C'est ici : ici
En fait, ce que veut dire Rachma, c'est que par exempe, dans ce morceau à la deuxième mesure, le mi aigu tombe en même temps que le la.
Une question, dans la première variation, sur ce texte, il y a des ornements que je n'ai pas sur ma partition Urtext, ornements que j'aime bien par ailleurs. Que faites-vous ici ?
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
A la suite des remarques de racma sur les ornements , j'ai retravaillé ces passages et j'ai fait un nouvel enregistrement (sur mon piano numérique tôt ce matin) sans les reprises.Qu'en pensez-vous ?
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Merci Quasimodo . Il sera intéressant d'écouter bientôt la suite...
(Je viens de le rejouer sur mon Erard : mon interprétation est sans doute plus "baroque" sur ce piano).
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
La seconde version est bien plus propre, très agréable même, belle interprétation, mais ça ne sonne pas tout à fait comme du baroque pour mes oreilles (trop déformées par Gould peut-être ?).
La première variation... euh, de travail. Tu es à coup sûr capable de mieux dans les jours qui viennent. Ca part bien, mais dès le premier tiers, ça commence un peu à cafouiller (sans parler de la fin), ... ce qui ne pardonne pas avec Bach.
RDV d'ici peu.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
Merci BM607. Je pense que sur mon Erard qui a une coloration plus "pianoforte", cela sonnera beaucoup plus baroque presque naturellement. (Je pense que ce sera bientôt l"occasion d'un topic sur l'usage numérique-acoustique).J'ai d'ailleurs rejoué tout cela plus tard dans la matinée sur Erard mais je n'allais pas faire trop de bruit à 7 heures du matin. Pour la première variation, c'est certain, il reste des passages à maitriser. Ce n'est qu'une questiion de temps car parfois je les maîtrise, parfois pas. Ce que je voulais montrer, c'était la cohérence entre l'Aria et la Variation telle que je les concevais.
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Très bien Rubato mais attention tu fais du Gould (même tempo... mêmes articulations etc ...) Au fait ça fait combien de temps que tu fais du piano car ça m'a l'air bien parti les Goldberg, s'il te plait fait nous la dernière qui est génialissime!!!
Merci Balzergue. Combien de temps de piano ? Difficile à dire....(je me suis présenté vers le 200ème message !). J'ai commencé à l'age de 7 ans. J'en ai 52 maintenant. Mais...attention : j'ai fait 7 ans de conservartoire (4 à Paris, 3 à Strasbourg) période à laquelle j'ai arrêté le piano et j'ai appris en autodidacte la guitare classique (je joue Asturias à la guitare et au piano !). A l'age de 27 ans, je me suis remis au piano sur un vieux Pleyel droit que l'on m'avait prêté mais extrêmement dur à jouer (les touches étaient très dures à enfoncer) et à 30 ans, par le plus grand des hasards, j'ai acheté mon demi-queue Erard dans un dépot-vente pour la somme de 15000 francs (un peu plus de 2200 € actuels) ce qui était évidemment une excellente affaire. J'ai alors beaucoup joué et puis j'ai eu des enfants, nous avons déménagé, retapé une vieille maison (ce n'est pas fini !) , j'ai entretenu ma pratique sans plus pendant pas mal d'années et je m'y suis remis vraiment sérieusement il y a 4 ans et depuis mon rythme de travail a très nettement augmenté et quasiment explosé depuis que j'ai mon numérique dont je suis très satisfait.
La 30ème variation : d'accord je vais la travailler (je la sais déjà un peu) . Cela fera un mini-cycle (Aria, 1ère variation, 30ème, Aria) . Ce serait vraiment très bien si je pouvais enregistrer tout cela d'une traite. Sans dire que j'ai essayé toutes les variations, j'en ai déchiffré et travaillé plus de la moitié et évidemment, pour moi, les plus difficiles sont celles qui devraient se jouer à 2 claviers (mais j'ai bon espoir de jouer la 29ème !!)
Je voulais aussi rajouter que lorsque j'ai fait du piano enfant, je ne devais faire qu'entre une demi-heure à une heure par jour (pour des raisons pratiques - gêne sonore pour la famille dans un appartement exigu en particulier) ce qui n'est pas assez .
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Ahhh les Goldberg: ma passion depuis presque 30 ans. Je n'ai malheureusement pas le niveau pour m'y frotter mais qui sait un jour... Ma fille les joue honnêtement avec quelques difficultés "résiduelles" pour celles à 2 claviers.Connais tu la version pour trio à cordes? très bien aussi et très instructif
Oui, ces Goldberg sont assez "envoutantes". Du coup, le travail sur la première Ballade de Chopin est pour l'instant un peu arrière-plan mais ce n'est pas grave : le travail développé sur ces variations me sert aussi dans Chopin et je suis persuadé qu'à moyen terme je la saurai. D'ailleurs Chopin travaillait tous les jours le Clavier bien Tempéré (je crois qu'à son époque , les variations Goldberg étaient un peu "cachées"). La version pour trio à cordes, je l'ai déjà entendu : c'sest effectivement très intéressant.
