
Travail, famille, piano.
Re: Travail, famille, piano.
Il y a aussi des épouses qui détestent le piano, comme ça l'histoire est réglée. 

La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Travail, famille, piano.
Mieuvotar, je me souviens une photo que tu as mis de ton jardin grand comme un forêt. Une autre idée (première idée de Strumpf d'ailleurs) : construire un petit atelier piano dans ton jardin, je ne sais pas si ça couterait beaucoup plus que mettre un Silent, mais tu pourrais garder l'acoustique ET être presque dans la nature with your Mann.
@ Gracou, je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui déteste le piano, ce n'est pas un instrument qui pourrait être agressive aux oreilles en soi.
@ Gracou, je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui déteste le piano, ce n'est pas un instrument qui pourrait être agressive aux oreilles en soi.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Travail, famille, piano.
Le piano, c'est comme le foot, c'est désagréable à partir du moment où on nous l'inflige. 

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Re: Travail, famille, piano.
Pour revenir sur le "silent", je dois préciser que pour l'installer, on doit dérégler un peu le piano, donc ça change légèrement le toucher original de l'instrument (même quand le silent est débranché) .On s'y habitue mais il faut le savoir...
D'autre part, strumpf n'a pas tort de signaler que c'est moins bien avec le casque, mais à mon avis, ça vaut toujours mieux que de ne pas jouer!
D'autre part, strumpf n'a pas tort de signaler que c'est moins bien avec le casque, mais à mon avis, ça vaut toujours mieux que de ne pas jouer!
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Re: Travail, famille, piano.
Lee : l'atelier piano dans le jardin , c'est le rêve mais ça a un coût : de construction certes mais surtout d'isolation et de chauffage : les hivers sont rudes là où habite Mieuvotar et son piano ne pourra pas se passer de son petit confort au risque de devenir très grincheux(-çant)...
Ayant moi-même cette chance d'avoir mon piano dans une seconde maison et donc toute la liberté qui va avec ,il me faut quand même avouer que le confort hivernal de mon gros pépère me coûte un bras .....
Ayant moi-même cette chance d'avoir mon piano dans une seconde maison et donc toute la liberté qui va avec ,il me faut quand même avouer que le confort hivernal de mon gros pépère me coûte un bras .....

"Il faut que cela soit si gai , si gai , que l'on ait envie de fondre en larmes ."
Re: Travail, famille, piano.
J'avais un roland pas mauvais, que j'ai gardé lorsque j'ai acheté mon Schimmel en 2006. J'ai recommencé il y a deux ans à jouer sur le numérique pour "apprendre mon texte" en me disant que pour ça c'était bien suffisant (c'était à une époque où j'avais plus de monde à la maison, dont ma belle-fille qui préparait ses examens), et en fait ça m'a plutôt desservi, je n'avais plus aucune assurance sur l'acoustique. Peut-être que si j'avais insisté j'aurais réglé le problème en y consacrant les efforts nécessaires (comprendre, déjà, pourquoi je perdais comme ça mes repères) mais du coup je me suis fait peur (le manque d'assurance est une telle plaie que je ne vais pas rajouter des facteurs aggravants, quand même) et j'ai vite revendu le Roland. C'est à prendre en compte, ça ajoute (peut-être) une difficulté, il faut le savoir.
Re: Travail, famille, piano.
Évidemment je ne juge personne ayant une obligation d'avoir un piano avec silencieux. Simplement je répondais à Mieuvotar qui habite une maison indépendante comme moi, et donc dans ce contexte c'est dommage de devoir se priver d'un piano acoustique quel qu il soit.
Si j'habitais en appartement avec plein de voisin autour avec peu de place dans mon appartement, j'aurais évidemment un piano avec Silencieux.
Si j'habitais en appartement avec plein de voisin autour avec peu de place dans mon appartement, j'aurais évidemment un piano avec Silencieux.
Re: Travail, famille, piano.
zebestovol a écrit :Pour revenir sur le "silent", je dois préciser que pour l'installer, on doit dérégler un peu le piano, donc ça change légèrement le toucher original de l'instrument (même quand le silent est débranché)
Mieuvo payer un bras que...castrer The Mann.Moderato Cantabile a écrit :le confort hivernal de mon gros pépère me coûte un bras .....

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Re: Travail, famille, piano.



