De Couperin à Boulez : la musique française
Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Je n'avais pas encore ouvert ce fil, je découvre une mine bien riche !
Pour répondre à Jacques, dans mon enfance ma prof en privé m'avait fait travailler plusieurs morceaux de Debussy. Depuis que j'ai repris il y a quelques années, avec un prof de conservatoire, les compositeurs et compositrices de nationalité française ont une bonne place. Il m'a fait jouer du Mél Bonis assez tôt, Debussy, Fauré, et m'a proposé aussi Francis Poulenc, qui n'a pas encore été cité ici c'est surprenant. J'ai beaucoup aimé apprendre son improvisation "en hommage à Édith Piaf" (j'ai moins aimé le résultat que j'obtenais) :
ainsi que ce "bal fantôme" :
Donc je n'ai pas l'impression que ce pan du répertoire soit délaissé, même hors conservatoire pour des adultes amateurs de niveau intermédiaire comme moi.
Pour répondre à Jacques, dans mon enfance ma prof en privé m'avait fait travailler plusieurs morceaux de Debussy. Depuis que j'ai repris il y a quelques années, avec un prof de conservatoire, les compositeurs et compositrices de nationalité française ont une bonne place. Il m'a fait jouer du Mél Bonis assez tôt, Debussy, Fauré, et m'a proposé aussi Francis Poulenc, qui n'a pas encore été cité ici c'est surprenant. J'ai beaucoup aimé apprendre son improvisation "en hommage à Édith Piaf" (j'ai moins aimé le résultat que j'obtenais) :
ainsi que ce "bal fantôme" :
Donc je n'ai pas l'impression que ce pan du répertoire soit délaissé, même hors conservatoire pour des adultes amateurs de niveau intermédiaire comme moi.
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
En y réfléchissant, la postérité d'un compositeur est assurée par la lignée des interprètes qui transmettent un "savoir" particulier. Le piano est devenu au 19eme siècle l'instrument roi, avec l'avènement de la génération Romantique. Assez naturellement, les disciples de Chopin, Liszt, ont créé ces lignées. Combien de fois a t'on pu lire que untel avait travaillé avec un professeur lui-même élève d'un élève de Liszt (et on remonte ensuite à Beethoven via Czerny !). C'est ainsi que se créent des traditions d'interprétation et que se construit le répertoire enseigné ensuite dans les écoles. L'école russe qui remonte à A Rubinstein est un autre exemple.
Ce phénomène s'est produit avec Ravel et Debussy, avec l'action inlassable de pianistes comme M Long, V Perlemuter, R Casadesus. La gloire d'Albeniz serait elle la même sans A de Larrocha ? D'autres compositeurs de grande valeur n'ont pas eu cette chance. Même Chabrier, je ne suis pas sur qu'il soit davantage enseigné depuis que A Tharaud a enregistré l'intégrale de sa musique pour piano. Ce qui est sur, c'est que le lien avec les grands noms de l'ère classique et romantique sera différent avec l'émergence de nouvelles génération de professeurs dont le lien avec cette époque sera plus distant.
Pour conclure sur une note personnelle, j'ai une affection particulière pour A Roussel (dont j'avais travaillé des extraits de sa suite pour piano op14) et J Ibert (déjà cité dans ce fil, et dont les Histoires étaient beaucoup enseignées).
Ce phénomène s'est produit avec Ravel et Debussy, avec l'action inlassable de pianistes comme M Long, V Perlemuter, R Casadesus. La gloire d'Albeniz serait elle la même sans A de Larrocha ? D'autres compositeurs de grande valeur n'ont pas eu cette chance. Même Chabrier, je ne suis pas sur qu'il soit davantage enseigné depuis que A Tharaud a enregistré l'intégrale de sa musique pour piano. Ce qui est sur, c'est que le lien avec les grands noms de l'ère classique et romantique sera différent avec l'émergence de nouvelles génération de professeurs dont le lien avec cette époque sera plus distant.
Pour conclure sur une note personnelle, j'ai une affection particulière pour A Roussel (dont j'avais travaillé des extraits de sa suite pour piano op14) et J Ibert (déjà cité dans ce fil, et dont les Histoires étaient beaucoup enseignées).
- Jacques Béziat
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Francis Poulenc, en effet, n'a pas été cité.
Poulenc, on aime ou on déteste, peut-être parce qu'il est capable du meilleur comme du... difficile à dire.
Ça fait mal de voir une aussi petite tombe.
J'ai accompagné une jeune flûtiste il y a quelques mois sur la Sonate pour Flûte et Piano, j'aime ces sonorités un peu à la Messiaen, cette hésitation entre le classicisme et le modernisme, le style des années 30 et d'après-guerre, d'ailleurs j'avais mentionné le Suisse Arthur Honneger, que j'aime particulièrement.
Merci de l'avoir cité, mh_piano !!
Poulenc, on aime ou on déteste, peut-être parce qu'il est capable du meilleur comme du... difficile à dire.
Ça fait mal de voir une aussi petite tombe.
J'ai accompagné une jeune flûtiste il y a quelques mois sur la Sonate pour Flûte et Piano, j'aime ces sonorités un peu à la Messiaen, cette hésitation entre le classicisme et le modernisme, le style des années 30 et d'après-guerre, d'ailleurs j'avais mentionné le Suisse Arthur Honneger, que j'aime particulièrement.
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Cela me fait penser à la Toccata de Prokofiev, mais en version gentillette.
Le petit oiseau face à un tank soviétique !
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Tiens, je ne connaissais pas, merci Mh_Piano, ça me fait penser à ce compositeur français, Olivier Greif, que j'aime beaucoup et qui a composé un premier mvt de sonate sur la chanson de André Claveau "Domino".mh_piano a écrit : ↑mar. 01 déc., 2020 8:02 J'ai beaucoup aimé apprendre son improvisation "en hommage à Édith Piaf" (j'ai moins aimé le résultat que j'obtenais) :
https://youtu.be/MNmjEZbYidM
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
http://www.youtube.com/user/andante5133
Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Merci Spianissimo pour la découverte de cette sonate de Greif.
J'en ai écouter une autre très intéressante aussi:
sontate n°15 op54 dite Sonate de Guerre
J'en ai écouter une autre très intéressante aussi:
sontate n°15 op54 dite Sonate de Guerre
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Merci Capucine, je ne connaissais pas, et cela vaut le détour. Je réalise que O Greif a composé 23 sonates pour piano, et que je n'en connais aucune...
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Re: De Couperin à Boulez : la musique française
Oui, j'aime beaucoup cette sonate de guerre (mais je préfère l'interprétation de Pascal Amoyel).Capucine a écrit : ↑lun. 07 déc., 2020 6:21 Merci Spianissimo pour la découverte de cette sonate de Greif.
J'en ai écouter une autre très intéressante aussi:
sontate n°15 op54 dite Sonate de Guerre
https://youtu.be/xXwCqHbHw50
Greif c'est 331 numéros d'opus, dont de nombreuses oeuvres qui n'ont pas encore été enregistrées et encore beaucoup partitions à éditer.
http://oliviergreif.com/
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
http://www.youtube.com/user/andante5133