- une solution technique idéale, probablement adaptée cependant aux capacités techniques du pianiste. Pour ma part, c'est par exemple apprendre par coeur par phrase, mains séparées, être capable d'être plus rapide que la vitesse cible, puis apprendre mains ensemble, mais sans partition et augmenter progressivement la vitesse (c'est grosso modo ce que je fais, enfin j'essaye). Mais ce peut aussi être, comme Syl le dit, travail de très petites fractions mains ensemble.
- une solution humainement faisable, c'est-à-dire celle qui nous permet de _conserver la motivation_. Certains d'entre nous sont capables de voir loin et de "souffrir pour en profiter plus après". Ceux là progresseront probablement plus vite, mais disposent d'une très forte volonté. D'autres ont besoin de s'y retrouver, d'avoir la sensation de "jouer de la musique" plutôt que des notes, sans attendre le résultat pendant 1 mois avant de voir venir.
Il me semble qu'il faut aussi prendre en compte sa personnalité dans le choix de la méthode, et procéder par essai / erreur. En progressant, il est d'ailleurs possible qu'on passe d'un extrême à l'autre, et qu'on soit plus en mesure de voir où tous les efforts nous mènent.
Par contre là je suis d'accord. Mais il faut avouer que c'est pas facile !Un autre truc simple que j'ai compris récemment : ne pas se disperser, limiter le nombre de morceaux en cours et ne travailler que ça...pas trop de dechiffrage à vue "pour le plaisir" etc.
