
Sonates de Beethoven (encore et tjrs)
Mdr ! En fait il laisse le tempo et toutes les indications de Beethoven mais il met ses doigtés qui sont plutôt pertinents (bon après c'est un concertiste donc y a tjrs des trucs un peu tordus, musicaux mais tordus
) et en tout petit il rajoute des indications sur la façon dont lui interprète l'oeuvre... Genre "tranquille", "passionné" ou alors "toujours PP" ou au contraire "sans diminuer"... Ca n'engage en rien mais c'est super intéressant de voir ce que lui aurait fait !

- dominique
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Des infos sur l'édition en queston :

Schnabel répond à des questions d’étudiants de l’université de Chicago, dans son livre « My life and music », NY Martins, 1963.

Question : “Vous avez édité beaucoup de compositions de Beethoven. Comment concevez-vous d’éditer la musique de quelqu’un qui n’est plus de ce monde ?
Schnabel : « L’œuvre d’un homme est rarement éditée de son vivant. J’ai édité les trente-deux sonates de Beethoven dans les années 20. Peut-être qu’aujourd’hui je procèderais différemment. Lorsque je me suis essayé à l’édition pour la 1ère fois, en 1912, je n’étais pas encore aussi consciencieux et surtout beaucoup moins expérimenté que dans les années 20. En ce qui concerne l’édition de Beethoven, que je pense être dans son ensemble encore utilisable, j’ai essayé d’avoir entre les mains autant de matériel original que possible – manuscrits, copies revues et corrigées par Beethoven, 1ères et 2ndes éditions dont Beethoven avait relu les épreuves. Dans le cas de différences entre les versions manuscrites et imprimées dont Beethoven avait relu les épreuves, j’ai choisi la version imprimée car Beethoven, sachant qu’il relirait les épreuves, ne soignait pas toujours ses manuscrits. Toutes mes annotations personnelles se distinguent de celles de Beethoven par l’utilisation de caractères plus petits. Toutes les références à des points sujets à caution sont signalées par des notes en bas de page. J’ai fait le choix et pris la responsabilité de donner des indications métronomiques – exception faite de l’op. 106 pour laquelle Beethoven les a lui-même notées – sans prétendre à plus que de simples suggestions. Les doigtés, dans mon édition, ont très souvent été choisis dans l’idée de forcer l’étudiant à s’arrêter pour réfléchir un instant. Ils sont parfois intentionnellement très difficiles dans le but d’indiquer que là où ils sont placés, une attention particulière est requise. Avec un doigté plus simple, le sens de certains éléments importants mais cachés aurait pu échapper à l’étudiant».

Schnabel répond à des questions d’étudiants de l’université de Chicago, dans son livre « My life and music », NY Martins, 1963.

Question : “Vous avez édité beaucoup de compositions de Beethoven. Comment concevez-vous d’éditer la musique de quelqu’un qui n’est plus de ce monde ?
Schnabel : « L’œuvre d’un homme est rarement éditée de son vivant. J’ai édité les trente-deux sonates de Beethoven dans les années 20. Peut-être qu’aujourd’hui je procèderais différemment. Lorsque je me suis essayé à l’édition pour la 1ère fois, en 1912, je n’étais pas encore aussi consciencieux et surtout beaucoup moins expérimenté que dans les années 20. En ce qui concerne l’édition de Beethoven, que je pense être dans son ensemble encore utilisable, j’ai essayé d’avoir entre les mains autant de matériel original que possible – manuscrits, copies revues et corrigées par Beethoven, 1ères et 2ndes éditions dont Beethoven avait relu les épreuves. Dans le cas de différences entre les versions manuscrites et imprimées dont Beethoven avait relu les épreuves, j’ai choisi la version imprimée car Beethoven, sachant qu’il relirait les épreuves, ne soignait pas toujours ses manuscrits. Toutes mes annotations personnelles se distinguent de celles de Beethoven par l’utilisation de caractères plus petits. Toutes les références à des points sujets à caution sont signalées par des notes en bas de page. J’ai fait le choix et pris la responsabilité de donner des indications métronomiques – exception faite de l’op. 106 pour laquelle Beethoven les a lui-même notées – sans prétendre à plus que de simples suggestions. Les doigtés, dans mon édition, ont très souvent été choisis dans l’idée de forcer l’étudiant à s’arrêter pour réfléchir un instant. Ils sont parfois intentionnellement très difficiles dans le but d’indiquer que là où ils sont placés, une attention particulière est requise. Avec un doigté plus simple, le sens de certains éléments importants mais cachés aurait pu échapper à l’étudiant».
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
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