jean-séb a écrit : sam. 08 sept., 2018 14:10
Tu parles de ces feuilles où je ne vois que des croix et des bâtons ?
Tout à fait. Et si tu prends une loupe, tu devrais distinguer au début de chaque mesure des anges soufflant dans des trompettes et des phallus entrelacés, typiques des enluminures du XIIème siècle.
Spianissimo a écrit : sam. 08 sept., 2018 14:24
Rassures-toi Jean-Séb, j'ai le même problème avec l'intégrale des partitions de Booba qui les rendent si difficiles à lire et qui seront certainement étudiées par les musicologues du siècle prochain....tout comme ses textes qui rentreront à n'en pas douter dans le programme de terminale très bientôt, textes dont d'Ormesson savait d'ailleurs parler avec toute l'espièglerie qui le caractérisait
Exact. D'ailleurs dans le cadre de la réforme du lycée, nos inspecteurs préparent la refonte des programmes de lettres et nous ont demandé de faire quelques propositions au sujet de Booba. En fait, on hésite surtout sur la problématique, qui pourrait être "La question de la femme dans la poétique boobienne" (
Cette année je vais tout baiser, sur la chatte à Rama Yade, titre
Jour de paye), "Pouvoir de l'Etat, pouvoir du hamac, la question de l'autorité chez les troubadours contemporains" (
Moi j'encule l'Etat, j'ai l'cul à l'air sur un hamac, titre
Jour de paye) ou "la métaphore de la Nativité dans l'imaginaire boobélien" (
Si tu m'vois enculer ta dinde, ne crois pas que je fête Noël, titre
Jour de paye). Mais certains esprits sceptiques et rétrogrades s'élèvent déjà et hurlent à l'imposture littéraire : pour eux, Booba souffrirait tout simplement d'un syndrome de Tourette.
Merci au bien nommé site "genius.com" qui m'a permis d'écrire ce message idiot.
https://genius.com/Booba-jour-de-paye-lyrics