zebestovol a écrit :Sinon, il y a quand même d'autres personnes sur ce site qui approuvent le principe de ma démarche :
Pour ma part, j'aime beaucoup les transcriptions, surtout celles que je peux jouer. De fait, il n'y a pas forcément d'intérêt à écouter une transcription si l'on peut écouter l’œuvre originale (avec d'ailleurs certaines exceptions où la transcription est aussi belle voire plus belle que l'original), mais il y a un bonheur indicible à jouer une transcription et à faire parler soi-même le piano pour restituer sur notre instrument une autre œuvre.
Celui-là, au moins, il ne dit pas "rendez-moi l'orchestre !" : )
Ah ah, sacré Zebest, j'ai reconnu ma prose dans ton avant-dernier message. J'espère que tu comprends qu'il n'y a aucune contradiction, avec ce que je disais plus haut.
jean-séb a écrit :Je trouve ce genre d'exercice passionnant intellectuellement, sûrement intéressant pour le pianiste transcripteur et l'exécutant, mais de mon petit point de vue d'auditeur, je trouve le résultat très ennuyeux.
Et là, le résultat est d'autant plus ennuyeux pour moi en tant qu'auditeur que le piano n'arrive pas à rendre la sonorité extraordinaire et impalpable de l'orchestre de Ravel au début du concerto, question qui ne se pose nullement dans la plupart des œuvres de Bach, par exemple, dont la musique peut se jouer presque indifféremment sur toutes sortes d'instruments et dans toutes sortes de transcriptions.
jean-séb a écrit : question qui ne se pose nullement dans la plupart des œuvres de Bach, par exemple, dont la musique peut se jouer presque indifféremment sur toutes sortes d'instruments et dans toutes sortes de transcriptions.
Eh ben ça me fait du boulot en plus, pour après la 3ème guerre mondiale..