Bon, la résidence secondaire dans mon grand jardin comme proposé par Lee

Je sais que je suis parfois porté à l’autoflagellation, mais dans ce cas-ci, je pense être dans quelque-chose de beaucoup plus factuel. Oupsi le dit très bien : la nuisance est très objective. Peut-être je la surestime ou l’exagère un peu, mais elle est bien réelle. Oupsi a aussi raison quand elle dit que pour des enfants, le niveau de tolérance est nettement plus élevé car il relève de mécanismes différents (et j’adhère tout-à-fait à la dimension « projection », notamment parentale). Je suspecte aussi que le travail d’un adulte avec un bon niveau, comme beaucoup l’ont sur ce forum – bien qu’il soit nécessairement répétitif et systématique, c’est inhérent à la notion même de travail – est nettement plus tolérable pour une oreille tierce que celui de quelqu’un, comme moi, qui n’a quand même que 4 ou 5 ans de piano derrière et pour qui l’apprentissage est encore fortement marqué par les hésitations, trébuchements, bégaiements et faussetés en tout genre (qui n’ont, je te l’assure BluePhoenix, rien de musical !).
Notre piano n’est pas littéralement dans le salon, mais quand même dans une pièce à vivre au cœur de la maison. L’idéal serait en effet le placer dans une autre pièce qui lui serait dédiée, mais la disposition de ma maison rend cette solution assez difficile à mettre en œuvre. Mais pas impossible, je vais y réfléchir. En revanche, une restructuration « à la Strumpf » n’est pas envisageable, pour des raisons d’architecture. Dommage, parce que je crois que ça aurait été de loin la meilleure solution (Strumpf, il faut que je me hâte de venir voir in situ...) !
Reste donc : 1) l’option « se ménager des moments de solitude » et 2) le piano « Silent ». Pour (1), c’est en fait ce vers quoi j’essaye déjà de tendre. Mais dans une famille de 5, les probabilités que les 4/5èmes de la famille soit hors des murs au même moment sont quand même très faibles et ça reviendrait donc à réduire ma pratique à quelques minutes grappillées ici et là. Ce n’est bien évidemment pas l’idée. Donc finalement (2) me paraît la solution la plus plausible et la plus réaliste quelque part.... Et là, bien sûr, on peut se référer à tous les fils existants sur ce thème sur les plus et les moins pour se forger une opinion. Et Gracou le dit très bien : entre le possible et le souhaitable, on peut trouver des compromis somme toute pas si mauvais que ça.
Bon, je n’en suis pas encore à ce point dans ma réflexion, mais c’est un sujet que je vois quand même propre à devenir d’actualité à moyen terme.
Ou alors peut-être, pour garder mon Mann entier

Re: Travail, famille, piano.
Il faut que tu ailles essayer. Globalement tu as trois solutions (si j'ai bien suivi) :mieuvotar a écrit : Ou alors peut-être, pour garder mon Mann entier, acquérir un "bon" numérique - mais bon, hein, avec un bon clavier pas trop léger - réservé au travail répétitif... Coûteux, mais peut-être le meilleur compromis au bout du compte ?
1) tu revends ton piano (ou pas) pour acheter un piano Silent. Difficile de te conseiller. Il aller essayer un peu ce qui se fait pour se faire un idée.
2) tu gardes ton piano et tu achètes un numérique. Même commentaire, prends le temps d'essayer différents modèles, joue vraiment dessus.
3) tu fais installer un système Silent sur ton piano (à voir, en principe c'est possible). Là il faut prévoir que même si on n'entend plus les notes, on entend toc toc toc (le bruit des marteaux, quoi

La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Travail, famille, piano.
Je viens de penser à une autre chose, j'espère qu'il peut faire une différence entre temps de te décider comment faire à long terme : avant de me mettre au piano, ce qu'il était LE plus gênant pour le match de foot, c'était que je n'étais pas PREVENUE. Sinon, j'aurais planifié un concert, une sortie au musée, resto avec une copine, etc., mais je n'étais pas prévenu, j'étais dévouée à passer du temps avec mon mari, et tout d'un coup, ça tombe, un match de foot, mon temps perdu, en plus le salon pris avec ces sales bruits.
Tu pourrais avoir des heures de piano réguliers que ta famille comprend bien, ou tu peux les noter quelque part, pour qu'il puissent planifier ne pas être à la maison s'ils préfèrent. En plus, s'ils sont là, alors ils étaient prévenus !

Tu pourrais avoir des heures de piano réguliers que ta famille comprend bien, ou tu peux les noter quelque part, pour qu'il puissent planifier ne pas être à la maison s'ils préfèrent. En plus, s'ils sont là, alors ils étaient prévenus !

Modifié en dernier par Lee le jeu. 13 nov., 2014 22:22, modifié 1 fois.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Travail, famille, piano.
Ça dépend de ce qu'on joue, non ? Prenons ce morceau :Lee a écrit :@ Gracou, je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui déteste le piano, ce n'est pas un instrument qui pourrait être agressive aux oreilles en soi.
http://www.youtube.com/watch?v=_Xp_vOlRPM8
Si je joue ce morceau de Xenakis, ça risquerait de gêner les gens qui sont dans la pièce.
(Après avoir écouté cette pièce de Xenakis, écoute Prokofiev, tu devrais pouvoir l'apprécier sans problème


Re: Travail, famille, piano.
Ca dépend comment tu le joues... 