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Merci Stereden
Beau, dehors peut-être pas mais intérieurement surement :
Ma fille a eu son bac (mention AB) et mes élèves se sont bien comportés (67% de réussite au premier groupe dans une classe et 79 % dans l'autre )
Heureux de commencer à jouer ces variations qui sont un véritable enchantement (après l'Aria que je joue chaque jour).
Cette variation a vraiment un coté "jubilatoire" et je sens que Bach a voulu transmettre une certaine joie et s'est amusé en l'écrivant. Dans les mesures 20 à 22 par exemple, on trouve des effets comme on en trouvera plus tard dans certains ragtimes de Scott Joplin !! Et que dire de ces croisements de mains, retournements de doigts et de mains qui aboutissement sur la même note. Ce n'est pas forcément très facile à jouer mais en tout cas c'est "amusant".
J'ai hâte de continuer !!
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Bravo rubato. Je suis toujours sobre en parole, c'est un de mes traits de caractére. Cependant après avoir entendu tes interpretations, je me permets de te dire bravo. Superbe travail.
une ou 2 remarque en passant (sans émettre aucun jugement sur le travail présenté).
Gould ne joue pas du piano, il essaie de faire sonner un piano comme un clavecin, et le dénature complètement. C'est un fou, génial sans doute, mais fou quand même. perso, je ne supporte pas.
Alors, de deux chose l'une: soit on veut jouer les Golberg comme prévu par Bach, et on utilise un clavecin, soit on utilise un piano, et on joue du piano, en utilisant toutes les potentialités de l'instrument! un piano a 2 ou 3 pédales, c'est pour s'en servir, le piano permet de différencier des voix (au niveau de l'intensité du jeu) et donc de faire ressortir les différents claviers du clavecin, etc... c'est un instrument au potentiel énorme, servons nous en!
La plus belle version des Golbergs (au piano) que je connaisse jusqu'à présent est celle de Perrahia.
Plus romantique qu'un vieil Erard, ca devient difficile à trouver comme piano!
Bach sonnera beaucoup mieux sur un instrument moderne
Et quand on joue Bach, il faut sentir cette musique magnifique, et la jouer comme on le sent.
En ce qui concerne l'ornementation baroque, tout est permis, dans les limites du bon goût. Il est toutefois indispensable que la pulsation ne bouge pas, surtout dans ce genre de suite où tout repose sur une basse continue, et sur une rythmique implacable (maintenant, on sein de la pulsation on fait ce que l'on veut!).
scorpion a écrit :une ou 2 remarque en passant (sans émettre aucun jugement sur le travail présenté).
Gould ne joue pas du piano, il essaie de faire sonner un piano comme un clavecin, et le dénature complètement. C'est un fou, génial sans doute, mais fou quand même. perso, je ne supporte pas.
Alors, de deux chose l'une: soit on veut jouer les Golberg comme prévu par Bach, et on utilise un clavecin, soit on utilise un piano, et on joue du piano, en utilisant toutes les potentialités de l'instrument! un piano a 2 ou 3 pédales, c'est pour s'en servir, le piano permet de différencier des voix (au niveau de l'intensité du jeu) et donc de faire ressortir les différents claviers du clavecin, etc... c'est un instrument au potentiel énorme, servons nous en!
La plus belle version des Golbergs (au piano) que je connaisse jusqu'à présent est celle de Perrahia.
Plus romantique qu'un vieil Erard, ca devient difficile à trouver comme piano!
Bach sonnera beaucoup mieux sur un instrument moderne
Et quand on joue Bach, il faut sentir cette musique magnifique, et la jouer comme on le sent.
En ce qui concerne l'ornementation baroque, tout est permis, dans les limites du bon goût. Il est toutefois indispensable que la pulsation ne bouge pas, surtout dans ce genre de suite où tout repose sur une basse continue, et sur une rythmique implacable (maintenant, on sein de la pulsation on fait ce que l'on veut!).
d'accord à 200% (environ)
A part que j'aime beaucoup Gould. Je ne suis pas persuadé qu'il cherche vraiment à le faire sonner comme un clavecin, en tout cas ca n'est pas l'impression que j'ai. Il joue "comme il le sent" je pense. D'ailleurs on reconnait tres vite son style, preuve qu'il joue de maniere tres personnelle.
Pour le reste je suis entierement sur la meme longueur d'onde. Si on veut jouer Bach comme sur un clavecin, on joue sur un clavecin !
Ba fallait participer au débat sur le rubato chez Bach ma chere :p on a parlé de tout ca la dedans, et j'avais écrit un post qui pourrait passer pour un copié/collé de celui de scorpion et j'avais pas beaucoup de soutien :'(