Pour ma part, j'ai du adapter ma pratique musicale à l'adversité de mon entourage.
Ma femme aime la musique tant qu'elle ne dépasse pas le statut de fond sonore à petit volume à la radio. Elle accepte, et même encourage ma fille violoniste, car cela fait partie de son développement personnel, mais en revanche, elle est navrée de me voir jouer du piano, car cela ne représente rien d'autre à ses yeux qu'une perte de temps. Elle prend beaucoup sur elle pour ne pas me blesser par des remarques trop spontanées!
Le "piano" est dans le salon. Je m'efforce donc de jouer aux moments de la journée ou cela génère le moins de nuisances possibles: en semaine entre 13h15 et 13h35(quand je ne suis pas en déplacement professionel!), ou le soir quand elle lit une histoire à mon fils (15mn maxi! Vivement qu'elle lui lise les contes de Monte-Cristo

!!). Comme je suis le plus matinal, je joue aussi le WE de bonne heure, en baissant le volume au minimum

. Du coup, j'ai fait d'énormes progrès en déchiffrage, car malgré le manque cruel de temps à consacrer à ma passion, j'ai une grande avidité de répertoire. Et puis la répétitivité augmentant la nuisance pour les proches, je ne perds pas l'espoir d'être toléré, voir accepté, quand mon jeu sera meilleur, et mes morceaux plus diversifiés.
Malgré tout ça, j'envisage toujours l'achat d'un 1/4 de queue, car nous avons l'espace disponible dans le salon, et 6m de hauteur sous plafond. Il sera placé sur un 1/2 étage, plancher bois, que je pense assourdir un peu avec des bibliothèques. Et puis mon fils se met au piano l'année prochaine... je ne l'ai pas influencé du tout
Bon, j'ai bien peur de passer beaucoup de temps à baver devant ce piano sans pouvoir trop y toucher

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