J'ai fait ce que j'ai pu avec mes imperfections... Merci, c'est gentil à toi flâneuse !

La réaction de ton fils me fait sourire. C'est vraiment mignon, je pense qu'il est encore petit ?...Lee a écrit:
Bravo, André, très Mozartien et très bien mené du début à la fin."Il joue très bien le monsieur !" mon fils a tout d'un coup crié.
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Au départ lorsque j'ai commencé à travailler ce morceau, je me suis demandé si je devais mettre ou pas la pédale dans ce passage. Sans pédale ça paraissait un peu sec (il n'y a aucune réverb) et avec pédale c'était moins précis. Sachant qu'il vaut mieux ne pas en mettre trop dans Mozart, j'ai choisi dans ce passage ainsi que dans certains autres de ne pas en mettre du toutJe me permet de faire une petite remarque d'une impression que j'ai eu pendant deux écoutes. Je trouve le thème à 1:00-1:20 la première fois et quand il revient un peu trop lourd, mais je ne sais pas trop comment alléger, peut-être plus de nuances en dynamique, un peu plus de pédale, la phrasé plus soignée...
Sur ma partition Henle je n'ai aucune liaison dans les mesures 1 à 6 à la MG excepté à la 7ème où il y a une liaison qui relie le "sib" blanche au "la" blanche. De même à la 8ème mesure entre le "sol" blanche et le "sol#" blanche.TRUBLION a écrit:
Effectivement il semble y avoir au moins deux versions concernant les arpèges - triolets des 6 premières mesures.
Celle que je possède publiée dans la revue pianiste n° 78 note une liaison entre la première et la dernière note du triolet (ré - la...), mais pas avec les 2 ré blanches pointées. Alors que l'édition visualisée sur YT met une liaison entre les 2 ré.
Id° pour les autres arpèges.
Si bien que dans un cas on joue les 2 ré ce qui, si l'on y prend garde introduit une frappe disgracieuse dans l'exécution. Dans l'autre cas, pas de difficulté.
Toutes les versions que j'ai pu écouter semblent ne jouer qu'un seul ré, hormis si j'ai bonne mémoire, une interprétation d'Ivo Pogorélich qui semble bien jouer les 2 notes ensemble.
Toutefois, la revue citée plus haut signale dans un petit encart que "des ombres subsistent sur cette oeuvre. Le manuscrit original a été perdu et cette pièce n'apparait jamais dans la correspondance de Mozart. Il semble que ce soit là une sorte d'improvisation, l'une des rares qu'il ait consenti à écrire".
Ceci expliquant sans doute cela.
Quand je disais dans un fil précédent que tu étais une mine d'informations, je suis heureux de constater que je ne me suis pas trompé !jean-séb a écrit:
Concernant la question des liaisons dans les arpèges du début, je suis surpris que Henlé ne les indique pas car elles me semblent quand même s'imposer par la forme même donnée à cette introduction très typique d'une improvisation.
Merci pour ces conseils qui sans aucun doute devraient m'aider à mieux interpréter Mozart que je ne travaille pas assez !Ton interprétation peut justement encore s'améliorer en quittant le côté un peu trop carré et métré pour donner plus libre cours à ton cœur. Ce que tu fais si bien quand tu joues Chopin, en mêlant la tendresse à la retenue, fais-le aussi pour Mozart. Les commentaires ci-après de Guy Sacre peuvent aider à comprendre le caractère spécial de cette pièce :