
Est-ce que vous jouez d'autres morceaux de Beethoven sans pédale ?
Pas "sans" de manière systématique, mais c'est une question à laquelle j'ai beaucoup réfléchi à travers la musique de chambre. Que ce soit avec violoncelle ou violon, mes partenaires m'ont presque toujours demandé de lever le pied à un moment ou à un autre. En particulier dans cette musique, le piano joue beaucoup dans les mediums-graves ou la pédale transforme vite les subtiles réponses beethoveniennes en bouillie. Du coup j'ai cherché à plus lier les parties liées (sisi!) sans utiliser la pédale comme aide (ou ..cache misère). C'est une histoire très importante de contact sur les touches. Il en ressort un son assez nouveau et beaucoup plus proche de ce que j'ai pu entendre dans certaines interprétations dites classiques (toutes proportions gardées bien sûr, mais disons que c'est moins loin qu'avantLee a écrit : Est-ce que vous jouez d'autres morceaux de Beethoven sans pédale ?
Tu peux en dire plus sur cette marche? J'ai fait quelques sur YouTube, IMSLP… Je n'ai pas trouvé de marche de Beethoven en La bémol mineur.Jacques Béziat a écrit :Le sujet étant Beethoven, j'en profite pour parler d'une oeuvre que j'ai intégrée à mon répertoire classique : la Marche Funèbre en la bémol mineur, je la trouve superbe bien que mal connue.
Ah d'accord! Le qualificatif «peu connue», pour cette marche m'avait induit en erreur; je pensais à une oeuvre sans numéro d'opus, jamais jouée des pianistes et non pas à la marche funèbre de l'opus 26.Presto a écrit :ça doit être le dernier mouvement de la 12e
Entièrement d'accord, d'ailleurs il suffit de se poser la question, selon les passages d'un morceau : « La pédale forte est-elle indispensable ? », et, quand il y a doute, personnellement je m'abstiens.Juanito a écrit :Pas "sans" de manière systématique, mais c'est une question à laquelle j'ai beaucoup réfléchi à travers la musique de chambre. Que ce soit avec violoncelle ou violon, mes partenaires m'ont presque toujours demandé de lever le pied à un moment ou à un autre. En particulier dans cette musique, le piano joue beaucoup dans les mediums-graves ou la pédale transforme vite les subtiles réponses beethoveniennes en bouillie. Du coup j'ai cherché à plus lier les parties liées (sisi!) sans utiliser la pédale comme aide (ou ..cache misère). C'est une histoire très importante de contact sur les touches. Il en ressort un son assez nouveau et beaucoup plus proche de ce que j'ai pu entendre dans certaines interprétations dites classiques (toutes proportions gardées bien sûr, mais disons que c'est moins loin qu'avantLee a écrit : Est-ce que vous jouez d'autres morceaux de Beethoven sans pédale ?). Ca dépend du piano et de la salle bien sûr. S'il est sec c'est plus difficile à faire, mais dans l'ensemble plus les années passent moins je mets de pédale dans les classiques (Mozart, Haydn, Beethoven). Ca force à éclaircir son jeu et donne une ambiance encore plus intimiste. C'est un travail assez spécifique d'enlever la pédale, on y gagne en contact je trouve. Pareil pour la pédale douce que j'utilisais très peu jusqu'à récemment mais qui bien réglée amène des nouvelles palettes sonores qu'il faut savoir maîtriser...