En fait le problème soulevé par Roland, je le recontre beaucoup dans mes sonates de Beethoven : ces traits ou alternent des n-uplets de 3, 4, 5, 6, 7 notes par unité de temps. Dans la chasse n° 18, 1er mouvt par exemple , dans beaucoup de variations de mouvts lents, (il y en a beaucoup aussi dans le concerto n°5).
NB. Celà n'a rien à voir avec les divisions irrégulières qu'on trouve chez un Chopin, Liszt ou consorts, car chez eux, le style est moins strict au plan métrique. Chez les classiques (Haydn en fait aussi), il est essentiel d'être très précis. Dans cette bagatelle, un approximation gâcherait tout
C'est vrais que la bonne méthode de travail de mise en place n'est pas aisée à trouver et en l'occurence l'approche par 'rythmes' évoquée initialement est hors jeu..
Sans rien vouloir ajouter ou retrancher aux bonnes prescriptions de Marie France, (que je salue au passage), je crois que c'est AUSSI un problème d'anticipation des modules rythmiques au cours du jeu.
D'abord je reste attaché au principe de segmenter / décomposer temps par temps, puis de réassembler.
Ce que je fais aussi : je réinvente le trait tout en triolet, puis tout en double croche, puis tout en quintolet de double, etc..., que j'éxécute AVEC la MG, histoire de m'entrainer à anticiper les groupes de note selon ces différentes formules, enchainés dans le contexte réel de la pièce.
Après la version mixte du texte réel s'assemble mieux car j'ai intégré ces modules métriques dans mon 'scenario' intérieur de jeu.
Il n'est pas interdit - au travail évidement - de modifier le texte pour extrapoler les problèmes qu'il pose.