Koll a écrit :Si les unissons sont faux, il faut savoir de combien ont baissé les cordes responsables.
Puisque tu as un accordeur électronique, tu peux isoler chaque corde fausse avec un coin (ou un bout de cuir, ou de gomme en biseau) pour mesurer la différence.
Si elle est faible, il faudra juste un nouvel accord.
Si tu constates une grande différence, il faut tester la cheville avec une clé.
Merci Koll,
Je suis néophyte, une "grande différence" c'est à partir de combien de Hertz ? (ou de 1/2 tons)
Pour tester la cheville je n'ai pas de clé dynamométrique, alors comment faire avec une simple clé d'accord ? Pour savoir si la cheville est lache.
En fait je crois que le seul critère pour le garder ou non sera : 'est-ce qu'il tient l'accord' ? Je sais qu'on peut taper les chevilles et il reste de la place pour le faire sur le sommier.
Pensez vous qu'il est possible de faire régler la mécanique par un pro en la gardant "dans son jus" c'est à dire sans changer aucune pièce (à part si elle est cassée). Comme çà je pourrais jouer le piano jusqu'a ce qu'il se désaccorde et je l'accorderai (mal bien sur mais suffisamment pour le rendre jouable) de manière a ce que je vois dans le temps s'il se stabilise en accord et si ca vaut le coup d'aller plus loin dans les réparations.
En fait comment juger si c'est valable d'un point de vue "musical" c'est à dire pour un musicien comme moi, de réparer le piano ? Parce qu'on part d'un objet très déréglé pour essayer d'arriver à un endroit ou il devient un bon instrument. Donc au départ on a un vieux piano mais comment savoir s'il a le potentiel pour arriver à un bel instrument ?
Parce que sinon autant que je revende mon droit, ajoute 6000 € pour acheter 1/4 d'occasion. à 14000 €. Parce que le piano d'occasion, je jouerai sur un piano dont je jugerai les qualités, tandis qu'avec ce ancien Pleyel, je ne sais pas s'il est transformable en bel instrument par moi-même.
Un restaurateur de piano qui a accordé de manière parfaite mon piano droit (il a passé 2 heures sur mon instrument peu désaccordé) et qui a vu le Pleyel m'a dit qu'autant le jeter plutôt qu'essayer de le réparer. Mais il n'a pas joué le piano car il était en pîèces détachées.
Un autre qui a accordé le vieux Pleyel me propose de de réparer en changeant les feutres et de le régler pour 1200 €. Bon comme j'ai poncé les feutres, pas besoin de les changer du coup la facture devrait être réduite de moitié.
Donc je ne sais pas si on peut faire confiance aux réparateurs car pour gagner de l'argent ils peuvent très bien vous le réparer pour pas trop cher en sachant que de toutes manière il restera une casserole ou un machin inaccordable et puis réparer il faut tout faire ou rien. Je ne sais pas juger de l'état d'usure des feutres et des casimirs et des autres pièces en bois.
Merci pour la lecture de ce long post !
j'ai acheté un Pleyel de 1925 d'un facteur / réparateur du 91 et j'avais l'impression que ses prix étaient moins cher qu'ailleurs, au moins pour la vente. (Il m'a vendu ce 3bis avec quelques restaurations--refait les cordes, chevilles, feutres, marqueterie, remplacement de quelques touches ivoires, garanti etc--à 6500€.) Je suis très contente avec le son surtout après l'accord gratuit sur place l'autre jour.
benner = basculer