une fois la partie déchiffrage terminé, je me suis heurté a un mur de vitesse tellement grand que c'a m'a fichu un coup au moral.
On a terminé le morceau en le laissant a ce tempo déprimant mais moi j'ai continué a joué cette étude tous les soirs et j'ai fini au bout de trois mois par obtenir un mieux qui m'a vraiment fait plaisir.
Bref je ne joue pas cette étude au tempo exact mais j'ai trouvé un juste millieu qui pour l'instant me satisfait.
C'est pour ca que se casser les dents de temps en temps sur un morceau trop difficile, je crois que si on ne se décourage pas entre temps, ca peut vraiment beaucoup apporter.
Je pense que pour progresser, il faut parfois se porter a ses limites.
Il y a quatres mois, j'ai attaqué, alors que mon prof n'était pas très chaud, l'étude op 10 n 4 de chopin. Dans un premier temps, une fois la partie déchiffrage terminé, je me suis heurté a un mur de vitesse tellement grand que c'a m'a fichu un coup au moral.
On a terminé le morceau en le laissant a ce tempo déprimant mais moi j'ai continué a joué cette étude tous les soirs et j'ai fini au bout de trois mois par obtenir un mieux qui m'a vraiment fait plaisir.
Bref je ne joue pas cette étude au tempo exact mais j'ai trouvé un juste millieu qui pour l'instant me satisfait.
C'est pour ca que se casser les dents de temps en temps sur un morceau trop difficile, je crois que si on ne se décourage pas entre temps, ca peut vraiment beaucoup apporter.
La 4e étude de chopin en ut dieze m
La 4e étude de chopin en ut dieze m,
Appasionata, voilà un sujet qui m'interesserais bien "d'éplucher" ensemble. Quitte à m'y remettre, étant bien peu satisfait de ma propre prestation sur cette étude (pas très propre justement). Je suis preneur d'expériences nouvelles, à quelque stade qu'elle se situe.
J'avais fait un atelier sur cette pièce pour illustrer la notion de lecture synthétique comme préalable à l'élaboration du plan de travail, mais je ne l'ai jamais reprise vraiment dans le détail.
Si celà t'interesse...
Appasionata, voilà un sujet qui m'interesserais bien "d'éplucher" ensemble. Quitte à m'y remettre, étant bien peu satisfait de ma propre prestation sur cette étude (pas très propre justement). Je suis preneur d'expériences nouvelles, à quelque stade qu'elle se situe.
J'avais fait un atelier sur cette pièce pour illustrer la notion de lecture synthétique comme préalable à l'élaboration du plan de travail, mais je ne l'ai jamais reprise vraiment dans le détail.
Si celà t'interesse...
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
Je te rassure samson, je suis moi aussi bien insatisfait de mes performances actuelles mais c'est quand même bien mieux qu'il y deux mois.
Pour ce qui est de la technique dans cette étude, je commence a ne plus avoir trop de problème avec ma main droite qui me semble maintenant posséder la vélocité adéquate a cette étude.
En revanche, ma main gauche bien qu'ayant fait de gros progrès, est toujours a la traîne. Elle manque de percution quand elle doit prendre la relais de la main droite dans les traits rapide. En fait elle me semble capable d'allez presque aussi vite que la main droite mais elle pêche, à vitesse égale, d'un gros manque de souplesse ce qui fait qu'elle fini toujours par se crisper et causer des ralentissements.
Mais je ne désespère pas, je pense dans les mois avenir essayer d'insister sur cette main gauche en la travaillant plus spécifiquement.
Pour ce qui est de la technique dans cette étude, je commence a ne plus avoir trop de problème avec ma main droite qui me semble maintenant posséder la vélocité adéquate a cette étude.
En revanche, ma main gauche bien qu'ayant fait de gros progrès, est toujours a la traîne. Elle manque de percution quand elle doit prendre la relais de la main droite dans les traits rapide. En fait elle me semble capable d'allez presque aussi vite que la main droite mais elle pêche, à vitesse égale, d'un gros manque de souplesse ce qui fait qu'elle fini toujours par se crisper et causer des ralentissements.
Mais je ne désespère pas, je pense dans les mois avenir essayer d'insister sur cette main gauche en la travaillant plus spécifiquement.
Etude ut dieze Chopin, suite
Appasionata, au sujet de l'étude :
9 fois sur 10, quand on peine a monter en tempo dans ce genre de piece et qu'on connait des crispations, c'est qu'on sur-articule au plan digital. C'est un problème technique. Et là, le risque est d'aggraver la difficulté en insistant sur une mauvaise base.
Avec une technique plus à plat misant sur la seule premiere articulation, et donc en réduisant au minimum la flexion, on économise énormément d'energie, on reste relaxé et on gagne en vélocité à tel point qu'on peut même dépasser le tempo sans sentir de mur (ce qui est très mauvais aussi au plan musical car le reste ne suit pas, mais c'est entre autre l'enjeu de l'étude).
NB. Ceci n'est pas la technique la plus couramment enseignée en France, il est vrais ! On articule trop et surtout trop tôt.
J'ai appris à des débutants (1 an de piano) à éxécuter une gamme descendante de si M à très grande vitesse dans l'intervalle d'une heure ou deux. C'est pas une question de travail, c'est une technique !
Ici dans l'étude, c'est plus compliqué évidement, mais bon, il y a d'abord de ça.
9 fois sur 10, quand on peine a monter en tempo dans ce genre de piece et qu'on connait des crispations, c'est qu'on sur-articule au plan digital. C'est un problème technique. Et là, le risque est d'aggraver la difficulté en insistant sur une mauvaise base.
Avec une technique plus à plat misant sur la seule premiere articulation, et donc en réduisant au minimum la flexion, on économise énormément d'energie, on reste relaxé et on gagne en vélocité à tel point qu'on peut même dépasser le tempo sans sentir de mur (ce qui est très mauvais aussi au plan musical car le reste ne suit pas, mais c'est entre autre l'enjeu de l'étude).
NB. Ceci n'est pas la technique la plus couramment enseignée en France, il est vrais ! On articule trop et surtout trop tôt.
J'ai appris à des débutants (1 an de piano) à éxécuter une gamme descendante de si M à très grande vitesse dans l'intervalle d'une heure ou deux. C'est pas une question de travail, c'est une technique !
Ici dans l'étude, c'est plus compliqué évidement, mais bon, il y a d'abord de ça.
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
"Avec une technique plus à plat misant sur la seule premiere articulation, et donc en réduisant au minimum la flexion, on économise énormément d'energie, on reste relaxé et on gagne en vélocité à tel point qu'on peut même dépasser le tempo sans sentir de mur (ce qui est très mauvais aussi au plan musical car le reste ne suit pas, mais c'est entre autre l'enjeu de l'étude). "
Samson, pourriez vous développer un plus sur cette technique?
C'est vrai que je m'eforce quand je bute sur la main gauche, a résoudre le problème en essayant d'articuler plus, peut etre ai je tort...
Ca serait vraiment génial si des fois vous pouviez me montrer cela sur un petit extrait vidéo...
Merci d'avance.
Samson, pourriez vous développer un plus sur cette technique?
C'est vrai que je m'eforce quand je bute sur la main gauche, a résoudre le problème en essayant d'articuler plus, peut etre ai je tort...
Ca serait vraiment génial si des fois vous pouviez me montrer cela sur un petit extrait vidéo...
Merci d'avance.
-
- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31