La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Travail, famille, piano.
Non mais, honnêtement Worov, tu risques de jouer CELA de Xenakis chez toi ???
Euh...je dirai que ça risque de gêner l'humanité tout court. Mais ne me méprenne pas : j'admire (ou presque) qu'on peut être aussi...tolérant, ma vision du monde est loin de ma vision de la musique, mais la deuxième, je n'ai pas l'impression de le décider, comme on ne décide pas quand on est dégoûté...

worov a écrit :Si je joue ce morceau de Xenakis, ça risquerait de gêner les gens qui sont dans la pièce.
Euh...je dirai que ça risque de gêner l'humanité tout court. Mais ne me méprenne pas : j'admire (ou presque) qu'on peut être aussi...tolérant, ma vision du monde est loin de ma vision de la musique, mais la deuxième, je n'ai pas l'impression de le décider, comme on ne décide pas quand on est dégoûté...
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Re: Travail, famille, piano.
Bien sûr, je l'utilise régulièrement pour séduire les dames. Mais curieusement, ça marche pas toujours.Non mais, honnêtement Worov, tu risques de jouer CELA de Xenakis chez toi ???![]()
Re: Travail, famille, piano.
Ca doit dépendre des dames...
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Travail, famille, piano.
J'ai une vieille image mentale de quelqu'un qu'on veut rendre cinglé, prisonnier d'une camisole de force dans une pièce sans relief et à qui on impose d'écouter ça nuit et jour - Juste une voix off robotisée qui dirait à heure fixe: "Levez la main si vous souhaitez l'arrêt de la bande son" puis 15 minutes après: ...."Essaie encore, encore, encore, encore, encore, encore....."Gracou a écrit :Ca dépend comment tu le joues...

Sérieusement, si on joue ça, un doigt après l'autre (sinon, ça casse le rythme, MG ou MD on s'en fout) et dans l'ordre qu'on veux mais tout en douceur, en finesse, peut-être que l'entourage finirait par appécier?...par Ex....

Bon. Mieuvotar, t'as pas de bol.
Si tu veux, je te passe mon conjoint (il est très cool pour le piano mais c'est un gars

On est en immeuble, le piano est dans la salle, pas de place ailleurs sauf dans le bureau qui jouxte les chambres des voisins...donc...Pas la peine.
Pour la TV, Mr a un bon casque.
Le foot, il aime sans être fana et c'est tant mieux. Au pire, ça me permet aussi de "dealer" certaines choses (comme de continuer à jouer alors qu'il a envie de manger à 18h30/19h - Oui...Il a faim tôt...Je lui ai pourtant conseillé plusieurs fois de faire comme moi: un bon goûter à 18h puis diner vers 21h)
Au pire, il s'isole avec l'ordi dans la cuisine - il a de doute façon souvent quelque chose à y faire.
Quant à moi, j'alterne moments "forts" et travail en douceur
Je ne peste pas (contrairement à ce que je fais quand je suis avec mon prof) - Ca, ça l'énerverait beaucoup.
Je mets la pédale douce vers 20h (si je n'ai pas arrêté avant - Les voisins...)
Et je déchiffre, je réserve souvent l'apprentissage pur et dur (découverte du morceau, placements etc...) sur le numérique, avec ou sans casque vu qu'on peut baisser le son (mais je retrouve avec d'autant plus de plaisir l'acoustique que j'utilise bien plus souvent)
Ah...j'ai pas de mômes. Mais certains voisins oui et la dame du dessous a des tendances dépressives. Donc je respecte certains horaires.
Je voudrais jouer plus mais c'est ça ou le risque de déclencher le ras le bol des voisins qui, jusqu'ici, ne détestent pas m'entendre.
Ca ne résout pas ton Schmilblick mais c'est juste pour dire que les compromis, parfois ça marche...
Cependant, vivement que j'ai un jour une baraque, sans voisins à embêter, une pièce réservée et insonorisée, pour enfin faire plus d'1h30 de piano quand je rentre du boulot, jouer jusqu'à minuit, 1h du mat ou quand je me réveille en forme le w-end à 6h.
J'espère que vous trouverez "votre" solution, une qui te satisfasse pleinement en tout cas.
Sinon, oui, arrête de pester...Ca ne sert à rien et tu ne transmets que ton énervement à l'entourage qui ne peut voir dans le piano qu'un truc dur et barbant

Suis sûre que tu vas trouver un moyen!
Re: Travail, famille, piano.
La prochaine fois tu peux anticiper ton rdv, tu peux faire un petit sondage auprès de les PMistes femmes de bon goût.worov a écrit :Bien sûr, je l'utilise régulièrement pour séduire les dames. Mais curieusement, ça marche pas toujours.Non mais, honnêtement Worov, tu risques de jouer CELA de Xenakis chez toi ???![]()

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Travail, famille, piano.
C'est désespérant... Hier, ma femme est venue pour me féliciter pour mon piano qu'elle trouvait avoir "enfin notablement progressé" (sic)
Pour conclure avec un "Ah, je me disais aussi..."
... quand elle s'est aperçue que j'écoutais un CD.
PS: devant le juge, c'est pour qui les torts dans un cas comme ça ?
Pour conclure avec un "Ah, je me disais aussi..."
... quand elle s'est aperçue que j'écoutais un CD.
](./images/smilies/eusa_wall.gif)
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PS: devant le juge, c'est pour qui les torts dans un cas comme ça ?

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Re: Travail, famille, piano.
la prochaine fois mets le lecteur de CD dans le piano 
